Cours et change Shekel Euro

Décider de s’installer en Israël est souvent le fruit d’une longue réflexion et comme toute expatriation la Alyah suppose un lourd travail de préparation avant l’arrivée en Israël et de s’installer définitivement.
Une bonne gestion de son patrimoine en vue d’une Alyah se révèle alors crucial pour protéger ses acquis lors d’une migration. Diverses stratégies seront donc mises en place à cet effet. On notera que la devise monétaire joue un rôle primordial dans cette problématique, et plus précisément le cours du change Euro Shekel.
Dès l’arrivée en Israël, on devra prendre en compte ce paramètre dans des choix essentiels tels que l’achat de sa résidence principale, voiture etc…
Il sera indispensable d’effectuer le tri dans ses placements immobiliers et financiers, et de clairement identifier ceux qu’il est préférable de vendre ou de garder, et surtout à quel moment effectuer les transactions.
Le change aura un impacte direct sur la migration des épargnes accumulées, ainsi que les revenus futurs en euro si des placements sont toujours en cours en France et en Europe. Beaucoup de français percevront toujours leurs salaires en euro même plusieurs années après leur Alyah, il sera encore plus difficile d’échapper aux contraintes des fluctuations du change euro shekel. En effet leur argent sera quotidiennement utilisé en shekel.

Le shekel a pour racine étymologique « peser » en hébreu, c’était une unité de poids d’argent utilisée par les hébreux dans la bible. Cette monnaie est créée en Israël en 1980, elle succède à la Livre Israélienne. Le premier Shekel sera un échec, notamment à cause de l’hyperinflation subit dans le pays durant les années 80.
Un nouveau Shekel Ils sera alors mis en place en 1986, équivalant à 1000 anciens Shekalim. C’est le Shekel que l’on connait aujourd’hui. Il est divisé en 100 sous unités, les Agouroth.
Il faut noter que le Shekel est une devises flottante depuis 2003 et totalement échangeable dans le monde depuis seulement 2006.
Depuis sa mise en circulation et la crise économique des années 80, la Banque d’Israël et le gouvernement Israélien ont lancé une série de réformes fiscales de façon à stabiliser le Shekel, avec succès : le Shekel vaut aujourd’hui plus de 20% de la valeur qu’il avait dans les années 2000.
Les changes du shekel par rapport aux principales devises dans le monde sont devenus remarquables : 3,54 shekel pour un dollar, 3,97 pour un euro et 4,42 pour une livre sterling. le shekel se positionne alors comme l’une des monnaies les plus puissantes et stables du monde. La Banque d’Israël tente même de freiner la tendance en achetant des dollars.
Les grands gagnants sont les personnes ayants des revenus en shekel qui voyagent à l’étranger ainsi que tous ceux qui achètent des marchandises importées. A l’inverse les exportateurs sont durement touchés.

Lorsque l’Euro Eur est introduit en 2002, le taux de change varie entre 3,5 et 4 Shekalim pour 1 Euro. l’Euro connaitra alors une progression jusqu’à atteindre un maximum de 5,9633 Shekalim pour 1 Euro en 2005.
S’il faut attendre 2009 pour repasser sous la barre des 5 Shekalim pour 1 Euro, il oscillait encore autour de cette même valeur avant 2015, où il se situe désormais autour de 4 Shekalim pour 1 Euro.

Toutes ces fluctuations nous font prendre conscience de l’importance du moment choisi pour faire monter ses capitaux de France en Israël. Une question qui s’inscrit dans un ensemble de problématiques tels que la fiscalité ou la bonne mise en place d’un héritage. Il est donc nécessaire de bien être accompagné lors de la migration de son patrimoine en Israël.

Herez est aussi présent en Israel et par définition est au cœur de la gestion de l’ensemble des enjeux patrimoniaux et fédère un réseau d’experts francophones et indépendants capables de fournir un conseil couvrant tous les aspects de l’expatriation en Israël.

Gestion Assurance

GÉREZ SON PATRIMOINE, C’EST VOIR AU DELÀ DU SIMPLE PLACEMENT

La gestion de patrimoine ne se limite pas à sélectionner des placements rentables sur lesquels investir son épargne. L’ambition visée se place au carrefour de nombreuses expertises (civiles, fiscales, financières, immobilières…) indispensables à la mise en place de solutions patrimoniales adaptées au profil de chacun. Celui-ci nécessite de définir ses objectifs (protection du conjoint, transmission, revenus complémentaires) et ses priorités.

Bien identifiés, ils appellent des solutions sur mesure qui doivent être suffisamment flexibles pour s’adapter aux changements dans l’environnement économique, familial et personnel. À l’inverse, les solutions bricolées au dernier moment sont souvent lourdes de conséquences. On le voit trop souvent sur le plan fiscal, faute d’avoir adopté la bonne organisation.
Ce constat est d’autant plus fort dans un contexte d’Alyah où la complexité des réglementations brouille encore un peu plus l’identification des solutions appropriées.

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FOCUS sur les contrats d’assurance-vie israéliens

En Europe, et tout particulièrement en France, on a coutume de gérer son capital à travers des contrats d’assurance-vie. En Israël, le schéma existe aussi, mais les critères de choix de la compagnie, des contrats et des supports de placements sont très différents.

Les acteurs assurantiels israéliens sont au centre du système d’épargne et de retraite privée et publique. Plus de 7 milliards d’euros sont collectés chaque année sur les différents métiers (Harel : 1 milliard de Shekels par mois de collecte).
Israël figure parmi les 15 premiers pays de l’OCDE en termes de pénétration de marché assurantielle. Ainsi, on compte 200 milliards de shekels d’actifs sous gestion pour Harel, 210 pour Migdal, 100 pour HAphenix, 170 pour CLAL et 70 Mds pour Menora.
Les assurances connaissent une forte accélération de leur activité depuis 2010, sur le secteur de la gestion de l’épargne. Elles constituent des partenaires de choix du gouvernement pour les grandes opérations d’infrastructures du pays (Kvish 6, projets de désalinisation, etc…) et reflètent le dynamisme de l’économie israélienne.
Parmi les classes d’actifs, nous retrouvons les actions Israéliennes et/ou étrangères, les obligations d’entreprises Israéliennes et/ou étrangères (cotées ou non), les obligations d’États, le financement et détention d’immobilier en Israel et à l’étranger, les projets d’infrastructures et non cotés.

Très prisés par une clientèle patrimoniale désireuse de réduire ses risques au maximum dans ses placements tout en assurant un niveau de performance convenable, les contrats assurance-épargne israéliens constituent une véritable alternative à l’univers bancaire avec une fiscalité identique à celle d’un compte-titres traditionnel.

Sur un plan financier, l’assurance-épargne israélienne est une enveloppe bénéficiant de tous les éléments pour construire une allocation diversifiée correspondant au niveau de risque souhaité : fonds d’investissements, actions au large choix géographique, obligations gouvernementales ou entreprises, ou encore infrastructures israéliennes (autoroutes, centrales électriques, etc.).

Les compagnies israéliennes proposent des allocations combinant les différents supports entre eux, permettant aisément de répondre aux soucis des nouveaux immigrants ou des résidents français souhaitant gérer leurs actifs financiers en Israël. C’est en effet un outil parfaitement adapté à leurs besoins, qu’il s’agisse de la gestion d’une épargne très prudente – et rapidement disponible en cas de nécessité – ou d’une gestion avec un horizon à plus long terme avec les risques et rendements associés. Le choix de l’allocation dépendra donc de l’analyse précise du profil de risque, des performances escomptées et de la durée de l’investissement. En plus, des arbitrages pourront être effectués à tout moment pour optimiser le couple rendement/risque et ce, sans incidence sur la situation fiscale du contrat et de son souscripteur.

Autre atout d’un point de vue patrimonial, la compagnie elle-même et les établissements de crédits israéliens peuvent, sous certaines conditions, prendre en gage (nantissement) la police d’assurance pour garantir l’obtention d’un prêt (immobilier par exemple). Cette solution évite d’effectuer des retraits sur le portefeuille, source éventuelle de fiscalité, et permet à l’épargne de continuer à fructifier jusqu’au remboursement du prêt.

Comment mettre en place ce type de placements pour son patrimoine ?

Avec l’implantation d’HEREZ en Israël, nous avons la possibilité d’offrir ce type de services et produits grâce aux nombreux partenariats de qualité signés.
Le premier rendez-vous est primordial afin de comprendre et analyser les enjeux de votre patrimoine au fil des années. Ainsi, nos équipes expérimentées en Israël étudieront votre situation patrimoniale avant toute préconisation d’investissements.
Enfin, nos valeurs en termes d’éthique et de transparence permettent à nos clients d’obtenir un accompagnement sur mesure dans la durée tant en France qu’en Israël.

Alyah et Patrimoine

Décider de s’installer en Israël est souvent le fruit d’une longue réflexion et comme toute expatriation la Alyah suppose un lourd travail de préparation avant l’arrivée en Israël et l’installation définitive. Choix du quartier d’habitation, de l’école des enfants, de la banque, des opérateurs téléphoniques, toutes ces questions sont autant de sujets d’anxiété qu’il est essentiel d’anticiper avant le départ. L’agence juive aide et conseille les « Olim Hadashim » dans leur projet d’installation dans le pays.

Derrière le fantasme d’une nouvelle immigration en Israël supposée simple, la réalité peut s’avérer bien différente. Le manque d’anticipation est la cause des principaux écueils subis. La stratégie patrimoniale est souvent un sujet secondaire en comparaison avec la reconstruction du cadre de vie et l’éducation des enfants alors que ses enjeux sont primordiaux.

La gestion de patrimoine ne se limite pas à sélectionner des placements rentables sur lesquels investir son épargne. Hélas, trop souvent sont passées sous silence les questions civiles liées au contrat de mariage ou à la rédaction d’un testament pour mieux protéger le conjoint ou les enfants.

L’expérience montre que pour se donner toutes les chances de réussir son Alyah, ces questions ne doivent pas être éludées. L’approche doit au contraire être globale et engagée le plus tôt possible pour permettre la mise en place d’une stratégie d’investissement et d’optimisation des conséquences financières et fiscales liées à la mobilité internationale.

Dans tous les cas, mettre en place une stratégie pour protéger sa famille en cas de décès est primordial.

Le choix d’emplacement de la résidence fiscale et des biens aura un impact sur le déroulement de la transmission.

Une bonne réflexion et organisation en amont est de mise pour établir différents scenarios et mettre en avant les meilleures options.

Il est également indispensable d’effectuer le tri dans ses placements immobiliers et financiers, et de clairement identifier ceux qu’il est préférable de vendre ou de garder au regard de la convention fiscale liant la France à Israël. Il faut bien sûr ajouter à cela les règles relatives aux nouveaux immigrants.

Les Olim Hadashim ont l’avantage de bénéficier d’une exonération de paiement d’impôt sur les revenus provenant de l’étranger pour une période de dix ans.

Cette exonération d’impôt s’applique sur les revenus passifs (dividendes, intérêts, revenus fonciers, royalties, pensions), les plus-values, les revenus commerciaux et les salaires / revenus issus d’activités de nature indépendante.

Les conditions actuelles, qui se caractérisent notamment par une absence de rémunération des placements monétaires et par une fiscalité française lourde, obligent à effectuer ce travail préalable de réflexion. Celui-ci nécessite de définir ses objectifs et ses priorités : protection du conjoint, construction d’une épargne long terme, revenus complémentaires, préparation de la retraite.

Bien identifiés, ils appellent des solutions sur mesure qui doivent être suffisamment flexibles pour s’adapter aux changements dans l’environnement économique, familial et personnel.

À l’inverse, certaines décisions peu réfléchies et prises de manière hâtive sont souvent lourdes de conséquences.

 

Que ce soit dans des actions de sociétés, de l’épargne assurantielle ou de l’immobilier, les possibilités d’investissements en Israël sont vastes.

On y trouve un système d’investissement libéral, et la majorité des activités sont ouvertes aussi bien aux investisseurs nationaux qu’étrangers.

Il convient d’envisager les différents modes d’investissement dans cet environnement.

INVESTIR DANS DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES

INVESTIR DANS DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES

Les entreprises israéliennes, notamment dans la haute technologie et les start-ups, attirent de plus en plus d’investisseurs internationaux du fait de leurs performances.
Le TA-125, indice boursier qui regroupe les 125 sociétés dont les capitalisations sont les plus élevées à la bourse de Tel-Aviv, a augmenté de près de 10% en un an (dec. 2017 – dec. 2018). Il a surperformé ses homologues européens et américains ; l’EURO STOXX 5O a vu une baisse de 12% et le S&P 500, une hausse de 1% dans le même temps.
Les opportunités d’investissements sont larges. Il est possible d’acheter des actions de multinationales telles Teva, Elbit Systems ou Sodastream mais aussi d’investir dans des start-ups ou d’autres sociétés non cotées dont le potentiel d’évolution est bien plus élevé.
Il existe également des fonds équivalents aux OPCVM françaises qui peuvent être achetés au moyen d’un compte-titres israélien.
Cependant, les risques inhérents à ce type d’investissements nécessitent de faire appel à un professionnel qui en maitrise tous les rouages.
En ce qui concerne l’imposition sur la plus-value d’un placement financier présent dans un compte-titres israélien, elle s’élève à 25%.
Pour un Olé Hadash, tout revenu provenant de l’étranger est exonéré d’impôt pendant dix ans ; les titres étrangers ne seront pas soumis à l’imposition sur la plus-value dans ce cas.

L’ASSURANCE ÉPARGNE

  • En Europe, et tout particulièrement en France, il peut être plus avantageux de gérer tout ou partie de son capital au moyen de l’assurance-vie.
    En Israël, ce schéma existe aussi mais les critères de choix des supports de placements sont différents.
    Les contrats d’assurance épargne israéliens constituent une alternative à la gestion bancaire avec une fiscalité identique. Ils ont une attractivité particulière auprès des investisseurs désireux de réduire les risques au sein de leurs placements tout en assurant un niveau de performance convenable.
    Ce type d’épargne permet de diversifier les investissements dans l’économie israélienne ; toutes les classes d’actifs nécessaires à la construction d’une allocation diversifiée s’y retrouvent selon le niveau de risque souhaité.
    La fiscalité de ce type d’investissement est similaire à celle d’un compte-titres israélien. L’imposition sur la plus-value s’élève à 25% au moment du rachat.

INVESTIR DANS L’IMMOBILIER EN ISRAËL
Placements immobiliers à Tel Aviv et Jérusalem

INVESTIR DANS L’IMMOBILIER EN ISRAËL

Valeur refuge par excellence, l’investissement immobilier reste incontournable.
Depuis 15 ans, les prix sont en hausse en Israël. Tout particulièrement à Tel-Aviv où les biens ont vu une augmentation proche de 100%.
Il y a la possibilité d’acquérir des biens en VEFA (Vente en état futur d’achèvement). Le promoteur a besoin de liquidités pour poursuivre la construction et l’acheteur qui a pour contrainte de recevoir l’appartement à une date future l’achètera à moindre coût.
Acheter des biens immobiliers dans un immeuble éligible au Tama 38 est une alternative qui permettra de profiter d’une importante plus-value.

Dans le cadre d’une acquisition de bien immobilier en Israël (résidence, bureau, terrain), des taxes au moment de l’achat sont appliquées.

Lors de l’achat d’une résidence, les taux applicables pour les droits de mutation à l’achat varient de 0% à 10%. Ce taux dépendra du prix du bien immobilier, du nombre d’appartements que l’acheteur détient en Israël, s’il est résident israélien ou non par exemple.
En effet, la taxation sera plus sévère d’une part pour les résidents étrangers et d’autre part pour les israéliens faisant l’acquisition d’un deuxième bien.
En ce qui concerne l’achat d’un bureau ou d’un terrain, l’acheteur sera taxé à hauteur de 6%.
Dans le cadre d’un investissement locatif, il faut prendre en compte l’imposition sur les revenus fonciers.
Dans le cas général au moment de la revente du bien, la plus-value à la revente d’une propriété immobilière effectuée par un particulier est de 25%.
S’il s’agit de la résidence principale d’un résident fiscal israélien, l’impôt est exonéré.

Pour un profil d’acheteur plus professionnel et axé sur l’investissement, la possibilité de participer à des club deals existe ; ceux-ci proposent de financer des projets immobiliers au côté de promoteurs et assurent des rendements élevés dans des localisations à fort potentiel avec des conditions fiscales optimisées.

Pour plus de détails sur l’investissement immobilier en Israël, un article y est spécialement dédié : « L’immobilier en Israël ».

Quels que soient les risques et les contraintes administratives, les investissements qui assurent un haut rendement sont nombreux et le maître mot reste la diversification de la sélection. La complexité des montages fait que le recours à un professionnel est indispensable avant de se lancer dans une quelconque démarche.
L’équation patrimoniale reste une problématique d’organisation assez complexe pour laquelle seul un spécialiste peut conseiller. Pour les familles françaises habituées aux services des standards européens ce sujet est souvent source d’incompréhension et de déception.

Dans le cadre de leur alyah et pour répondre aux complexités réglementaires qui parfois brouillent l’identification des solutions appropriées, les nouveaux immigrants auront comme premier réflexe naturel de s’adresser à des francophones installés localement.
Herez est par définition au cœur de la gestion de l’ensemble des enjeux patrimoniaux et fédère un réseau d’experts francophones et indépendants capables de fournir un conseil couvrant tous les aspects de l’expatriation en Israël.
Sur le plan de l’investissement et grâce à son indépendance capitalistique et à sa flexibilité, la société a une grande capacité à sélectionner les meilleurs placements du marché.