Peer to Peer Lending : relier les investisseurs aux entreprises israéliennes

Une nouvelle opportunité offre aux épargnants la possibilité d’investir en shekel dans l’économie israélienne. Be The Bank, une fintech en plein essor en Israël de financement participatif, ou peer to peer lending, permet aux investisseurs de participer directement au développement d’entreprises et entrepreneurs.

Le financement participatif, une alternative aux banques

Les placements classiques ne correspondent plus totalement aux exigences des investisseurs, tant en matière de rendement que d’impact. Ces derniers font part d’une volonté de plus en plus marquée de donner du sens à leur épargne.

Pourtant, cette dernière continue d’abonder en cette période de crise. Depuis le premier confinement (mi-mars 2020) jusqu’à fin mars 2021, la Banque de France estime à 142 milliards d’euros l’épargne des Français. Rien qu’en avril 2021, près de 3,8 milliards d’euros ont été collectés sur les livrets A et LDDS, d’après la Caisse des Dépôts.

Faire le choix de sécuriser son patrimoine face à un avenir incertain rassure les investisseurs. Nombreux sont ceux qui préfèrent, à l’inverse, participer activement à l’économie réelle. Ils s’orientent ainsi vers de nouvelles classes d’actifs, et notamment les plateformes de financement participatif, qui ont connu un grand succès.

Ce mode alternatif de financement consiste, selon le Centre de documentation Économie Finances, en « un échange de fonds entre individus en dehors des circuits financiers institutionnels, afin de financer un projet via une plateforme en ligne ». Il s’agit d’intermédiaires, de porteurs de projets organisant des levées de fonds. Ulule ou Leetchi en sont des exemples.

En France, de telles plateformes ont collecté 1,02 milliard d’euros en 2020, en croissance de 62% par rapport à l’année précédente, d’après le baromètre de référence du financement alternatif en France publié récemment par Mazars et l’association Financement Participatif France (FPF). Trois types de crowdfunding (littéralement « financement par la foule » en anglais) existent. Tout d’abord le don, l’investissement en capital (crowdequity) et enfin le prêt participatif (crowdlending ou peer to peer lending).

Ce dernier consiste à lever des fonds qui sont par la suite distribués à des personnes physiques ou morales, contre remboursement du capital avec intérêts. Le taux d’intérêt (« interest rates ») peut varier notamment en fonction de la réussite du projet. En Europe, le leader dans le domaine du peer to peer (P2P) lending est Mintos.

Le P2P lending élargit le champ des opportunités. Cette nouvelle classe d’actifs permet en effet à des particuliers de financer des projets d’avenir.

C’est ce que propose une plateforme Peer to Peer pionnière en Israël. Celle-ci permet de connecter les investisseurs à des entreprises israéliennes ayant une activité depuis au moins deux ans et souhaitant la développer.

Baptisée Be The Bank, cette plateforme de financement a été fondée en 2014 par d’anciens hauts responsables de principales banques israéliennes (Discount, Leumi). Elle est aujourd’hui régulée par l’autorité de la Bourse et des Assurances, dans le cadre de la loi d’Inspection des Services Financiers.

Be The Bank, ou participer au développement de l’activité économique en Israël

Durant la crise sanitaire, l’activité économique mondiale a été soumise à rude épreuve. Les entreprises en ressentent encore aujourd’hui les effets. On ne compte plus les entreprises qui ont, fatalement, connu de grosses difficultés financières jusqu’à faire faillite.

Israël fait figure d’exception. La Terre promise peut se targuer d’avoir mené de main de maître sa campagne de vaccination. Limitant l’arrêt de l’activité économique particulièrement dans le domaine de la tech, cette vaccination quasi militaire lui a valu un rapide redressement économique.

Les prévisions économiques sont de plus très optimistes. Lors d’une conférence de presse début mai, le gouverneur de la Banque d’Israël Amir Yaron a déclaré que la croissance fin 2022 ne devrait être inférieure que de 1,4 % à son niveau d’avant-crise. Il reste ainsi au pays d’Abraham plus d’un an pour effacer quasiment l’impact du coronavirus sur son niveau de PIB.

L’activité économique rattrape donc son retard. Et les PME israéliennes ont d’autant plus besoin de financement, faute de fonds propres suffisants. Elles s’adressent principalement aux banques, mais il peut également être intéressant pour elles de se tourner vers des plateformes de peer-to-peer lending. Ces intermédiaires en financement participatif sont intéressantes car, en faisant appel à l’épargne privée, elles augmentent de cette façon leur capacité de financement.

Il est cependant essentiel de faire face aux risques de défaillance des entreprises emprunteuses.

C’est pourquoi la plateforme Be The Bank opère une sélection scrupuleuse parmi ces PME fondées avant la crise sanitaire. Elles sont passées au peigne fin ; analysées puis filtrées par une commission de crédit. Be The Bank peut compter sur ses fondateurs, d’importants acteurs issus du milieu bancaire israélien, pour évaluer finement les risques des entreprises inscrites sur cette plateforme de peer-to-peer lending, tant sur le plan privé que le plan professionnel.

Ces dernières doivent ainsi remplir de nombreux critères afin de pouvoir bénéficier d’un tel prêt. Pour certaines, un garant est obligatoire. À ce jour, sur BTB, seul 9 % des entreprises inscrites a eu le privilège d’être référencé.

Les sommes investies par les épargnants seront destinées à des PME, tous secteurs confondus. Ce qui favorisera alors le développement de l’activité de ces entreprises israéliennes.

Cette nouvelle solution d’épargne en NIS permet aux investisseurs de prêter des fonds simultanément à plusieurs entreprises inscrites, de manière plafonnée. Cet investissement moyen terme procurera des coupons bruts de 6,5 %(moyenne annuelle). Ces derniers sont versés tous les mois. Il est de plus possible de capitaliser les intérêts.

Au premier trimestre 2021, la plateforme comptait plus de 1000 entreprises et 5000 épargnants. Le montant investi s’élevait quant à lui à plus de 800 millions de shekel (environ 200 millions d’euros).

Pallier le défaut de paiement des entreprises en P2P 

Puisqu’il s’agit d’une dette privée, le risque de défaut de paiement est plus élevé. Il peut donc arriver que des entreprises n’arrivent pas à tenir leurs engagements. Pour y faire face, plusieurs mécanismes de protection sont mis en place.

Tout d’abord, une caisse de caution mutuelle, à laquelle les investisseurs participent, est prévue. Cette caisse a pour but de payer le capital avec un taux d’intérêt si une telle situation venait à se présenter. Elle a, depuis sa création, pu y pallier, malgré un taux de défaut historique de 2,59 %.

Ensuite, la totalité du capital investi n’est jamais placée sur une seule entreprise. Les sommes déposées sont réparties de façon automatique sur plusieurs centaines de prêts. Elles ne dépasseront pas 2 % par entreprise. Cette diversification permet ainsi de diluer le risque.

Une défense juridique peut enfin s’enclencher par la plateforme contre l’entreprise dans un tel cas.

Pour une meilleure garantie des remboursements, une option dite Gold assure un capital investi totalement garanti par des biens immobiliers hypothéqués ainsi que des garants.

À qui s’adresse le peer-to-peer ?

Ce type de financement participatif s’adresse aux épargnants souhaitant diversifier leur patrimoine à travers un placement liquide, au rendement intéressant, stable et régulier. Il peut s’agir également de particuliers désireux de préparer leur retraite grâce à des revenus complémentaires, obtenus sur la durée. Enfin, ce placement ne demande aucun souci de gestion.

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    Forum Gestion de Patrimoine par Herez Israël

    Nous sommes heureux de fêter à vos côtés le sixième anniversaire de Herez Israël, filiale du groupe français Herez. Et à cette occasion, nous organisons un forum sur la gestion de patrimoine. Cet évènement sera l’occasion de nous réunir et d’aborder ensemble les thématiques patrimoniales qui font l’actualité. Au cours de ce Forum, des experts liés au monde de la gestion de patrimoine interviendront. Au menu de cette quatrième édition : perspectives de l’économie israélienne, diversification patrimoniale, investissement immobilier ou dans des start-ups en Israël.

    De quoi l’avenir sera fait pour les investisseurs en Israël ? 

    Cette période charnière post-covid soulève de nombreuses questions. Le thème du Forum est tout choisi : « Décryptage de l’investissement en Israël : nouvelle ère promise ? ». Au-delà du jeu de mot, la Terre Promise a beaucoup fait parler d’elle et ce à juste titre. La campagne de vaccination massive – saluée notamment par Albert Bourla, PDG de Pfizer ou encore Laurence Boone, cheffe économiste de l’OCDE – ainsi que l’exceptionnel essor de la tech israélienne, ont forcé l’admiration du monde entier.

    Est-ce que ce contexte augure d’un avenir radieux pour les investisseurs en Israël ? Cette question réunira, le 4 juillet prochain, cinq professionnels du monde de l’économie et de la finance lors du Forum dédié à la gestion de patrimoine.

    En tant qu’expert du marché de l’investissement, Herez Israël se préoccupe constamment de l’intérêt de ses clients. Le cabinet de conseil en gestion de patrimoine et family office propose ainsi régulièrement des décryptages permettant d’éviter les écueils et optimiser son patrimoine de manière sereine.

    Forum Patrimoine Tel Aviv

    Intervenants & Experts en Gestion de Patrimoine

    Cette année, nous vous proposons le point de vue des experts suivants :

    •         Jonathan BENCHIMOL, économiste-chercheur à la Banque d’Israël, nous donnera des clés pour analyser finement l’économie israélienne, se remettant d’une pandémie.
    •         Moshe ASSULINE, expert-comptable au sein du cabinet Assuline & co, nous parlera quant à lui des moyens pour optimiser fiscalement ses investissements.
    •         Emmanuel SEROR, directeur du développement de la clientèle francophone à la Banque Mizrahi Tefahot, abordera les façons d’investir dans l’immobilier, bousculées par le virus.
    •         Amir WEITMANN, managing partner du fonds Champel Capital, évoquera le sujet incontournable des startups israéliennes.
    •         Laurent PEREZ, directeur général de Herez Israël, clôturera la session par une conférence axée sur le sens donné à son patrimoine, pas forcément antinomique avec la notion de performance.

     

    Nous vous attendons nombreux pour cette quatrième édition, organisée conjointement par Herez Israël et la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France (CCIIF). Celle-ci se déroulera le 4 juillet à 18 heures à la mythique Bourse de Tel-Aviv (Tel Aviv Stock Exchange).

    Présentation de Herez Israël, ou la culture patrimoine au service des francophones en Israël

    Herez Israël est la filiale du groupe Herez, une société de Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendante. Cette branche a été créée en 2015 pour renforcer la proximité avec ses clients installés en Israël, et plus largement, proposer une prestation de conseil associée à une offre de services sur mesure destinée à la communauté française implantée localement ou souhaitant investir en Israël.

    Quelles sont les règles du jeu fiscal en France et en Israël, les précautions à prendre, les dangers à éviter, les investissements à organiser ?

    Comment gérer et protéger ses actifs financiers et immobiliers en France et/ou en Israël ?

    Autant de questions complexes pour lesquelles Herez Israël accompagne ses clients sur l’organisation de leur patrimoine et élabore des solutions d’investissement et de gestion adaptées à chaque foyer.

    À cet effet, des accords de partenariats ont été signés avec des banques et/ou des compagnies d’assurance de premier plan en Israël, au Luxembourg, en France et aux États-Unis.

    Herez Israël est dirigé par Laurent Perez, expert des marchés financiers et de l’allocation d’actifs. Riche de 20 ans d’expérience, il travaille en étroite collaboration avec nos experts parisiens des pôles “Ingénierie Patrimoniale” et “Sélection et suivi de fonds”.

    S’inscrire au 4ème Forum de la Gestion de Patrimoine à Tel Aviv

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      Assurance épargne : sécuritaire, mais pas seulement

      La gestion de ses actifs financiers est un sérieux enjeu patrimonial pour un ole hadach de même que pour un israélien d’origine. Les solutions adaptées aux besoins des familles sont souvent peu ou mal connues. Pour être pertinente, une solution d’épargne doit assurer un complément de revenus à l’épargnant au terme d’une période prédéfinie. Elle doit surtout établir une cohérence entre les rendements perçus et le lieu de résidence en termes de change.

      En ces périodes perturbées où la volatilité sur les marchés financiers est la plus haute jamais constatée, le bon sens est devenu un impératif pour ses investissements. Les épargnants franco-israéliens sont investis, en proportion encore trop importante, en dollars. Malheureusement, cela ne correspond pas à la réalité de leur quotidien, surtout après une année 2020 au cours de laquelle le dollar a perdu plus de 7 %  face au Shekel.

      En Israël, l’Écosystème Assurantiel affiche des performances et une résilience, cette année encore, de grande qualité. L’un des principaux fonds de l’une des compagnies que nous suivons affiche 4 % par an sur les cinq dernières années (2020 inclus).

      Les compagnies d’assurances sont au centre du système d’épargne et de retraite privée et publique en Israël, fondées pour la plupart avant la création du pays comme par exemple : Harel, Migdal, Menora, CLAL, Haphoenix.

      Placement solide et diversifié

      placer son épargne

      Les portefeuilles proposés par les compagnies se présentent comme des placements solides en Israël avec une allocation diversifiée et un risque maitrisé. Donnant accès à des produits exclusifs, jusque-là réservés aux institutionnels, comme des fonds non cotés prenant part dans des projets d’infrastructures israéliens (routes, stations d’énergie, etc…) et des projets de constructions immobilières.

      Autre avantage, les établissements assurantiels israéliens peuvent, sous certaines conditions, nantir la police d’assurance pour octroyer un prêt à l’épargnant à taux préférentiel.

      Cette solution évite d’effectuer des retraits sur le portefeuille, source éventuelle de fiscalité, et permet à l’épargne de continuer à fructifier jusqu’au remboursement du prêt.

      Nos convictions chez Herez

      • Performance en Shekel régulière
      • Liquidité de son épargne
      • Moins coûteux que le compte-titres classique
      • Actif diversifié et exclusif

       

      Il est essentiel d’avoir une épargne dans une compagnie d’assurance locale en Shekels afin de réduire le risque de change. Herez Israël accompagne les familles dans le choix de leurs placements s’inscrivant dans une stratégie patrimoniale globale sur mesure.

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        Israel Valley : Histoire d’une success story

        Depuis qu’Israël a été surnommée Start Up Nation par le livre éponyme de Dan Senor et Saul Singer paru pour la première fois en 2009, le pays a enregistré 587 exits. Et Israel Valley (עמק יזרעאל) représente un total cumulé de 70.8 milliards de dollars (entre 2010 et 2019).

        Les données établies par l’organisation Start-Up Nation Central dénombre aujourd’hui en Israël plus de 6.400 start-ups.

        Le site TechCrunch estimait lui que sur 500 licornes répertoriées dans le monde (entreprises valorisées a plus de 1 milliard de dollars), 30 ont été fondées par des entrepreneurs israéliens.

        Fonds de Private Equity - Herez Israel spécialiste de la gestion de patrimoine et de fortune

        Israël Valley en chiffres

        Nous pouvons citer Tanium (software et cybersécurité, valorisée à 9 milliards), Compass (immobilier, valorisée à 6.4 milliards) et Houzz (design d’intérieur, valorisée à 4 milliards). Evidemment aussi Mobileye propulsé par Intel au rang de laboratoire pour la conduite assistée et autonome, ou encore Mellanox Technologies racheté par Nividia en mars 2019 pour 6.9 milliards de dollars avec des garanties sur son indépendance.

        LA SILICON VALLEY du MOYEN ORIENT

        On parle d’Israël comme étant maintenant la Silicon Wadi (Vallée en arabe), semblable à la Silicon Valley, par la grande concentration d’industries de hautes technologies.

        Cette dernière est particulièrement élevée autour de Tel Aviv, notamment dans les villes de Herzilya, Ra’ananna, Petah Tikvah et Rehovot. Toutefois, d’autres villes et régions prennent de l’ampleur ces dernières années comme Jérusalem, Haïfa, Yokneam ou Beer Cheva qui est considérée maintenant comme la capitale de la Cybersécurité.  

        Le cas Mobileye

         Les observateurs attentifs de l’Israel Valley connaissent bien la société Mobileye, start-up basée à Jérusalem et rachetée en 2017 par l’américain Intel, pour la bagatelle de 15.3 milliards de dollars. Ce deal entre le concepteur de systèmes avancés d’assistance au conducteur (ADAS) et le géant de l’électronique reste à ce jour la plus grosse “sortie” pour une société israélienne.

        Depuis cette acquisition, Intel ne cesse de s’affirmer comme un acteur ambitieux du transport intelligent. Ceci encore plus depuis son rachat en mai 2020 de Moovit, autre start-up israélienne éditeur d’une application connectant le grand public avec des solutions de transports multimodal (bus, vélo, trottinette, taxi, voiture de location, co-voiturage, etc.).

        Avec pour objectif de devenir un fournisseur complet de mobilité, Intel Mobileye vise notamment le marché des robots taxis, valorisé à 230 milliards de dollars à horizon 2030. Voilà pour la success story

        Une pépite peut en cacher une autre : Connaissez-vous ORCAM ?

        Cette start-up israélienne high tech est la spécialiste de la vision assistée pour personnes malvoyantes. Elle a été fondée par les mêmes entrepreneurs à l’origine de Mobileye, Amnon Shashua et Ziv Aviram. Le principe est simple, intégrer une caméra dans une monture de lunette capable de déchiffrer du texte, de reconnaître des visages ou des billets de banque. Toutes les informations seront transmises de manière orale.

        Amnon Shashua et Ziv Aviram apportent la preuve avec Mobileye et Orcam que l’intelligence artificielle possède un champ d’application aussi vaste que prometteur. Ils révolutionnent les secteurs de la mobilité, de la médecine ou encore de la communication humaine.

        Accompagnement pour organiser votre patrimoine

        Les Starts up israéliennes : séduisantes dès leurs débuts

         

        Bien avant leurs exits, les startups israéliennes attirent aussi les investisseurs à des stades plus en amont, en encore en développement, notamment via des fonds de private equity en capital risque.

        Cette année 2020 bat encore le record de l’année passée 2019 avec 10,6 milliards de dollars levés contre 8,3 en 2019.

        La crise sanitaire a même été pour certains domaines un accélérateur.

        Bizzabo, Une plateforme qui organise des évènements virtuels ou physiques, a été élue startup de l’année par « Globes » pour 2020, et domine le classement des levées de fonds avec 138 millions de dollars effectué en décembre.

        D’autres exemples ont marqué l’année 2020, la société de sécurité cloud Wiz qui a levé 100 millions de dollars, la société de protection des données BigID qui a levé 70 millions de dollars, et la société de cybersécurité Orca qui a levé 55 millions de dollars.

        Chez Herez ISRAËL, notre rôle est de repérer aujourd’hui les opportunités de demain. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec des fonds et des spécialistes de cet écosystème de premier rang. Afin de vous accompagner dans vos choix et vos investissements. Vigie du monde des affaires israélien, Herez offre à ses clients des produits diversifiés, sécurisés, pour des placements dans le domaine de l’assurance, l’immobilier, le private equity ou encore la gestion de comptes titres.

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          Le Private Equity en Israël

          Qu’est-ce que le Private Equity ?

          L’investissement en Private EquityPrivate Equity investment ») est une classe d’actifs alternative qui consiste à investir dans le capital d’entreprises non cotées en bourse.. La société de Private Equity aide ensuite les dirigeants des entreprises non cotées à améliorer leur stratégie afin de leurs permettre de créer plus rapidement de la valeur. Cette aide se manifeste au travers d’un soutien financier mais également managérial et stratégique pour accroitre le potentiel de l’entreprise. Le but ultime étant à terme, d’obtenir le rendement le plus haut au moment de la revente de l’entreprise pour générer une juteuse plus-value.

          Private Equity & Club Deal dans la gestion de votre patrimoine - Herez Israel

          Quels sont les différents types de Private Equity ?

          Il en existe quatre, qui se réfèrent aux étapes clés de la maturité de l’entreprise :

          • Le capital-innovation ou « venture capital » en anglais, il s’agit d’investir dans la société pour l’aider à sa création.
          • Le capital-développement intervient dans le développement et l’accélération de croissance de l’entreprise.
          • Le capital-transmission permet comme son nom l’indique la transmission de la société une fois arrivée à maturité lorsqu’elle dégage du cash, aidée par le fond d’investissement en Private Equity (« Private Equity fund »).
          • Le capital-retournement concerne les investissements liés à la restructuration d’une entreprise en perte de souffle. Le fond de Private Equity apporte ici un soutien financier mais également stratégique.

          En France, la loi Macron 2015 permet pour les particuliers d’investir en Private Equity au travers de leurs contrats d’assurance-vie à hauteur de 10% des encours de celui-ci.

          Le Private Equity est-il plus performant que les actions ?

          Une étude du cabinet Ernest Young a démontré que de 2007 à 2016 le marché du Private Equity a entrainé une performance de 8,7% annuelle contre seulement 3% pour les entreprises listées du CAC 40.

          Cependant, même si la performance de ce support d’investissement est supérieure à celle du marché action, il n’est pas sans risques, il est donc préférable de rester prudent et ne dédier à ce véhicule d’investissement qu’une faible part dans son portefeuille, de 5% à 10%.

          Le point de différenciation majeur avec les actions cotées est la liquidité du placement (« long term investment »), soit un horizon de placement de 8 à 10 ans.

          cabinet en gestion de patrimoine Installé en Israel

          Private Equity Israel

          Le Private Equity a pris de l’ampleur en Israël dans les années 90, aujourd’hui près de 300 fonds nationaux et internationaux y sont actifs. Le secteur a d’ailleurs largement contribué à l’explosion du High-Tech de manière générale pour lui donner aujourd’hui le nom de « Strat-Up Nation » ou « Silicon Wadi » derrière la Californie.

          D’une part, les fonds d’investissement soutiennent financièrement les différentes start-ups en investissant dans leurs structures et ainsi, se constituent un portefeuille d’entreprise (« portfolio compagnies »).

          D’autre part, les équipes de direction (« management teams ») des géants internationaux comme Cisco, Sony et bien d’autres ont ouvert des bureaux de Recherche et Développement en Israël. Ils n’hésitent pas également à racheter bon nombre de start-up en Israël pour consolider leur compétitivité. Exemple récent, Intel rachète la start-up israélienne Habana Labs pour 2 milliards de dollars.

           

          Startup Nation en Israël

          Plus de 6.400 Startup sont opérationnelles aujourd’hui en Israël. La Startup Nation a connu une décennie en plein essor avec 587 exits d’une valeur de 70 milliards de dollars selon les données compilées par PwC Israël.

          Les entrepreneurs de Startup, jadis désireux de vendre leurs entreprises au plus offrant dès qu’ils le pouvaient, tiennent maintenant plus longtemps et collectent plus d’argent auprès de capital-risque ou de fonds de capital-investissement pour faire croître leur entreprise par eux-mêmes.

           

          L’accord de la décennie a été l’acquisition par le géant américain de la technologie Intel Corp. d’Israël Mobileye, un fabricant de technologies autonomes basé à Jérusalem, pour la modique somme de 15,3 milliards de dollars.

           Les géants de la Tech en Israël 

          Les entrepreneurs collectent aujourd’hui de plus en plus d’argent en Israël auprès de fonds de capital-risque venant de l’étranger et de multinationales en recherche constante d’opportunités d’investissement (« investment opportunities »),

           

          Selon une liste dressée par Techcrunch, en décembre 2019, sur plus de 500 licornes existantes définies comme des sociétés de technologie privées (« Private technology companies ») estimées à plus de 1 milliard de dollars, 30 ont été fondées par des Israéliens. En 2019, la valeur totale des sorties a atteint 9,9 milliards de dollars dans 80 transactions pour une taille moyenne de transaction de 124 millions de dollars.

           

          Intel Corp. étant la société étrangère la plus active entre 2014 et 2019, participant à 52 accords d’investissement de capital-risque. Elle a également acquis cinq sociétés pour un total de 17,5 milliards de dollars.

          Un futur toujours prometteur

          Pour l’avenir, l’expansion semble devoir se poursuivre, Israël se positionnant comme un leader dans un certain nombre de domaines en croissance: la cybersécurité, alors que la menace des pirates informatiques se développe à l’échelle mondiale; les voitures autonomes, car les embouteillages et la pollution deviennent des défis majeurs; les technologies de la santé, où la technologie et les soins se rencontrent, conduisant à des médicaments plus précis et à de meilleurs outils de diagnostic et de surveillance; les technologies alimentaires, alors que le monde recherche des alternatives plus saines et plus environnementales; technologies agricoles; l’intelligence artificielle et autres objets connectés qui imprègnent déjà tous les secteurs de notre vie.

          Au vu de l’intérêt croissant pour le Private Equity, nous pouvons aisément avancer que le secteur a encore de beaux jours devant lui, suscitant toujours plus d’intérêt pour les investisseurs désireux de rendements et de décorrélation de leurs actifs aux marchés traditionnels 

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            Olim hadashim Israël : Aides ? Fiscalité ?

            Israël est réputée pour offrir de généreux avantages aux immigrants, Olim Hadashim, fraîchement arrivés. Cependant, la grande diversité de ces avantages peut s’avérer floue pour un potentiel immigrant qui souhaite étudier les différentes brochures afin de passer le cap de l’alyah.

            Olim Hadashim : Quels avantages fiscaux ?

            Même les Israéliens qui retournent en Israël après avoir vécu à l’étranger pendant un certain nombre d’années ne sont pas en mesure d’obtenir une image claire des avantages et des subventions auxquels ils ont droit. Nous présenterons les questions importantes pour les Olim Hadashim et les « citoyens de retour ». Puis, nous ferons le point sur les avantages et la fiscalité israélienne, d’un nouvel arrivant en Terre Sainte !

            Les bénéficiaires des avantages fiscaux selon l’administration fiscale israélienne

            1.   Ole : un nouvel immigrant en Israël.
            2.  Citoyen israélien de retour. Un individu qui revient en Israël après avoir vécu en dehors d’Israël sans interruption entre 6 et 10 ans. Et ayant ainsi cessé d’être un résident israélien. Aussi, ces personnes ont droit aux mêmes avantages qu’un Ole Hadash.
            Olim hadashim -Image RJA1988 - Pixabay

            Avantages pour les nouveaux immigrants & citoyens de retour

            Privé et professionnel

            Pour commencer, 10 ans d’exonération de l’impôt sur les revenus hors d’Israël. Et y compris revenus passifs tels que les dividendes, intérêts, loyers, redevances ou encore pensions, générés par les actifs détenus à l’étranger. Ou bien encore les plus-values ​​de la vente de bien situés à l’étranger.

            Entreprise

            De même, les entreprises établies à l’étranger et appartenant à un Ole sont également exemptées pendant 10 ans d’être définies comme société israélienne. Ce qui signifie que la société en question ne sera pas considérée comme société israélienne à des fins fiscales pendant cette période. Une aide peut être apportée dans ce cas par un professionnel en fiscalité, gestionnaire de patrimoine, avocat ou un expert-comptable.

            Les crédits d’impôt non imposables pour les Olim

            Tous les résidents israéliens ont droit à des points de crédit (réduction par mois du montant de l’impôt) qui ne sont pas imposables. Les Olim qui travaillent ont droit à des points supplémentaires pendant une période de trois ans et demi après leur Alya. La première année et demi donnant 3 points de crédits supplémentaire. Puis l’année suivante, 2 points. Et la dernière année, encore un point. En outre, des réductions supplémentaires sont disponibles selon les cas (mères actives, soldats démobilisés etc).

            Autres avantages fournis aux Olim par le gouvernement israélien

            Panier d’absorption (Sal Klita)

            Aide financière fournie par le ministère israélien de l’absorption des immigrants. Pour les personnes qui arrivent de l’étranger avec un visa d’Olé en Israël, le premier paiement est donné à l’aéroport. La suite du panier intégration Israel est réglée en 6 versements mensuels.

            Aide au loyer

            Le ministère du Logement offre une aide au loyer à partir du huitième mois suivant la aliyah.

            Couverture maladie

            L’Institut national d’assurance (Bituach Leumi) offre une couverture de base gratuite dans tout fonds de santé (Kupat Cholim) de son choix la première année après l’aliyah.

            Rabais sur la taxe foncière municipale (Arnona)

            Toutes mairies d’Israël facturent des taxes foncières municipales aux locataires et propriétaires. Les Olim bénéficient d’une remise de 70 à 90% sur les paiements d’Arnona pour une superficie jusqu’à 100 m2.

            Ulpan

            Cours gratuits d’hébreu, disponibles à travers tout le pays. Un cours standardisé d’Ulpan se déroule pendant 5 mois.

            Frais de scolarité universitaires subventionnés

            Les Olim jusqu’à l’âge de 23 ans peuvent recevoir une aide pour un cours universitaire d’un an (mechina) et pour une License ou un diplôme jusqu’à 27 ans.

            Avantages douaniers

            Un Olé est autorisé à apporter des appareils électroménagers et des articles ménagers de n’importe quel pays en franchise de taxe.

            Rabais hypothécaire

            Aussi un Olé a droit à des taux d’intérêt inférieurs aux taux du marché jusqu’à environ 150 000 shekels.

            Vol gratuit vers Israël

            Les nouveaux Olim sont éligibles pour un vol EL AL gratuit vers Israël  à partir de n’importe quel pays pour l’Aliah.

            Transport gratuit depuis l’aéroport Ben Gourion

            Le Olé reçoit un taxi gratuit de l’aéroport jusqu’à sa première destination après avoir fait son Aliah.

            Avantage douanier pour une voiture achetée / importée

            Un Olé paie un taux d’imposition réduit sur l’achat d’une voiture en Israël ou sur l’importation d’une voiture de l’étranger.

            Fiscalité Israel - Olim hadashim

            Mieux comprendre la fiscalité en Israël

            L’impôt est un prélèvement obligatoire collecté par l’État sur les différentes sources de revenus d’un individu, sur lesquelles, il est parfois également possible, d’appliquer un abattement fiscal.

            Et encore faut-il être familiarisé avec le domaine de l’imposition afin de savoir quoi déduire. Sujet vaste et assez nébuleux en France. Tout en reconnaissant qu’il n’est pas non plus toujours simple d’y voir clair pour un Olé Hadash.

            En tant que français nous redoutons cette taxe pour le moins onéreuse au service de la redistribution, si chère au modèle de l’État Providence en France. Rappelons que la France est restée en 2018 le pays de l’OCDE où la part des impôts dans le produit intérieur brut (PIB) était la plus élevée avec 46,1%, comme en 2017.

            Imposition israélienne

            Aussi, un citoyen est reconnu comme contribuable israélien lorsque son centre d’intérêt vital est en Israël et y vit plus de 183 jours dans l’année. Point qui diffère par rapport à la France, la notion de « foyer fiscal » n’existe pas en Israël, l’imposition incombe donc de manière individuelle à chaque citoyen.

            L’approche pour déterminer le revenu imposable est dite « progressive ». C’est à dire que l’impôt évolue selon le revenu. Et à cela, vous pouvez retrancher les exonérations et déductions (type crédit d’impôt) prévues par le gouvernement israélien. L’état hébreux distingue deux types de revenus, les « d’actifs » issus directement du travail (le salaire par exemple). Ensuite, les « passifs » proviennent de toute autre source de revenus (rendement locatif, produits financiers etc..). Revenus actifs et passifs sont imposables par tranches qui diffèrent selon le type de revenus.

            Amendement 168 Israel

            L’amendement 168 et les conventions fiscales

            L’État hébreux a modifié la fiscalité des nouveaux immigrants en votant l’amendement 168 en 2008. Cet amendement s’appelle loi « Milchan ».

            Dispositif fiscal pour inciter les juifs en diaspora à faire leur alyah.

            Et permet aux Olim Hadashim de ne pas procéder à une déclaration d’impôts.

            Mais en sus d’être exonérés d’imposition en Israël sur tous les revenus issus de l’étranger pendant 10 ans après la date d’alyah. Perçue par certains comme une incitation à l’alyah à des fins plus fiscales que patriotiques, cette loi a valu à l’État d’Israël le statut de paradis fiscal le plus généreux.

            Nouvelles normes internationales

            Aussi, en matière de transparence fiscale permettent aujourd’hui à Israël de jouer la carte de la coopération. Et ce grâce à l’échange automatique d’informations instauré par l’OCDE. La dessus, la France et Israël ont signé à Jérusalem le 31/07/1995 une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions, de prévenir l’évasion et la fraude fiscale. Un citoyen français qui décide de s’installer en Israël, sera donc redevable de ses impôts en Israël et non plus en France.

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