Le Forum du Patrimoine à Tel-Aviv – Avant/après le 7 octobre

Le traditionnel Forum du Patrimoine organisé par Herez Israël s’est tenu le 7 juillet 2024 à la Bourse de Tel-Aviv.

Rendez-vous incontournable des investisseurs à Tel-Aviv

Le Forum du patrimoine est un évènement organisé annuellement à Tel-Aviv par le cabinet de conseil en investissement Herez Israël, filiale telavivienne de Maison Herez. Il propose aux particuliers francophones un accès privilégié à des expert(e)s qualifiés présents en Israël et à des thématiques patrimoniales d’actualité.

L’édition 2024, sous l’égide de la CCIIF Chambre de Commerce et d’Industrie Israël France, a réuni près de 150 personnes à la Bourse de Tel-Aviv.

💡Le thème, spécial cette année, invite à une réflexion profonde sur les événements et les changements significatifs qui ont eu lieu en Israël et dans le monde neuf mois après le 7 octobre.

Quels impacts cette date a eu sur la société israélienne ? Les speakers ont pu partager leurs analyses sur l’environnement économique, financier et juridique avant et après le 7 octobre, ainsi que ses implications pour les investisseurs et les marchés. Voici un récapitulatif de la soirée ci-dessous.

 

Tsahi Halevi, la guest star de l’édition 2024 du forum du patrimoine

Cette soirée de conférences autour de l’investissement a été inaugurée par l’artiste israélien Tsahi Halevi. L’acteur et musicien a répondu, en français, aux questions d’Ethan Sagroun. Il a retracé son service militaire dans l’unité spéciale « Mistaravim » en tant que hayal boded et sa carrière artistique notamment dans la série israélienne Fauda. Tsahi Halevi a de plus partagé sa vision du pays et souligné l’importance de l’unité du peuple Juif.

Le programme du Forum du Patrimoine

Plusieurs experts ont pris la parole pour décrypter le marché israélien après un buffet dinatoire :
  • Julien Roitman, président de la Chambre de Commerce Israël-France a parlé du rôle de la Chambre. Celle-ci promeut l’image de la France et son attractivité économique auprès d’Israël et vice-versa. Elle aide également les entreprises à développer leur business.

 

  • Moshe Assuline, expert comptable et fondateur d’Assuline & co est revenu sur l’environnement financier et fiscal après le 7 octobre. Différents sujets ont été évoqués comme l’acquisition d’un bien en Israël par une société étrangère et optimisation de financement ainsi que des nouvelles directives fiscales.

 

  • Ohad Rozen, fondateur de Reality Group. Le leader des fonds immobiliers en Israël est venu exceptionnellement nous parler de son activité. Entre des éléments macro économiques immobiliers et quelques exemples de projets réalisés. Leur stratégie est, pour rappel, d’exploiter au maximum le potentiel de biens immobiliers en changeant l’utilisation du bien. Ils collaborent de plus étroitement avec les autorités locales pour contribuer au développement urbain des villes.

 

  • Nathan Vatine, avocat francophone du cabinet Vatine Cohen à Césarée. La conférence a débuté par l’activité de l’association Keren Or Caesaria qui vient en aide particulièrement aux soldats depuis le 7 octobre. Après un point économique et immobilier, Nathan Vatine a développé les caractéristiques d’un projet situé à Or Yam, nouveau quartier résidentiel à proximité du golf de Césarée.

 

  • Enfin, Laurent Perez, directeur général de Herez Israël. Il a proposé un état des lieux de l’environnement économique en Israël en comparant quelques fondamentaux avant et après le 7 octobre. Le pays est à l’aube d’un nouveau cycle durable qui sera témoin de fortes vagues d’alyadont on observe aujourd’hui les prémisses. La High Tech reste également un moteur de l’économie en Israël envers lequel le monde a confiance. Laurent Perez a poursuit par un état des lieux de l’immobilier. Pour finir par un exemple de stratégie d’investissement pour des époux souhaitant des revenus complémentaires et protéger leurs enfants.

Conclusion

Nous tenions à remercier chaleureusement nos éminents speakers qui ont partagé leurs expertises. Nous remercions vivement nos invités ainsi que nos partenaires pour ce moment de réflexions stimulantes.

Herez Israël reste disponible si vous souhaitez prendre rendez-vous, sans engagement, pour vous conseiller dans vos problématiques patrimoniales.

Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

 

Achevé de rédiger le 21 juillet 2024.

Ê T R E – R A P P E L É ?

 

    Nathan Vatine : encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales

    Originaire de Nice, Nathan Vatine est un avocat indépendant depuis 1980 en Israël. Implanté à Césarée, son cabinet est spécialisé dans la fiscalité, l’immobilier et la fiscalité internationale. Engagé pour la communauté, il aide particulièrement les soldats depuis le 7 octobre. Nathan Vatine a fait partie des speakers de notre traditionnel forum du patrimoine le 7 juillet dernier à Tel-Aviv.

    Vous avez étudié en France et détenez plusieurs diplômes. Pourquoi avoir finalement choisi Israël ?

    Je suis né à Nice et j’ai obtenu un DEA en droit international public et privé, une maitrise de droit général et de droit public, une maitrise en sciences économiques ainsi qu’un certificat d’études fiscales internationales. J’ai effectivement choisi Israël, le jour de l’opération Entebbe. La réaction de la France, qui regrettait seulement les morts ougandais, m’avait alors extrêmement déçu. Ce n’est pas sans rappeler ce que nous traversons aujourd’hui. J’ai donc fait mon alya très jeune. J’ai passé les équivalences d’avocat en Israël pour devenir indépendant rapidement, depuis 1980.

    Quelles sont les spécialités du cabinet Vatine Cohen ?

    Nous sommes spécialisés dans l’immobilier, la fiscalité immobilière et la fiscalité internationale. Nous maîtrisons notamment les conventions bilatérales afin d’éviter la double imposition. Nous mettons ainsi en place des montages pour optimiser la fiscalité de nos clients sur leurs revenus en Israël et à l’étranger. Nous nous occupons également de successions, étant notaire.

    « Il faut encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales. »

    Quels sont les grands défis auxquels le secteur de l’immobilier doit aujourd’hui répondre ?

    Actuellement, l’antisémitisme fait rage dans le monde. Si l’on rajoute à cela les récentes élections françaises et les prochaines élections aux Etats-Unis, le grand défi serait de proposer des solutions à nos frères de diaspora pour avoir un pied à terre en Israël. Il faut en effet encourager l’installation en Israël, à travers par exemple des constructions fiscales pour leur éviter la taxe d’enregistrement de 8%. Je pense que venir ici est un acte de solidarité et un acte averti pour assurer son avenir et celui de ses enfants. C’est le moment pour le faire car les prix risquent de s’envoler dans quelques mois et le shekel est encore relativement bas. Les prix immobiliers n’ont presque pas baissé pendant la guerre, ce qui est exceptionnel. Nous avons de l’autre côté une baisse des constructions, une augmentation des coûts de construction et une forte demande intérieure et extérieure.

    7 octobre

    Vous êtes engagé à Césarée dans un projet associatif, pouvez-vous nous en dire plus ?

    Nous avons créé il y a 20 ans une association à Césarée nommée Keren Or Caesaria, en collaboration avec l’association Meir Panim Or-Akiva​, dont le but était de parer au clivage social entre la société aisée de Césarée par rapport à Or Akiva et sa région, en grosse difficulté. Le 7 octobre, nos 600 volontaires étaient prêts à répondre aux besoins des soldats. Nous avons récemment lancé un nouveau projet, « Yad Haim » qui propose un prêt d’équipements réutilisables aux réservistes.

    Vous avez également une activité immobilière.

    immobilier Israël

    Oui, j’ai été contacté par la maison Herez pour ce projet que j’ai étudié et que je soutiens. Il s’agit d’un projet exceptionnel dans le nouveau quartier d’Or Yam, près du golf de Césarée. Il s’agit de 3 immeubles de 17 étages dont la livraison est prévue dans 3 ans. Nous vous invitons à nous contacter via le formulaire ci-dessous pour en parler plus en détails.

    Interview réalisée le 09 juillet 2024

     

    Ê T R E – R A P P E L É ?

     

      Le Forum du Patrimoine à Jérusalem – Un nouveau cycle d’opportunités

      Le traditionnel Forum du Patrimoine organisé par Herez Israël s’est exporté pour la deuxième fois à Jérusalem, le 19 mai dernier au Musée d’Israël.

      A la rencontre de Jérusalem

      Le Forum du patrimoine est un évènement organisé annuellement à Tel-Aviv par le cabinet de conseil en investissement Herez Israël. Il propose aux particuliers francophones un accès privilégié à des expert(e)s qualifiés présents en Israël et à des thématiques patrimoniales d’actualité. Rendez-vous annuel incontournable à Tel-Aviv depuis l’origine de la filiale telavivienne de Maison Herez, le forum s’est exporté pour la deuxième fois à Jérusalem cette année, après avoir fait un tour à Raanana et Netanya.

      Près de 100 personnes se sont ainsi réunies le 19 mai dernier, au Modern Restaurant du Musée d’Israël.

       

      Un nouveau cycle d’opportunités en Israël

      Cette soirée de conférences autour de l’investissement a été inaugurée par Dr Emmanuel Navon, CEO d’Elnet Israël. Le thème était : « un nouveau cycle d’opportunités ». Israël a par le passé fait preuve de résilience. Le pays est en effet doté de forts leviers de croissance que nous avons mis en avant au cours de la soirée. Plusieurs experts ont pris la parole pour décrypter le marché israélien après un buffet dinatoire. L’occasion pour eux de prodiguer des conseils aux particuliers familiers avec le monde de l’investissement et d’échanger avec eux. Optimisations et montages immobiliers, classes d’actifs à privilégier dans ce contexte ou encore les nuances des contrats d’assurance…

       

      Retour en images de cet évènement par la journaliste Jennifer Hassan-Smith et i24NEWS.

      Le programme

      Emmanuel Navon a introduit la soirée en expliquant que l’économie israélienne allait rebondir à la condition que le prochain gouvernement s’attaque aux causes des coûts élevés. Il faut également selon lui mettre en œuvre une réforme judiciaire équilibrée soutenue par une large majorité d’Israéliens et adopter une législation qui appliquera le devoir militaire à tous les citoyens israéliens.

      Benjamin Berros, fondateur de 2be finance, cabinet de courtage en assurances, est revenu sur les différentes optimisations possibles sur les contrats d’assurance, notamment prendre un crédit collatéral grâce à sa police d’épargne jusqu’à 80% du montant placé.

      Ensuite, une table ronde réunissant Tsionna Berros, directrice d’agence – banque privée internationale francophone Mizrahi Tefahot et Moshe Assuline, expert-comptable et fondateur du cabinet Assuline & co, s’est concentrée sur l’acquisition immobilière via une société. Si ce dispositif se distingue de la SCI en France, il présente plusieurs avantages.

      Enfin, Laurent Perez, directeur général de Herez Israël, a comparé l’environnement avant et après le 7 octobre. Inflation, prévisions du PIB, chômage… De forts leviers de croissance existent en Israël. La crise majeure actuelle a permis une prise de conscience collective qu’il n’y a pas d’autre endroit comme Israël. Le monde ne peut de plus pas se passer de la matière grise d’Israël.​

      Loin d’être la fin du monde, nous sommes à l’aube d’un nouveau cycle durable​. Nous attendons une hausse lente et durable d’alyot pendant les 10 prochaines années, contrairement à l’alya de 2014, avec un fort besoin d’investir en Israël. ​

      Conclusion

      Nous tenions à remercier chaleureusement nos éminents speakers qui ont partagé leurs expertises, nos invités ainsi que nos partenaires pour ce moment inoubliable de rencontres et de réflexions stimulantes.

      Nous restons disponibles si vous souhaitez prendre rendez-vous, sans engagement, pour vous conseiller dans vos problématiques patrimoniales.

      Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

       

      Achevé de rédiger le 3 juin 2024.

      Ê T R E – R A P P E L É ?

       

        Qui est l’investisseur israélien de 2024 ?

        En Janvier 2024, la Bourse de Tel Aviv (Tel Aviv Stock Exchange) a publié les résultats d’une étude concernant l’investisseur israélien type de 2024. Quelles sont ses caractéristiques, ses tendances d’investissement et ses motivations ? Nous vous proposons d’en découvrir les détails dans cet article ainsi qu’un focus Herez sur une classe d’actifs.

         

        La moitié de la population n’investit pas

        Cette étude a été menée par Shiluv par le biais d’une enquête en ligne auprès d’un échantillon national représentatif de la population juive adulte en Israël. La moitié est investisseur actif / ancien investisseur, tandis que l’autre moitié n’investit pas du tout. Par rapport à une précédente enquête de fin 2022, la part des investisseurs actifs a baissé de 4%, passant de 42 à 38%. La grande part des investisseurs actifs a entre 30 et 49 ans (40%), suivis par les jeunes de moins de 29 ans (27%), le reste étant les plus âgés. 57% des investisseurs actifs sont des hommes.

         

        L’investisseur israélien de 2024 est prudent…

        L’investisseur israélien de 2024 fait preuve de prudence et de réflexion avant d’investir, en étant attentif au climat géopolitique et économique d’Israël.

        Plusieurs critères sont importants pour lui. Sur le podium : le niveau de risque faible (67%) en premier, suivi par le track record et les faibles frais (48%). La confiance ne vient qu’en cinquième position. Ils sont tout de même influencés par leurs cercles familial et amical, voire la presse et les sites économiques. Ses décisions sont également motivées par le contexte (changement de gouvernement potentiel, le 7 octobre, réforme judiciaire).

        En conclusion, les facteurs externes et l’environnement sont plus importants pour l’investisseur que les facteurs internes et personnels.

         

        … mais optimiste

        Les investisseurs conservent une foi robuste dans le marché financier et sont prêts à investir plus. Ils anticipent ainsi la réponse positive du marché en cas de changement dans la composition gouvernementale.

        Les deux principaux obstacles à l’investissement sur les marchés de capitaux sont cependant le manque de liquidités disponibles (60%) et la crainte de perdre son argent (environ un tiers). Le manque de temps est également un obstacle tout comme l’incompréhension. La réduction des impôts pourraient les encourager à investir plus. Les investisseurs souhaitent mieux comprendre les placements et s’appuyer sur des sources professionnelles.

        Prendre rendez-vous pour comprendre vos placements

        Une majorité indépendante

        Selon les données, près de 58% gèrent leurs portefeuilles de façon indépendante. 13% choisissent d’être à la fois conseillés et autonomes.

        Les supports privilégiés : les résultats montrent que les plateformes d’investissement bancaire (41%) est le choix privilégié pour la gestion autonome des portefeuilles, suivies par les sociétés de placement (30%) et plateformes de banques d’investissement et conseillers bancaires (24% pour chacun). Les plateformes locales et étrangères de trading en cryptomonnaies atteignent 6%.

         

        L’investisseur israélien est fortement exposé à l’étranger

        Selon les données recueillies, les israéliens détiennent en moyenne 3,4 produits d’investissement. Parmi ces produits, les actions israéliennes sont le produit d’investissement le plus populaire sur le marché des capitaux. En effet, 46 % des investisseurs actifs en gestion autonome ont indiqué qu’ils investissaient dans des actions israéliennes. Cette préférence pour les actions nationales pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment la familiarité avec les entreprises locales, ainsi que la conviction en la résilience et la croissance du marché israélien.

        Cependant, bien que les actions israéliennes soient dominantes, les investisseurs ne se limitent pas uniquement à ce marché. Environ 42 % des portefeuilles des investisseurs autonomes sont constitués d’actions étrangères, démontrant ainsi une diversification géographique dans leurs investissements. Cette diversification est souvent considérée comme une stratégie prudente pour atténuer les risques liés à la concentration excessive sur un seul marché.

        Cette étude révèle cependant un aspect préoccupant : les régulations semblent avantager les investissements étrangers au détriment des investissements en Israël. Les institutions financières locales sont limitées dans leur capacité à facturer des frais de gestion pour les produits indiciels israéliens, alors qu’aucune restriction similaire n’existe pour les produits étrangers. Cette disparité réglementaire risque de pousser les institutions à privilégier les investissements étrangers, ce qui pourrait freiner les investissements en Israël.

         

        Mises à part les actions, l’investisseur israélien opte pour les dépôts bancaires et les obligations

        Une analyse plus approfondie des choix d’investissement révèle également des préférences particulières en matière de produits financiers. En dehors du marché des capitaux, les dépôts bancaires sont le produit d’investissement le plus courant, représentant 46 % des portefeuilles des investisseurs et les investissements en devises étrangères avec 27 % des investisseurs qui y ont alloué des fonds.

        Il faut également noter l’importante part de la cryptomonnaie dans les portefeuilles d’investissement de 11%.

        Prendre rendez-vous

        Secteurs phares : high tech, banques et immobilier

        En première position, sans surprise pour la Scale-up nation, le secteur de la high tech prime dans le portefeuille de l’investisseur israélien autonome (38%), suivi de près par les banques (30%), l’immobilier et la construction (22%), ainsi que les services financiers (19%).

        Cependant, un quart des investisseurs ne sont pas certains des secteurs dans lesquels ils sont investis. Cette incertitude pourrait être attribuée à la complexité croissante du marché financier et à la nécessité pour les investisseurs de mieux comprendre leurs portefeuilles.

         

        Facteurs impactant les décisions d’investissement

        Les décisions d’investissement en Israël sont influencées par une multitude de facteurs, allant des relations personnelles à l’environnement économique global. La liquidité est très importante aux yeux de l’investisseur israélien (60%). Il recherche de bonnes conditions fiscales (35%), et des conseils pertinents pour une meilleure compréhension des produits.

        L’une des conclusions de l’étude est l’importance de la confiance des amis et de la famille : 38% des non investisseurs la citent comme un facteur clé pour entrer sur le marché. Cette confiance est suivie de près par le revenu supplémentaire et les recommandations professionnelles.

        Par ailleurs, les médias économiques ont une influence plus significative que les conseillers bancaires dans la prise de décision d’investissement. Les investisseurs accordent une importance croissante à des facteurs tels que le niveau de risque et la confiance en la gestion de leurs investissements.

        L’intelligence artificielle émerge également comme un outil potentiellement précieux pour la prise de décisions d’investissement, bien que son adoption soit encore relativement faible parmi les investisseurs israéliens.

        En ce qui concerne les événements extérieurs, le changement de gouvernement est perçu comme ayant le plus grand potentiel d’influence sur la disposition à investir (impact positif sur l’investissement pour la plupart) suivi de près par d’autres événements majeurs tels que la situation sécuritaire (impact négatif surtout pour les investisseurs passas) et la réforme juridique (impact négatif surtout pour les investisseurs actifs).

         

        Conclusion

        L’investisseur israélien témoigne d’une confiance solide dans le marché financier, tout en accordant une attention particulière à la sécurité et à l’information. La gestion autonome reste prédominante, bien que de nouveaux entrants optent pour un conseil externe professionnel. La diversification, tant géographique que sectorielle, est une tendance notable, bien que des asymétries réglementaires encouragent les investissements étrangers au détriment des investissements locaux. Les secteurs de la High Tech, des banques et de l’immobilier retiennent particulièrement l’attention des investisseurs. A noter que la volonté d’investir dans l’immobilier chez les investisseurs actifs a diminué de 6% par rapport à l’étude précédente. L’étude conclut que les investisseurs restent optimistes quant à l’avenir. Cependant, des efforts sont nécessaires pour stimuler davantage la confiance des investisseurs et pour exploiter pleinement le potentiel du marché financier israélien.

        Avis Herez. Comment allier protection et marchés financiers ? Focus sur les produits structurés

        Les produits structurés correspondent aux besoins des investisseurs averses au risque mais qui souhaitent s’exposer au marché des actions. Ces produits ont de nombreux avantages :

        • Rendement intéressant (>5%)
        • Protection relative du capital et des coupons
        • Possibilité du sur-mesure
        • Solution de diversification

        Les produits structurés sont complexes : ils nécessitent de faire appel à des experts, rechercher une indépendance de l’émetteur et vérifier la lisibilité du sous-jacent. Il faut de plus prévoir une échéance longue et s’assurer qu’ils sont adaptés à votre situation.

        Prendre rendez-vous

         

        Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

        Sources :

        L’investisseur israélien 2024 | Site web de TASE

        tase-researchch-2024.pdf

        Achevé de rédiger le 06 mai 2024.

        Ê T R E – R A P P E L É ?

         

          Club Jeunes – Accompagner les jeunes actifs en Israël

          Il y a un an, nous avons lancé le Club Jeunes. Le but de ce club est d’accompagner les jeunes francophones installé(e)s en Israël dans la gestion de leur épargne.

          Faut-il amasser un patrimoine avant d’investir ?

          Nous entendons souvent cette idée reçue : il faudrait attendre un certain temps avant d’investir un montant amassé.

          Il y a un an, nous avons lancé le « Club jeunes ». Un programme d’investissement destiné aux jeunes actives et actifs francophones installé(e)s en Israël.

          Nous sommes partis d’un constat simple :

          • Beaucoup de jeunes talents en Israël n’ont pas forcément d’éducation financière. Pourtant, savoir gérer son budget, pouvoir financer un bien immobilier, faire face aux imprévus… est indispensable.
          • Les jeunes pensent ne pas avoir de force de frappe d’investissement. Pourtant, ils ont un avantage de taille : le temps. Plus on épargne tôt de manière régulière, plus le capital grossit et plus les intérêts s’accumulent. Il est donc possible de commencer à investir alors même que vous ne disposez pas d’un gros patrimoine. Comme disait Warren Buffett, il faut débuter « avec le bon état d’esprit, les bons mots et le bon plan ».
          • Enfin, les jeunes francophones ont un fort besoin d’accompagnement en Israël. Ils ne maîtrisent pas forcément les codes, à moins d’avoir un entourage averti.

          Cliquez ici pour une simulation d’investissement à 25 ans et 35 ans

          Nous avons rencontré depuis près d’une centaine d’entre eux, chacun avec un parcours et des projets différents. Tous ont un profil prometteur. Les jeunes d’aujourd’hui sont en effet les décideurs de demain.

          Nous voulions ainsi les accompagner à l’aube de leur carrière professionnelle et leur donner des conseils éclairés sur la manière de gérer leur épargne. Il existe en Israël des solutions pertinentes pour permettre à ces jeunes de poser la première pierre de leur patrimoine. Nous relevons le défi de les accompagner sur le long terme.

          « Devenir riche débute avec le bon état d’esprit, les bons mots et le bon plan. »​ Warren Buffett

          Soirée de lancement – 40 jeunes investisseurs

          Investir jeunes Israël

          Nous avons eu le plaisir d’accueillir une quarantaine de jeunes le 1er avril dernier dans les bureaux d’une fintech israélienne partenaire, pour la première soirée de réunion du Club Jeunes, lancé par notre cabinet l’année dernière.

          Nous avons parlé économie israélienne, opportunités d’investissement et partagé un moment de networking.

          Nous sommes fiers de notre engagement à écouter les besoins de la jeunesse francophone et à y répondre. Si vous souhaitez commencer à investir, n’attendez pas.

          Conclusion

          Nous remercions nos partenaires pour leurs précieux soutiens.

          Nous restons à votre disposition pour toute question ou rendez-vous.

          Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

           

          Achevé de rédiger le 07 avril 2024.

          Ê T R E – R A P P E L É ?

           

            Comment limiter l’impact de la baisse des taux sur mon épargne ?

            Après avoir réduit le taux d’intérêt de 0,25% en début d’année, la banque d’Israël a décidé d’arrêter le processus pour le moment.

            Le gouverneur a cependant souligné que cela reprendra tant que l’inflation continuerait de baisser. Avec la fluctuation de ces derniers, les investisseurs recherchent des perspectives stables. Notre avis sur les opportunités qui s’offrent à eux.

             

            Dépôt bancaire (Pikadon)

            banque Israël

             

            Produit bancaire équivalent au compte à terme.

            Rendement moyen : 4% / an.

            Avantages :

            • Sécurité : Intérêts garantis
            • Flexibilité : Possibilité d’ouvrir un dépôt dans une banque différente de celle où se trouve le compte principal

            Inconvénients :

            • Faible liquidité : L’argent est bloqué pendant toute la durée choisie
            • Impôt sur les bénéfices : Taxe de 15% sur les intérêts perçus lors du retrait

            Avis Herez : sous-pondérer

             

            Obligations (Agah’)

            Prêt à l’État ou aux entreprises. Durée prédéterminée.

            Rendement moyen :

            • Obligations gouvernementales : 4.2%/ an
            • Obligations Corporate Israël cotées : 5%/ an

            Avantages :

            • Taux d’intérêt fixes pendant leur durée de vie
            • Investissement à faible risque dans le cas des obligations gouvernementales, ainsi que des obligations d’entreprises bien notées

            Inconvénient : Perte de capital possible avec la hausse des taux d’intérêt

            Avis Herez : sous-pondérer

             

            FONDS MONÉTAIRES (KEREN KASPIT)

            Fonds d’investissement à faible risque sur des dépôts bancaires et obligations corporate et gouvernementales à courte durée.

            Rendement moyen : 4.7%/ an

            Avantages :

            • Liquidité élevée et possibilité de libérer rapidement les fonds investis
            • Fiscalité avantageuse : taux d’imposition de 25% sur le rendement inférieur à l’inflation

            Inconvénient : Rendements variables selon la fluctuation des taux d’intérêt

            Avis Herez : sous-pondérer

             

            Crowdlending

            Financement participatif pour des personnes physiques et morales.

            Rendement moyen : >7.5%/an

            Avantages :

            • Création d’une nouvelle source de revenu fréquent
            • Portefeuille diversifié avec plusieurs milliers de prêts
            • Liquidité

            Inconvénient : Risque lié à la dette privée

            Avis Herez : surpondérer

            projet immobilier

            Club deal immobilier

             L’investisseur participe au financement d’un projet immobilier aux cotés du promoteur.

            Rendement moyen : >8%/an

            Avantages :

            • Coupons réguliers
            • Court délai de réalisation
            • Création de valeur par construction et développement de zone rurale

            Inconvénients :

            • Risque lié à à l’activité de construction immobilière
            • Risque de retard et décalage dans la livraison avec incidence sur le TRI

            Avis Herez : surpondérer

            Nous restons à votre disposition pour toute question ou rendez-vous.

            Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

             

            Achevé de rédiger le 07 mars 2024.

            Ê T R E – R A P P E L É ?