Mitspe Yehouda, des parcelles de terrain près de Jérusalem

Les parcelles de Mitspe Yehouda, un investissement immobilier différenciant ? Nous avons interviewé M. Israel Jarmon, directeur commercial du projet pour les Français.

Le développement de nouvelles villes est répandu en Israël. Investir en amont dans l’immobilier connaît un très fort succès depuis des années pour les Israéliens désireux de s’exposer au marché immobilier. Malgré un timing parfois plus long, le prix et le potentiel rendement restent extrêmement intéressants. Il faut ainsi savoir identifier les pépites de demain, comme celle de Mitspe Yehouda.

Nous sommes heureux de pouvoir partager avec vous ce projet de façon exclusive, à un prix négocié par le cabinet Herez Israël. Nous vous faisons découvrir les récentes nouvelles à travers une interview de M. Israel Jarmon, directeur commercial de ce projet pour les Français.

 

Monsieur Jarmon, pouvez-vous nous dire en quoi consiste cet investissement immobilier ?

Israel Jarmon. L’opportunité qui est donnée est la possibilité d’acquérir dès aujourd’hui des parcelles de terrain. Chaque propriétaire de parcelles aura le droit, au moment de l’obtention du TABA, de construire un appartement de 100 m2 dans cette future ville d’Israël. Cette dernière sera située à seulement 12 minutes de Jérusalem une fois la route 80 construite. M. Oury Ariel, ancien ministre du logement en charge de l’obtention de l’autorisation, évalue le démarrage du projet dans un horizon de 3 à 5 ans.

Pourriez-vous nous parler de la genèse de ce projet immobilier Mitspe Yehouda ?

investir Israël immobilier

La décision gouvernementale de 1984 d’autoriser la construction de la ville de Mitspe Yehouda

IJ. Le terrain, d’appartenance privée, avait par le passé obtenu une autorisation de construction, avec un plan de développement urbain, mais celle-ci a été suspendue. En effet, la loi le prévoit si la construction ne débute pas dans les 10 ans à compter de l’autorisation. Aujourd’hui, l’obtention d’une nouvelle autorisation est en cours. L’équipe en place est très dynamique et participe activement à l’accélération des autorisations sur le terrain. La présence de l’ancien ministre du logement Oury Ariel dans l’équipe dirigeante est un atout indéniable pour ce projet. Il a en effet participé à l’avancée de la construction dans tout Israël : pour l’année 2014 seulement, le ministère du logement avait commercialisé plus de 50 000 nouvelles unités, un record absolu à l’époque du nombre d’unités de logements accordés par l’État d’Israël depuis sa création.

« La présence de l’ancien ministre du logement Oury Ariel dans l’équipe dirigeante est un atout indéniable  »

Quelle est l’actualité concernant le processus administratif de Mitspe Yehouda ?

IJ. Il y a de très bonnes nouvelles. Le gouvernement a débloqué des budgets à hauteur de 1.5 millions NIS à destination de divers consultants pour la planification de la ville (voirie, tout à l’égout, électricité, eau etc). Pour bien comprendre et mesurer ces nouvelles, je voudrais rappeler que ce même processus a eu lieu par exemple à Maale Adoumim qui est désormais une ville à part entière et qui connaît un fort développement.

« Le gouvernement a débloqué des budgets à hauteur de 1.5 millions NIS »

Pensez-vous que le nouveau gouvernement jouera un rôle favorable au projet ?

IJ. Oui. Le ministre nommé en charge du développement de la région Yehouda Ve Chomron (Judée Samarie) est Bezalel Smotrich. C’est une excellente nouvelle pour le projet dans la mesure où il s’agit d’un sioniste aux idéaux clairs.
Par ailleurs il est de notoriété publique que l’avocat du projet de Mitspé Yehouda, Doron nir Tsvi, a fait passer son barreau au ministre, ce qui nous permet d’affirmer clairement que Smotritch est extrêmement optimiste quant à la possibilité de pouvoir accorder les autorisations au projet.

« Il manque plus de 100.000 logements aux jeunes couples israéliens »

immobilier IsraëlDe plus, il est important de rappeler que la société israélienne subit un grand décalage entre l’offre d’appartements et la demande de logements, toujours plus forte année après année. Ce déséquilibre provoque un fort déficit d’appartements disponibles et une hausse des prix. Il manque plus de 100.000 logements aux jeunes couples israéliens, qui vivent dans des conditions lamentables (caves, parking réaménagé, chez leurs parents etc.). Le gouvernement est parfaitement conscient de ce drame silencieux et s’est engagé à tout faire pour le résoudre. Attendu que la région de Jérusalem est la plus touchée par cette pénurie, Mitspe Yehouda constitue une excellente solution.

Avis Herez Israël

  • Proximité de Jérusalem
  • Diversification du patrimoine
  • Accès à l’immobilier de façon différenciante dans des conditions privilégiées pour les clients Herez
  • Lien direct avec l’équipe en charge du projet et le propriétaire privé
  • Pour en savoir plus, contactez-nous ici

 

Interview réalisée en janvier 2023

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    Le Forum du Patrimoine à la rencontre de Jérusalem

    Le traditionnel Forum du Patrimoine de Herez Israël est venu pour la première fois à Jérusalem, le 28 décembre 2022.

    Le Forum à la rencontre de Jérusalem

    Le Forum du patrimoine est un évènement organisé annuellement par le cabinet de conseil en investissement Herez Israël. Il propose aux particuliers francophones un accès privilégié à des expert(e)s qualifiés présents en Israël et à des thématiques patrimoniales d’actualité. Rendez-vous annuel incontournable à Tel-Aviv depuis sept ans, le forum est pour la première fois venu à la rencontre des francophones de Jérusalem. Près de 100 personnes se sont ainsi réunies le 28 décembre 2022, au Modern Restaurant du Musée d’Israël.

    Nous vous proposons dans le corps de cet article les points saillants de la soirée à travers une synthèse illustrée.

    Herez IsraëlIntroduction – Quelles perspectives pour 2023 ?

    L’invité de marque du Forum, l’économiste Marc Touati, ouvre le bal en dressant un bilan sur une année explosive laissant présager un net ralentissement de la croissance mondiale autour de 1 % en 2023 d’après le FMI.

    Fort heureusement, demeurent de bonnes perspectives économiques et financières, particulièrement pour Israël.
    Avec, pour 2022, une croissance structurelle de 3,5% (contre 0,8% en France) et d’un taux de chômage à 3,9% (contre 7,5% en France).

    Si les crises sont toujours des phases d’opportunité, Marc Touati conclut sur l’importance de la R&D et de l’innovation, qui occupe une place de plus en plus importante dans le PIB de la Terre d’Abraham (5,1% en 2019 contre 2,2% en 1990).

    Herez Israël
    Les assurances en Israël : quelles optimisations possibles ?

    Benjamin Berros, fondateur de 2befinance, un cabinet de courtage indépendant, est venu exposer différentes solutions afin d’optimiser le volet assurantiel d’un patrimoine (épargne, immobilier, santé, etc.).

    Après une introduction sur la réforme Bachar de 2005 qui a marqué la rupture du monopole bancaire sur les produits financiers et fait évoluer par la même occasion le métier d’assureur en Israël, Benjamin Berros nous présente l’intérêt de son activité.

    Tout d’abord, sur la pertinence des placements d’épargne chez les assureurs pour les personnes privées mais aussi l’intérêt de renégocier son assurance immobilière, obligatoire pour l’obtention d’un crédit immobilier.

    Contact Mail : contact@2befinance.com

    Herez IsraëlTable ronde – la fin des 10 ans d’exonération et l’immobilier en Israël

    Le cabinet boutique d’expertise comptable Assuline & Co et le cabinet d’avocats et notaires Abitbol Associés sont venus répondre à une sélection de questions fréquemment posées :

    • Comment appréhender la fin des 10 ans d’exonération d’impôts pour les olim Hadachim et quels conseils ?
    • Quelle date est le véritable point de départ de cette période décennale ?
    • Quelle qualification et imposition pour une personne détenant un patrimoine immobilier important ?
    • Ou encore, quelle est la fiscalité des revenus de location courte durée et comment les déclarer ?

     

    Contact Mail du cabinet d’expertise comptable Assuline & Co : secretary@assuline.com

    Contact Mail du cabinet d’avocats et notaires Abitbol & Associés : secretary@abitbol-associes.com

    Herez IsraëlQuelles stratégies d’investissement dans un environnement complexe et changeant ?

    Laurent Perez, directeur général du cabinet de conseil en investissement Herez Israël, dresse le bilan d’une année rouge sur les marchés financiers toutes classes d’actifs confondues. Avec malgré tout une bonne tenue du marché immobilier et des placements alternatifs. Le mot d’ordre est plus que jamais la diversification.

    Parmi les conseils du cabinet, Laurent Perez choisit d’exposer différentes manières de s’exposer à l’immobilier en Israël. L’approche régionale, comme investir dans le Neguev, ou encore le financement de projets immobiliers (club-deal) et aussi l’achat de terrains proche de l’obtention d’un permis.

    Israël offre ainsi de belles opportunités permettant d’assurer sécurité et rendement. Il ne manque plus qu’à reprendre le contrôle de la situation.

     

    Contact Mail du cabinet Herez Israël : herez.israel@herez.com

     

    Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.

    Achevé de rédiger le 4 janvier 2023.

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      Marc Touati : La baisse de l’euro est durable face au shekel et au dollar

      Quelles conséquences la baisse de l’euro aura-t-elle sur l’économie mondiale et sur une épargne en shekel ? Éclairages avec l’économiste Marc Touati.

      Herez Israël. Quelles sont les raisons de la baisse de l’euro ?

      Marc TOUATI : La baisse de l’euro notamment face au dollar est due à trois raisons principales. Tout d’abord, la différence de taux d’intérêt monétaire. Les Américains ont très vite réagi en les augmentant contrairement à la Zone Euro. Le taux d’intérêt de base de la Réserve fédérale américaine (FED), qu’on appelle le taux objectif des fonds fédéraux est une sorte de coût de l’argent à court terme. Il est à 2,5 %. En Zone Euro, le taux correspondant de la Banque Centrale Européenne (BCE), le taux refi, est de seulement 0,5%. Cet écart de deux points favorise le dollar par rapport à l’euro ; le dollar est ainsi mieux rémunéré. Le carry trade consiste, pour les investisseurs, à s’endetter en euro à 0,50 % en plaçant instantanément en dollars à 2,50 %, donc deux points de rendement supplémentaires. Ensuite, l’euro baisse face à d’autres devises comme le franc suisse, le shekel ou le rouble. Il y a donc une autre raison conjoncturelle de cette tendance à la baisse : la Zone Euro est en train de tomber en récession, ce qui réduit l’appétence des investisseurs pour sa devise. Enfin, la troisième raison est plus structurelle. Il y a une crise de confiance généralisée à l’égard de la Zone Euro, pas seulement en termes de croissance mais aussi en termes de zone monétaire.

       

      En juillet et pour la première fois depuis 2002, 1 euro était égal à 1 dollar. Cette parité est-elle durable ? Quelles conséquences cela aura sur l’économie mondiale ?

      La baisse d’une devise peut avoir un avantage sur les exportations, rendues par là même un peu moins chères. Mais dans la Zone Euro, notamment la France, la plupart des exportations se passent à l’intérieur. La baisse de l’euro n’a donc que peu d’effets positifs. À l’inverse, elle revêt un coût conséquent, dans la mesure où elle renchérit le prix des produits importés et notamment des matières premières, qui sont libellées en dollar. Ce qui accroit encore l’inflation, qui est déjà très forte.

      La baisse de l’euro est pérenne notamment face au dollar, dans la mesure où les trois raisons de sa baisse évoquées précédemment sont durables. Cela va donc malheureusement encore accroître l’inflation, donc casser le pouvoir d’achat et aggraver la récession, ce qui va encore renforcer la baisse de l’euro…

      Au niveau mondial, le danger porte sur une nouvelle crise de la dette publique et une « explosion » de la Zone Euro, une sorte de faillite Lehman Brothers puissance 20… Cela aurait des conséquences dramatiques pour l’économie mondiale, y compris aux États-Unis et en Israël, qui ont des liens économiques et financiers importants avec la Zone Euro.

      Peut-on espérer une remontée de l’euro ?BCE

      La BCE doit retrouver une certaine crédibilité en arrêtant la planche à billets. Mais aussi en augmentant ses taux d’intérêt, qui sont beaucoup trop bas, afin de stopper cette baisse. Elle le fera à petite dose pour ne pas casser la croissance. Pour espérer une remontée, il faudrait aussi que la guerre en Ukraine s’arrête et que la croissance redémarre… Donc pas avant 2023.

      « L’euro subit une double peine : il baisse face au dollar tandis que le shekel s’apprécie face au dollar »

      Concernant le shekel, comment expliquer son renforcement structurel par rapport à l’euro ?

      Il n’y a pas de marché direct euro-shekel. Il y a un marché intermédiaire notamment via le dollar : le shekel-dollar puis l’euro-dollar. Le shekel continue de se renforcer, notamment avec l’afflux de dollars. En effet, des flux internationaux se dirigent vers les startups israéliennes qui se développent de plus en plus, souvent implantées aux États-Unis voire rachetées par des entreprises américaines. L’euro subit une double peine : il baisse face au dollar tandis que le shekel s’apprécie face au dollar. L’euro baisse donc « deux fois », d’où cette forte baisse ressentie face au shekel. Néanmoins, le dégonflement de la bulle du numérique aujourd’hui devrait entraîner un petit peu moins d’afflux de devises sur le shekel. Il y a cependant beaucoup de particuliers et d’investisseurs de la « diaspora » qui souhaitent s’installer et/ou investir en Israël, ce qui participe à l’appréciation du shekel.

      « Le shekel pourrait se stabiliser voire « baisser » (donc s’apprécier) encore vers les 3 »

      Existe-t-il un niveau juste d’équilibre pour ces devises ? Quelles sont vos prévisions pour l’année prochaine ?

      • Si l’on observe la parité des pouvoirs d’achat entre les États-Unis et la Zone Euro, le niveau d’équilibre pour l’euro-dollar est de 1,10$ pour 1€. Nous sommes très en deçà.
      • Concernant l’euro/shekel, le niveau d’équilibre serait d’au moins 4,20nis pour 1€, contre 3,25nis actuellement.Il y a une marge de réappréciation de l’euro mais cela va dépendre de la situation sur l’économie de la Zone Euro.
      • Concernant le dollar/shekel, l’équilibre est autour des 4nis pour 1$, contre 3,30nis actuellement. On est un peu moins loin, et on pourrait atteindre 4,50nis car l’économie américaine va bien résister tandis que l’économie israélienne ne peut pas supporter un shekel trop fort trop longtemps.

      Le shekel pourrait se stabiliser voire « baisser » (donc s’apprécier) encore vers les 3. C’est assez douloureux surtout pour nos amis retraités français qui vivent en Israël avec leurs revenus en euros. Quant au dollar on peut imaginer une remontée vers les 3,70 voire 4. Les crises sont toujours des phases d’opportunité !

      « Le 25 septembre 2022 est une date clé pour la rentrée puisqu’elle sera marquée par les élections législatives italiennes »

      Quels sont les rendez-vous de la rentrée à suivre de près ?

      Beaucoup de dangers persistent sur cette rentrée à part cette chute de l’euro dangereuse pour la stabilité de la Zone Euro et au niveau mondial. La guerre en Ukraine, l’enlisement à Taiwan, le ralentissement chinois, cette inflation qui n’en finit pas – les indicateurs avancés montrent qu’elle va continuer à augmenter notamment en Europe et en France. Sans oublier une récession des deux côtés de l’Atlantique. Les Etats-Unis devraient certes mieux résister grâce à un taux de chômage de plein-emploi à 3,5 %, contre par exemple 7,4 % en France. Enfin, le 25 septembre 2022 est une date clé pour la rentrée puisqu’elle sera marquée par les élections législatives italiennes. Une « Marine Lepen italienne » qui a le vent en poupe pourrait créer un nouveau gouvernement italien potentiellement europhobe. Cela pourrait entraîner une nouvelle crise existentielle de la Zone Euro, qui sera beaucoup plus difficile à gérer lors de la crise grecque de 2010-2015. Rappelons qu’à l’époque la dette grecque était de 350 milliards d’euros, contre 2 800 milliards d’euros pour la dette publique italienne aujourd’hui… Cela fait tout même froid dans le dos.

       

      Effacer les dettes publiques peut être une solution ?

      Techniquement, cela n’est pas possible car la plupart des dettes ont été achetées par la BCE ou encore la FED. Elles sont donc au bilan de la banque centrale, ce qui signifie que si on les annule, on doit parallèlement, détruire de la monnaie, ce qui est difficilement envisageable.

      Et même si, par miracle, on trouve un subterfuge, cela signerait la fin de la Zone Euro : les Allemands et les Hollandais ne se laisseront pas faire. Les distorsions entre les dettes des différents pays sont importantes : par exemple, en France, la dette publique est à bientôt 120% du PIB, contre 70% en Allemagne. Enfin, difficile de prêter à nouveau lorsque les dettes sont annulées : les taux d’intérêt seront plus élevés, ce qui générera une récession, une hausse des déficits, encore plus de dette et donc nous sortirons tous perdants.

       

      Que conseillez-vous aux investisseurs souhaitant protéger leur épargne ?

      Le patrimoine d’un investisseur de la Zone Euro fond comme neige au soleil s’il veut acheter à l’international. Il y a quelques années, je conseillais de se diriger vers des valeurs refuges comme le franc suisse qui atteint des valeurs record par rapport à l’euro. Je conseille de diversifier ses investissements avec un horizon de placement le plus long possible. Les États-Unis, Israël, l’immobilier, les actions donnant des dividendes, un peu d’or (ce que j’appelle garder une « poire pour la soif »)…  S’il y a un besoin d’argent à court terme, il faut être extrêmement prudent et rester plus ou moins liquide car cela va secouer.

      Interview réalisée le 23 août 2022

      Note : le 1er septembre 2022, Marc TOUATI sort son nouveau livre RESET II – bienvenue dans le monde d’après

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        Le Forum du Patrimoine – Herez Israël x Chambre de Commerce

        La 5e édition du Forum du Patrimoine organisée par Herez Israël et la CCIIF s’est tenue le 7 juillet 2022 à la Bourse de Tel-Aviv.

        L’origine du Forum du Patrimoine

        Le 7 juillet 2022, à la Bourse de Tel-Aviv, s’est tenue la 5ème édition du Forum du Patrimoine organisée conjointement par le cabinet Herez Israël et la Chambre de Commerce Israël-France. Nous remercions tous les participants ainsi que nos partenaires pour ce moment unique de rencontres et d’échanges.

        En guise d’introduction, nous aimerions parler de l’origine du Forum.
        Notre métier est tourné vers le conseil. Nous nous plaçons en tant que chef d’orchestre du patrimoine et lui donnons certaines directions, en fonction des besoins et projets de nos clients. Accompagner ces derniers sur le marché israélien et les orienter vers des partenaires qualifiés lorsque le besoin se présente est une autre facette de ce métier.

        Ainsi, le Forum du patrimoine permet, chaque année, de donner aux particuliers francophones un accès direct et privilégié à des expert(e)s et des thématiques patrimoniales d’actualité. Tout au long de la soirée, des interventions, en français, sont assurées par des professionnels de qualité présents en Israël (expert-comptable, avocat, conseiller etc.).

        Nous vous proposons dans le corps de cet article les points saillants de la soirée à travers cette synthèse illustrée et restons disponibles si vous souhaitez prendre rendez-vous, sans engagement, avec notre cabinet de conseil.

        19h30 – Après un cocktail dinatoire, les participants sont invités à rejoindre la salle de conférence de la Bourse financière de Tel-Aviv.

        Introduction – Comment Israël pourra-t-elle prolonger le miracle économique ?

        Yaëlle Ifrah, conseillère parlementaire à la Knesset, ouvre le bal.
        Spécialiste des questions d’économie, de social et de consommation mais aussi fervente défenseuse d’Israël, Yaëlle Ifrah décrypte durant son intervention les nouveaux défis de la société israélienne. Si la prédominance de la High-Tech est remarquable (10% du PIB), elle laisse entrevoir les inégalités de salaire dans les autres secteurs (30 000 shekels VS salaire minimum de 5 300 shekel). La mutation du marché du travail, l’éducation, la faible productivité des salariés ou encore le coût de la vie sont d’autres enjeux indispensables au perfectionnement du pays.

        Table ronde – Points d’immobilier et de fiscalité avec les lauréats desBusiness Awards de la CCIIF 

        Organisé en avril dernier par la Chambre de commerce Israël-France, l’évènement des Business Awards a récompensé un pôle d’experts ayant un rôle significatif en Israël auprès des francophones. Les lauréats, Moshe Assuline (expert-comptable), Patrick Benzimra (avocat), Emmanuel Seror (Banque Mizrahi-Tefahot) et Laurent Perez (DG de Herez Israël), se réunissent autour d’une table ronde animée par le président de la CCIIF, Dr Daniel Rouach.

        Parmi les questions posées : comment financer un bien résidentiel avec la banque ? Quelle fiscalité s’agissant d’un bien commercial (achat, location, vente) ? En cas de pertes en capital, quelles optimisations votre cabinet préconise-t-il ? Quelle classe d’actifs offre une fiscalité intéressante en Israël ?

         

        Conférences – Trois approches pour faire face à tout contexte

        Le contexte de crise actuel est complexe. Guerre en Ukraine, fermeture de la Chine, persistance du covid, période inflationniste, marchés boursiers chahutés… Pourtant, la vie ne s’arrête pas. Comment investir en prenant en compte ces éléments ? 

        • Yohan Kadoch, CEO de Psagot Investment House, parle tout d’abord des investissements financiers et de la singularité de la stratégie long short.
        • Rudy Neuhof, Co-Head de Tikehau Capital en Israël, dresse quant à lui un portrait des alternatives qu’offre le non coté (dette privée, actifs réels, private equity).
        • Enfin, Laurent Perez, Directeur Général de Herez Israël, souligne l’importance de mettre en place des stratégies d’investissementdiversifiées à court, moyen et long terme. Il s’attarde enfin sur l’immobilier en Israël, un investissement toujours opportun qui peut se décliner selon une approche régionale, par le financement de projets immobiliers ou encore par l’achat de terrains.

        Nous offrons à nos clients un accès direct à des expertises comme celles des sociétés de gestion Tikehau et Psagot, traditionnellement réservées aux investisseurs institutionnels. Vous avez des projets d’investissement en Israël et/ou en France et souhaitez être recontacté ?

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          L’économie israélienne à l’épreuve de 2022

          Deux années après le début de la crise sanitaire, alors que nous pensions tout juste retrouver le chemin de la croissance et de la stabilité, l’invasion russe en Ukraine a une fois de plus déstabilisé les marchés et semé le doute parmi les investisseurs. Point sur l’économie israélienne.

          Décryptage de l’actualité économique en Israël

          C’est à la fin des années 80 que naît l’acronyme « VUCA » (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Basé sur les théories des universitaires américains Warren Bennis et Burt Nanus, VUCA décrit alors un monde métamorphosé par la dissolution de l’URSS. Un monde de plus en plus volatil, incertain, complexe et ambigu. Une chose est certaine, ce terme est toujours d’actualité. Il décrit parfaitement la réalité à laquelle nous avons été confrontés depuis ces deux dernières années.

          La situation macroéconomique depuis le début de l’année est de ce fait anxiogène.Sortis à peine du Covid, nous avons été assaillis par la hausse des prix et les pénuries. Les circuits économiques se sont trouvés saturés.La guerre en Ukraine n’a rien amélioré avec l’accélération de la hausse des prix. La flambée de l’énergie et des matières premières alimentent la hausse des taux et une inflation quasi-généralisée.Enfin, les marchés mondiaux peinent à se redresser. 

          Dans un tel contexte, nous allons chercher à comprendre comment Israël fait face à tant de défis. Le pays est-il toujours résilient face à l’instabilité des marchés ?

           

          Une bonne résistance

          Tout d’abord, il est bon de rappeler que l’agence de notation Moody’s a, en avril dernier, augmenté les perspectives de notation d’Israël à « Positive ». Sa notation souveraine, A1, a quant à elle été confirmée. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a quant à elle maintenu en mai dernier la note favorable d’Israël à AA avec une perspective stable. Les raisons : la performance budgétaire et la robustesse de son économie.

          En effet, l’économie israélienne a bien résisté en 2020 durant la première année de pandémie, avec une croissance négative de 2,2%, l’un des meilleurs taux des pays de l’OCDE. En 2021, sa croissance de 8,1% a dépassé les prévisions, révélée la plus élevée depuis 2000, d’après le Bureau central des statistiques.

          L’efficacité et la vitesse des campagnes de vaccination ont permis un retour à la normale plus tôt que prévu par rapport à beaucoup d’autres pays.

          La forte reprise de l’économie israélienne

          Cette reprise a d’une part poussé la consommation privée, qui a représenté 50% du PIB. D’autre part, les investissements étrangers en Israël ont quant à eux constitué 20% du PIB (Source : Israël/Études Économiques – Coface, n.d.).

          Les accords d’Abraham vont en ce sens permettre d’accélérer les investissements étrangers. Notamment grâce à la création d’un fonds d’investissement de 10 milliards de dollars par les Emirats Arabes Unis. De cette nouvelle alliance ont également découlé des accords de libre-échange qui devraient s’appliquer sur 95% des produits échangés.

          De plus, le marché du travail se porte bien. Le taux de chômage a en effet presque retrouvé son niveau pré-pandémie. Il s’élève à 3,5% en Juin 2022, contre 3,4% en mars 2020, autrement dit période de plein emploi. Ce taux a même atteint son plus bas niveau en 50 ans, d’après le Bureau central des statistiques.

          Le déficit budgétaire

          Concernant le déficit budgétaire, les chiffres sont également positifs. Le nouveau gouvernement a réussi à réduire considérablement le déficit budgétaire en 2021, le ramenant à 4,5% du PIB contre 11,4% en 2020. Cela s’explique principalement par la baisse des dépenses liées au Covid-19 et à la santé (réduction de plus de 68 milliards de shekels). Mais aussi par la hausse des recettes fiscales (plus de 30%) et à la croissance.

          Bien que selon les prévisions le déficit budgétaire devrait continuer de rétrécir (3,6% du PIB en 2022 et 3,4% en 2023), il reste cependant plus élevé que sa moyenne entre 2015 et 2019 (2,3%). (Devaux, Eco Emerging // 1st quarter 2022).

          Israël a su faire preuve de résilience face aux nombreuses crises mondiales. Néanmoins, certains effets néfastes de ces crises influent sur l’économie du pays.

           

          Quid de l’inflation et du taux de change

          Qu’est ce que l’inflation ?

          • une augmentation générale et durable des prix
          • une perte du pouvoir d’achat/de valeur de la monnaie
          • une économie nationale touchée dans son ensemble, pas seulement le coût de la vie

          L’inflation que nombreux experts pensaient ne plus voir revenir est réapparue dans la grande majorité des pays occidentaux. Si le taux d’inflation en Israël a dépassé 3,5%, il reste tout de même relativement faible face à celui des pays de l’OCDE (5,8%) et face à l’Union Européenne (6,8%).

          La hausse de l’indice des prix à la consommation était légèrement inférieure au mois de mars par rapport aux prévisions des experts. La Banque d’Israël avait donc fixé les taux d’intérêt plus haut que nécessaire (0,35% au lieu de 0,15%). L’inflation sur les douze derniers mois reste cependant plus élevée que la fourchette cible de la Banque d’Israël (1-3%) et ce, pour le troisième mois consécutif.

          dollar shekel euroLa valeur du shekel face au dollar et à l’euro suscite également beaucoup d’intérêt depuis plusieurs mois. En effet, la volatilité du cours du shekel est très forte et après avoir atteint son niveau le plus bas en janvier 2022 (3,10ILS/$ et 3,50ILS/€), il est remonté en l’espace de quelques mois, jusqu’à atteindre un niveau de 3,46ILS/$ et de 3,65ILS/€ au 22 Mai 2022.

          Le graphique représente le cours du Shekel face à l’Euro et au Dollar sur les cinq dernières années. On remarque une nette corrélation entre ces deux monnaies, bien que le Dollar se montre bien plus fort que l’Euro depuis le début de la guerre en Ukraine.

          Comment expliquer la récente baisse du shekel ?

          économie israélienneTout d’abord, la guerre en Ukraine continue de s’enliser dans un conflit de plus longue durée. De nombreux pays ont pris parti face à la Russie qui elle, ne semble pas revenir sur ses positions. Cependant, les pays de l’Union Européenne se retrouvent dans une situation délicate concernant le gaz et pétrole russe. Pour certains pays comme la Finlande et l’Autriche, le gaz russe représente 75% de leurs importations extra-européenne de gaz, contre 25 à 50% pour la France ou l’Italie. Bruxelles a donc dévoilé un plan énergétique « Repower EU » qui a pour stratégie de se tourner davantage vers d’autres fournisseurs comme les Etats-Unis ou le Moyen-Orient. Cela a pour effet de renforcer les Etats-Unis et le dollar qui, dans ce conflit, jouent le rôle de principal soutien à l’Ukraine. Israël fait quant à elle preuve d’indépendance énergétique face à la Russie, et cherche même à devenir un futur pays exportateur de gaz depuis la découverte et l’exploitation de gisement dans ses territoires maritimes.

          Tensions sécuritaires et instabilité politique

          De plus, les tensions sécuritaires autour de Jérusalem et la dernière vague d’attentats qui a traversé le pays, causant la mort de 19 israéliens, a également joué défavorablement pour le Shekel. Ces périodes de tensions ont pour habitude d’affaiblir la monnaie israélienne. Cependant, cette baisse reste momentanée et le Shekel revient très rapidement à son niveau originel.

          Enfin, la coalition gouvernementale, qui avait jusqu’à présent réussi à rester unie, risque désormais de se dissoudre à la suite de la résurgence du conflit. Cela pourrait engendrer de nouvelles élections et replonger le pays dans une période d’instabilité politique. Économiquement parlant, cela signifierait donc l’incapacité du gouvernement provisoire à voter les futurs budgets et les mesures nécessaires au bon développement du pays.

          Ci-dessous un graphique représentant le cours du Shekel face à l’Euro et au Dollar sur les cinq dernières années. On remarque une nette corrélation entre ces deux monnaies, bien que le Dollar se montre bien plus fort que l’Euro depuis le début de la guerre en Ukraine.

           

          Économie israélienne : quels principaux défis ?

          Nous comprenons donc que malgré un contexte difficile, Israël continue de faire preuve de résilience. Elle le doit à une économie diversifiée et fortement intégrée dans le commerce mondial, notamment par son secteur des technologies de pointe. Malgré tout, des menaces pèsent sur ce petit État. Le conflit israélo-palestinien, la guerre en Ukraine, l’inflation et l’instabilité politique sont les principaux défis que le pays devra relever.

          L’AVIS DE HEREZ ISRAËL

          Investir en Israël peut s’avérer plus difficile qu’auparavant en raison de la situation mondiale. Il est donc judicieux de faire appel à des experts afin d’obtenir la meilleure analyse possible concernant vos projets d’investissements, qu’ils soient immobiliers ou financiers. Si vous êtes intéressés par l’immobilier en Israël ou que vous souhaitez réaliser un audit patrimonial, vous pouvez nous contacter en remplissant le formulaire ci-dessous.

          Achevé de rédiger le 1er juin 2022.

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            Business Awards : Herez Israël, meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine

            La Chambre de commerce Israël-France a inauguré début avril ses Business Awards récompensant les experts français présents en Israël. Parmi eux, Herez Israël comme cabinet de conseil en gestion de patrimoine.

            Fédérer les experts français sur le marché israélien

            Les Français représentent un poids important au sein du marché israélien. Pourtant, un manque de cohésion existe entre les professionnels du business, contrairement au milieu anglophone. Face à ce constat, il devenait nécessaire d’une part de créer un réseau d’experts et ainsi encourager un service de qualité et d’autre part favoriser une meilleure intégration économique des nouveaux immigrants français.

            La Chambre de commerce et d’industrie Israël-France a ainsi lancé le 7 avril 2022 une première cérémonie des Business Awards. Cette dernière a permis de référencer les professionnels locaux et de distinguer les spécialistes parmi les cabinets d’avocats, d’experts-comptables, de conseil en gestion de patrimoine, les banques ainsi que les agences de communication francophones présents en Israël.

            Herez Israël remporte l’award du meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine

            Au cours de cette soirée qui s’est tenue à Tel-Aviv, Son Excellence l’Ambassadeur de France Éric DANON a remis à Herez Israël l’Award du meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine.

            Les lauréats de cette cérémonie ont été par la suite invités par Qualita pour échanger à ce sujet :

            « Nous sommes ravis qu’il y ait, pour la première fois en Israël, une cohésion parmi les experts du monde francophone. Plus vite nous comprenons que nous devons garder notre essence en tant que français tout en s’adaptant au marché local, plus vite nous arrivons à des résultats » – Laurent Perez, directeur général de Herez Israël

            conseil en gestion de patrimoine

            Les mots de l’équipe Herez

            Nous sommes honorés par cette récompense et souhaitons remercier nos clients, nos partenaires et le groupe Herez. Ce prix est la consécration d’un travail et d’une détermination sans faille depuis la création de Herez Israël.

            Avec l’implication au quotidien de notre équipe, nous avons pu donner vie à Herez en Israël, fidéliser une clientèle exigeante et proposer une offre singulière, compréhensible et adaptée aux attentes des français ayant un lien fort avec Israël.

            Nous continuerons de plus belle !

            Retrouvez notre interview publiée sur Israël Valley ici.

            Qui sommes-nous ?

            Herez est un cabinet de conseil en gestion de patrimoine français fondé en 1995 et qui gère aujourd’hui plus de 3 milliards d’euros. Il y a quelques années, le cabinet a implanté une filiale en Israël pour accompagner les francophones intéressés par l’investissement en Israël. Herez Israël s’est constitué un fort réseau local de partenaires qualifiés et fidélise désormais plus de 100 familles en Israël, grâce à des solutions en shekel compréhensibles et adaptées permettant de pérenniser leur épargne.

             

            Achevé de rédiger le 26 avril 2022.

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