Alyah et Patrimoine

Décider de s’installer en Israël est souvent le fruit d’une longue réflexion et comme toute expatriation la Alyah suppose un lourd travail de préparation avant l’arrivée en Israël et l’installation définitive. Choix du quartier d’habitation, de l’école des enfants, de la banque, des opérateurs téléphoniques, toutes ces questions sont autant de sujets d’anxiété qu’il est essentiel d’anticiper avant le départ. L’agence juive aide et conseille les « Olim Hadashim » dans leur projet d’installation dans le pays.

Derrière le fantasme d’une nouvelle immigration en Israël supposée simple, la réalité peut s’avérer bien différente. Le manque d’anticipation est la cause des principaux écueils subis. La stratégie patrimoniale est souvent un sujet secondaire en comparaison avec la reconstruction du cadre de vie et l’éducation des enfants alors que ses enjeux sont primordiaux.

La gestion de patrimoine ne se limite pas à sélectionner des placements rentables sur lesquels investir son épargne. Hélas, trop souvent sont passées sous silence les questions civiles liées au contrat de mariage ou à la rédaction d’un testament pour mieux protéger le conjoint ou les enfants.

L’expérience montre que pour se donner toutes les chances de réussir son Alyah, ces questions ne doivent pas être éludées. L’approche doit au contraire être globale et engagée le plus tôt possible pour permettre la mise en place d’une stratégie d’investissement et d’optimisation des conséquences financières et fiscales liées à la mobilité internationale.

Dans tous les cas, mettre en place une stratégie pour protéger sa famille en cas de décès est primordial.

Le choix d’emplacement de la résidence fiscale et des biens aura un impact sur le déroulement de la transmission.

Une bonne réflexion et organisation en amont est de mise pour établir différents scenarios et mettre en avant les meilleures options.

Il est également indispensable d’effectuer le tri dans ses placements immobiliers et financiers, et de clairement identifier ceux qu’il est préférable de vendre ou de garder au regard de la convention fiscale liant la France à Israël. Il faut bien sûr ajouter à cela les règles relatives aux nouveaux immigrants.

Les Olim Hadashim ont l’avantage de bénéficier d’une exonération de paiement d’impôt sur les revenus provenant de l’étranger pour une période de dix ans.

Cette exonération d’impôt s’applique sur les revenus passifs (dividendes, intérêts, revenus fonciers, royalties, pensions), les plus-values, les revenus commerciaux et les salaires / revenus issus d’activités de nature indépendante.

Les conditions actuelles, qui se caractérisent notamment par une absence de rémunération des placements monétaires et par une fiscalité française lourde, obligent à effectuer ce travail préalable de réflexion. Celui-ci nécessite de définir ses objectifs et ses priorités : protection du conjoint, construction d’une épargne long terme, revenus complémentaires, préparation de la retraite.

Bien identifiés, ils appellent des solutions sur mesure qui doivent être suffisamment flexibles pour s’adapter aux changements dans l’environnement économique, familial et personnel.

À l’inverse, certaines décisions peu réfléchies et prises de manière hâtive sont souvent lourdes de conséquences.

 

Que ce soit dans des actions de sociétés, de l’épargne assurantielle ou de l’immobilier, les possibilités d’investissements en Israël sont vastes.

On y trouve un système d’investissement libéral, et la majorité des activités sont ouvertes aussi bien aux investisseurs nationaux qu’étrangers.

Il convient d’envisager les différents modes d’investissement dans cet environnement.

INVESTIR DANS DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES

INVESTIR DANS DES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES

Les entreprises israéliennes, notamment dans la haute technologie et les start-ups, attirent de plus en plus d’investisseurs internationaux du fait de leurs performances.
Le TA-125, indice boursier qui regroupe les 125 sociétés dont les capitalisations sont les plus élevées à la bourse de Tel-Aviv, a augmenté de près de 10% en un an (dec. 2017 – dec. 2018). Il a surperformé ses homologues européens et américains ; l’EURO STOXX 5O a vu une baisse de 12% et le S&P 500, une hausse de 1% dans le même temps.
Les opportunités d’investissements sont larges. Il est possible d’acheter des actions de multinationales telles Teva, Elbit Systems ou Sodastream mais aussi d’investir dans des start-ups ou d’autres sociétés non cotées dont le potentiel d’évolution est bien plus élevé.
Il existe également des fonds équivalents aux OPCVM françaises qui peuvent être achetés au moyen d’un compte-titres israélien.
Cependant, les risques inhérents à ce type d’investissements nécessitent de faire appel à un professionnel qui en maitrise tous les rouages.
En ce qui concerne l’imposition sur la plus-value d’un placement financier présent dans un compte-titres israélien, elle s’élève à 25%.
Pour un Olé Hadash, tout revenu provenant de l’étranger est exonéré d’impôt pendant dix ans ; les titres étrangers ne seront pas soumis à l’imposition sur la plus-value dans ce cas.

L’ASSURANCE ÉPARGNE

  • En Europe, et tout particulièrement en France, il peut être plus avantageux de gérer tout ou partie de son capital au moyen de l’assurance-vie.
    En Israël, ce schéma existe aussi mais les critères de choix des supports de placements sont différents.
    Les contrats d’assurance épargne israéliens constituent une alternative à la gestion bancaire avec une fiscalité identique. Ils ont une attractivité particulière auprès des investisseurs désireux de réduire les risques au sein de leurs placements tout en assurant un niveau de performance convenable.
    Ce type d’épargne permet de diversifier les investissements dans l’économie israélienne ; toutes les classes d’actifs nécessaires à la construction d’une allocation diversifiée s’y retrouvent selon le niveau de risque souhaité.
    La fiscalité de ce type d’investissement est similaire à celle d’un compte-titres israélien. L’imposition sur la plus-value s’élève à 25% au moment du rachat.

INVESTIR DANS L’IMMOBILIER EN ISRAËL
Placements immobiliers à Tel Aviv et Jérusalem

INVESTIR DANS L’IMMOBILIER EN ISRAËL

Valeur refuge par excellence, l’investissement immobilier reste incontournable.
Depuis 15 ans, les prix sont en hausse en Israël. Tout particulièrement à Tel-Aviv où les biens ont vu une augmentation proche de 100%.
Il y a la possibilité d’acquérir des biens en VEFA (Vente en état futur d’achèvement). Le promoteur a besoin de liquidités pour poursuivre la construction et l’acheteur qui a pour contrainte de recevoir l’appartement à une date future l’achètera à moindre coût.
Acheter des biens immobiliers dans un immeuble éligible au Tama 38 est une alternative qui permettra de profiter d’une importante plus-value.

Dans le cadre d’une acquisition de bien immobilier en Israël (résidence, bureau, terrain), des taxes au moment de l’achat sont appliquées.

Lors de l’achat d’une résidence, les taux applicables pour les droits de mutation à l’achat varient de 0% à 10%. Ce taux dépendra du prix du bien immobilier, du nombre d’appartements que l’acheteur détient en Israël, s’il est résident israélien ou non par exemple.
En effet, la taxation sera plus sévère d’une part pour les résidents étrangers et d’autre part pour les israéliens faisant l’acquisition d’un deuxième bien.
En ce qui concerne l’achat d’un bureau ou d’un terrain, l’acheteur sera taxé à hauteur de 6%.
Dans le cadre d’un investissement locatif, il faut prendre en compte l’imposition sur les revenus fonciers.
Dans le cas général au moment de la revente du bien, la plus-value à la revente d’une propriété immobilière effectuée par un particulier est de 25%.
S’il s’agit de la résidence principale d’un résident fiscal israélien, l’impôt est exonéré.

Pour un profil d’acheteur plus professionnel et axé sur l’investissement, la possibilité de participer à des club deals existe ; ceux-ci proposent de financer des projets immobiliers au côté de promoteurs et assurent des rendements élevés dans des localisations à fort potentiel avec des conditions fiscales optimisées.

Pour plus de détails sur l’investissement immobilier en Israël, un article y est spécialement dédié : « L’immobilier en Israël ».

Quels que soient les risques et les contraintes administratives, les investissements qui assurent un haut rendement sont nombreux et le maître mot reste la diversification de la sélection. La complexité des montages fait que le recours à un professionnel est indispensable avant de se lancer dans une quelconque démarche.
L’équation patrimoniale reste une problématique d’organisation assez complexe pour laquelle seul un spécialiste peut conseiller. Pour les familles françaises habituées aux services des standards européens ce sujet est souvent source d’incompréhension et de déception.

Dans le cadre de leur alyah et pour répondre aux complexités réglementaires qui parfois brouillent l’identification des solutions appropriées, les nouveaux immigrants auront comme premier réflexe naturel de s’adresser à des francophones installés localement.
Herez est par définition au cœur de la gestion de l’ensemble des enjeux patrimoniaux et fédère un réseau d’experts francophones et indépendants capables de fournir un conseil couvrant tous les aspects de l’expatriation en Israël.
Sur le plan de l’investissement et grâce à son indépendance capitalistique et à sa flexibilité, la société a une grande capacité à sélectionner les meilleurs placements du marché.