Mitspe Yehouda, des parcelles de terrain près de Jérusalem

Les parcelles de Mitspe Yehouda, un investissement immobilier différenciant ? Nous avons interviewé M. Israel Jarmon, directeur commercial du projet pour les Français.

Le développement de nouvelles villes est répandu en Israël. Investir en amont dans l’immobilier connaît un très fort succès depuis des années pour les Israéliens désireux de s’exposer au marché immobilier. Malgré un timing parfois plus long, le prix et le potentiel rendement restent extrêmement intéressants. Il faut ainsi savoir identifier les pépites de demain, comme celle de Mitspe Yehouda.

Nous sommes heureux de pouvoir partager avec vous ce projet de façon exclusive, à un prix négocié par le cabinet Herez Israël. Nous vous faisons découvrir les récentes nouvelles à travers une interview de M. Israel Jarmon, directeur commercial de ce projet pour les Français.

 

Monsieur Jarmon, pouvez-vous nous dire en quoi consiste cet investissement immobilier ?

Israel Jarmon. L’opportunité qui est donnée est la possibilité d’acquérir dès aujourd’hui des parcelles de terrain. Chaque propriétaire de parcelles aura le droit, au moment de l’obtention du TABA, de construire un appartement de 100 m2 dans cette future ville d’Israël. Cette dernière sera située à seulement 12 minutes de Jérusalem une fois la route 80 construite. M. Oury Ariel, ancien ministre du logement en charge de l’obtention de l’autorisation, évalue le démarrage du projet dans un horizon de 3 à 5 ans.

Pourriez-vous nous parler de la genèse de ce projet immobilier Mitspe Yehouda ?

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La décision gouvernementale de 1984 d’autoriser la construction de la ville de Mitspe Yehouda

IJ. Le terrain, d’appartenance privée, avait par le passé obtenu une autorisation de construction, avec un plan de développement urbain, mais celle-ci a été suspendue. En effet, la loi le prévoit si la construction ne débute pas dans les 10 ans à compter de l’autorisation. Aujourd’hui, l’obtention d’une nouvelle autorisation est en cours. L’équipe en place est très dynamique et participe activement à l’accélération des autorisations sur le terrain. La présence de l’ancien ministre du logement Oury Ariel dans l’équipe dirigeante est un atout indéniable pour ce projet. Il a en effet participé à l’avancée de la construction dans tout Israël : pour l’année 2014 seulement, le ministère du logement avait commercialisé plus de 50 000 nouvelles unités, un record absolu à l’époque du nombre d’unités de logements accordés par l’État d’Israël depuis sa création.

« La présence de l’ancien ministre du logement Oury Ariel dans l’équipe dirigeante est un atout indéniable  »

Quelle est l’actualité concernant le processus administratif de Mitspe Yehouda ?

IJ. Il y a de très bonnes nouvelles. Le gouvernement a débloqué des budgets à hauteur de 1.5 millions NIS à destination de divers consultants pour la planification de la ville (voirie, tout à l’égout, électricité, eau etc). Pour bien comprendre et mesurer ces nouvelles, je voudrais rappeler que ce même processus a eu lieu par exemple à Maale Adoumim qui est désormais une ville à part entière et qui connaît un fort développement.

« Le gouvernement a débloqué des budgets à hauteur de 1.5 millions NIS »

Pensez-vous que le nouveau gouvernement jouera un rôle favorable au projet ?

IJ. Oui. Le ministre nommé en charge du développement de la région Yehouda Ve Chomron (Judée Samarie) est Bezalel Smotrich. C’est une excellente nouvelle pour le projet dans la mesure où il s’agit d’un sioniste aux idéaux clairs.
Par ailleurs il est de notoriété publique que l’avocat du projet de Mitspé Yehouda, Doron nir Tsvi, a fait passer son barreau au ministre, ce qui nous permet d’affirmer clairement que Smotritch est extrêmement optimiste quant à la possibilité de pouvoir accorder les autorisations au projet.

« Il manque plus de 100.000 logements aux jeunes couples israéliens »

immobilier IsraëlDe plus, il est important de rappeler que la société israélienne subit un grand décalage entre l’offre d’appartements et la demande de logements, toujours plus forte année après année. Ce déséquilibre provoque un fort déficit d’appartements disponibles et une hausse des prix. Il manque plus de 100.000 logements aux jeunes couples israéliens, qui vivent dans des conditions lamentables (caves, parking réaménagé, chez leurs parents etc.). Le gouvernement est parfaitement conscient de ce drame silencieux et s’est engagé à tout faire pour le résoudre. Attendu que la région de Jérusalem est la plus touchée par cette pénurie, Mitspe Yehouda constitue une excellente solution.

Avis Herez Israël

  • Proximité de Jérusalem
  • Diversification du patrimoine
  • Accès à l’immobilier de façon différenciante dans des conditions privilégiées pour les clients Herez
  • Lien direct avec l’équipe en charge du projet et le propriétaire privé
  • Pour en savoir plus, contactez-nous ici

 

Interview réalisée en janvier 2023

Ê T R E – R A P P E L É ?

 

    Horaire d'appel

    Marc Touati : La baisse de l’euro est durable face au shekel et au dollar

    Quelles conséquences la baisse de l’euro aura-t-elle sur l’économie mondiale et sur une épargne en shekel ? Éclairages avec l’économiste Marc Touati.

    Herez Israël. Quelles sont les raisons de la baisse de l’euro ?

    Marc TOUATI : La baisse de l’euro notamment face au dollar est due à trois raisons principales. Tout d’abord, la différence de taux d’intérêt monétaire. Les Américains ont très vite réagi en les augmentant contrairement à la Zone Euro. Le taux d’intérêt de base de la Réserve fédérale américaine (FED), qu’on appelle le taux objectif des fonds fédéraux est une sorte de coût de l’argent à court terme. Il est à 2,5 %. En Zone Euro, le taux correspondant de la Banque Centrale Européenne (BCE), le taux refi, est de seulement 0,5%. Cet écart de deux points favorise le dollar par rapport à l’euro ; le dollar est ainsi mieux rémunéré. Le carry trade consiste, pour les investisseurs, à s’endetter en euro à 0,50 % en plaçant instantanément en dollars à 2,50 %, donc deux points de rendement supplémentaires. Ensuite, l’euro baisse face à d’autres devises comme le franc suisse, le shekel ou le rouble. Il y a donc une autre raison conjoncturelle de cette tendance à la baisse : la Zone Euro est en train de tomber en récession, ce qui réduit l’appétence des investisseurs pour sa devise. Enfin, la troisième raison est plus structurelle. Il y a une crise de confiance généralisée à l’égard de la Zone Euro, pas seulement en termes de croissance mais aussi en termes de zone monétaire.

     

    En juillet et pour la première fois depuis 2002, 1 euro était égal à 1 dollar. Cette parité est-elle durable ? Quelles conséquences cela aura sur l’économie mondiale ?

    La baisse d’une devise peut avoir un avantage sur les exportations, rendues par là même un peu moins chères. Mais dans la Zone Euro, notamment la France, la plupart des exportations se passent à l’intérieur. La baisse de l’euro n’a donc que peu d’effets positifs. À l’inverse, elle revêt un coût conséquent, dans la mesure où elle renchérit le prix des produits importés et notamment des matières premières, qui sont libellées en dollar. Ce qui accroit encore l’inflation, qui est déjà très forte.

    La baisse de l’euro est pérenne notamment face au dollar, dans la mesure où les trois raisons de sa baisse évoquées précédemment sont durables. Cela va donc malheureusement encore accroître l’inflation, donc casser le pouvoir d’achat et aggraver la récession, ce qui va encore renforcer la baisse de l’euro…

    Au niveau mondial, le danger porte sur une nouvelle crise de la dette publique et une « explosion » de la Zone Euro, une sorte de faillite Lehman Brothers puissance 20… Cela aurait des conséquences dramatiques pour l’économie mondiale, y compris aux États-Unis et en Israël, qui ont des liens économiques et financiers importants avec la Zone Euro.

    Peut-on espérer une remontée de l’euro ?BCE

    La BCE doit retrouver une certaine crédibilité en arrêtant la planche à billets. Mais aussi en augmentant ses taux d’intérêt, qui sont beaucoup trop bas, afin de stopper cette baisse. Elle le fera à petite dose pour ne pas casser la croissance. Pour espérer une remontée, il faudrait aussi que la guerre en Ukraine s’arrête et que la croissance redémarre… Donc pas avant 2023.

    « L’euro subit une double peine : il baisse face au dollar tandis que le shekel s’apprécie face au dollar »

    Concernant le shekel, comment expliquer son renforcement structurel par rapport à l’euro ?

    Il n’y a pas de marché direct euro-shekel. Il y a un marché intermédiaire notamment via le dollar : le shekel-dollar puis l’euro-dollar. Le shekel continue de se renforcer, notamment avec l’afflux de dollars. En effet, des flux internationaux se dirigent vers les startups israéliennes qui se développent de plus en plus, souvent implantées aux États-Unis voire rachetées par des entreprises américaines. L’euro subit une double peine : il baisse face au dollar tandis que le shekel s’apprécie face au dollar. L’euro baisse donc « deux fois », d’où cette forte baisse ressentie face au shekel. Néanmoins, le dégonflement de la bulle du numérique aujourd’hui devrait entraîner un petit peu moins d’afflux de devises sur le shekel. Il y a cependant beaucoup de particuliers et d’investisseurs de la « diaspora » qui souhaitent s’installer et/ou investir en Israël, ce qui participe à l’appréciation du shekel.

    « Le shekel pourrait se stabiliser voire « baisser » (donc s’apprécier) encore vers les 3 »

    Existe-t-il un niveau juste d’équilibre pour ces devises ? Quelles sont vos prévisions pour l’année prochaine ?

    • Si l’on observe la parité des pouvoirs d’achat entre les États-Unis et la Zone Euro, le niveau d’équilibre pour l’euro-dollar est de 1,10$ pour 1€. Nous sommes très en deçà.
    • Concernant l’euro/shekel, le niveau d’équilibre serait d’au moins 4,20nis pour 1€, contre 3,25nis actuellement.Il y a une marge de réappréciation de l’euro mais cela va dépendre de la situation sur l’économie de la Zone Euro.
    • Concernant le dollar/shekel, l’équilibre est autour des 4nis pour 1$, contre 3,30nis actuellement. On est un peu moins loin, et on pourrait atteindre 4,50nis car l’économie américaine va bien résister tandis que l’économie israélienne ne peut pas supporter un shekel trop fort trop longtemps.

    Le shekel pourrait se stabiliser voire « baisser » (donc s’apprécier) encore vers les 3. C’est assez douloureux surtout pour nos amis retraités français qui vivent en Israël avec leurs revenus en euros. Quant au dollar on peut imaginer une remontée vers les 3,70 voire 4. Les crises sont toujours des phases d’opportunité !

    « Le 25 septembre 2022 est une date clé pour la rentrée puisqu’elle sera marquée par les élections législatives italiennes »

    Quels sont les rendez-vous de la rentrée à suivre de près ?

    Beaucoup de dangers persistent sur cette rentrée à part cette chute de l’euro dangereuse pour la stabilité de la Zone Euro et au niveau mondial. La guerre en Ukraine, l’enlisement à Taiwan, le ralentissement chinois, cette inflation qui n’en finit pas – les indicateurs avancés montrent qu’elle va continuer à augmenter notamment en Europe et en France. Sans oublier une récession des deux côtés de l’Atlantique. Les Etats-Unis devraient certes mieux résister grâce à un taux de chômage de plein-emploi à 3,5 %, contre par exemple 7,4 % en France. Enfin, le 25 septembre 2022 est une date clé pour la rentrée puisqu’elle sera marquée par les élections législatives italiennes. Une « Marine Lepen italienne » qui a le vent en poupe pourrait créer un nouveau gouvernement italien potentiellement europhobe. Cela pourrait entraîner une nouvelle crise existentielle de la Zone Euro, qui sera beaucoup plus difficile à gérer lors de la crise grecque de 2010-2015. Rappelons qu’à l’époque la dette grecque était de 350 milliards d’euros, contre 2 800 milliards d’euros pour la dette publique italienne aujourd’hui… Cela fait tout même froid dans le dos.

     

    Effacer les dettes publiques peut être une solution ?

    Techniquement, cela n’est pas possible car la plupart des dettes ont été achetées par la BCE ou encore la FED. Elles sont donc au bilan de la banque centrale, ce qui signifie que si on les annule, on doit parallèlement, détruire de la monnaie, ce qui est difficilement envisageable.

    Et même si, par miracle, on trouve un subterfuge, cela signerait la fin de la Zone Euro : les Allemands et les Hollandais ne se laisseront pas faire. Les distorsions entre les dettes des différents pays sont importantes : par exemple, en France, la dette publique est à bientôt 120% du PIB, contre 70% en Allemagne. Enfin, difficile de prêter à nouveau lorsque les dettes sont annulées : les taux d’intérêt seront plus élevés, ce qui générera une récession, une hausse des déficits, encore plus de dette et donc nous sortirons tous perdants.

     

    Que conseillez-vous aux investisseurs souhaitant protéger leur épargne ?

    Le patrimoine d’un investisseur de la Zone Euro fond comme neige au soleil s’il veut acheter à l’international. Il y a quelques années, je conseillais de se diriger vers des valeurs refuges comme le franc suisse qui atteint des valeurs record par rapport à l’euro. Je conseille de diversifier ses investissements avec un horizon de placement le plus long possible. Les États-Unis, Israël, l’immobilier, les actions donnant des dividendes, un peu d’or (ce que j’appelle garder une « poire pour la soif »)…  S’il y a un besoin d’argent à court terme, il faut être extrêmement prudent et rester plus ou moins liquide car cela va secouer.

    Interview réalisée le 23 août 2022

    Note : le 1er septembre 2022, Marc TOUATI sort son nouveau livre RESET II – bienvenue dans le monde d’après

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      L’économie israélienne à l’épreuve de 2022

      Deux années après le début de la crise sanitaire, alors que nous pensions tout juste retrouver le chemin de la croissance et de la stabilité, l’invasion russe en Ukraine a une fois de plus déstabilisé les marchés et semé le doute parmi les investisseurs. Point sur l’économie israélienne.

      Décryptage de l’actualité économique en Israël

      C’est à la fin des années 80 que naît l’acronyme « VUCA » (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Basé sur les théories des universitaires américains Warren Bennis et Burt Nanus, VUCA décrit alors un monde métamorphosé par la dissolution de l’URSS. Un monde de plus en plus volatil, incertain, complexe et ambigu. Une chose est certaine, ce terme est toujours d’actualité. Il décrit parfaitement la réalité à laquelle nous avons été confrontés depuis ces deux dernières années.

      La situation macroéconomique depuis le début de l’année est de ce fait anxiogène.Sortis à peine du Covid, nous avons été assaillis par la hausse des prix et les pénuries. Les circuits économiques se sont trouvés saturés.La guerre en Ukraine n’a rien amélioré avec l’accélération de la hausse des prix. La flambée de l’énergie et des matières premières alimentent la hausse des taux et une inflation quasi-généralisée.Enfin, les marchés mondiaux peinent à se redresser. 

      Dans un tel contexte, nous allons chercher à comprendre comment Israël fait face à tant de défis. Le pays est-il toujours résilient face à l’instabilité des marchés ?

       

      Une bonne résistance

      Tout d’abord, il est bon de rappeler que l’agence de notation Moody’s a, en avril dernier, augmenté les perspectives de notation d’Israël à « Positive ». Sa notation souveraine, A1, a quant à elle été confirmée. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a quant à elle maintenu en mai dernier la note favorable d’Israël à AA avec une perspective stable. Les raisons : la performance budgétaire et la robustesse de son économie.

      En effet, l’économie israélienne a bien résisté en 2020 durant la première année de pandémie, avec une croissance négative de 2,2%, l’un des meilleurs taux des pays de l’OCDE. En 2021, sa croissance de 8,1% a dépassé les prévisions, révélée la plus élevée depuis 2000, d’après le Bureau central des statistiques.

      L’efficacité et la vitesse des campagnes de vaccination ont permis un retour à la normale plus tôt que prévu par rapport à beaucoup d’autres pays.

      La forte reprise de l’économie israélienne

      Cette reprise a d’une part poussé la consommation privée, qui a représenté 50% du PIB. D’autre part, les investissements étrangers en Israël ont quant à eux constitué 20% du PIB (Source : Israël/Études Économiques – Coface, n.d.).

      Les accords d’Abraham vont en ce sens permettre d’accélérer les investissements étrangers. Notamment grâce à la création d’un fonds d’investissement de 10 milliards de dollars par les Emirats Arabes Unis. De cette nouvelle alliance ont également découlé des accords de libre-échange qui devraient s’appliquer sur 95% des produits échangés.

      De plus, le marché du travail se porte bien. Le taux de chômage a en effet presque retrouvé son niveau pré-pandémie. Il s’élève à 3,5% en Juin 2022, contre 3,4% en mars 2020, autrement dit période de plein emploi. Ce taux a même atteint son plus bas niveau en 50 ans, d’après le Bureau central des statistiques.

      Le déficit budgétaire

      Concernant le déficit budgétaire, les chiffres sont également positifs. Le nouveau gouvernement a réussi à réduire considérablement le déficit budgétaire en 2021, le ramenant à 4,5% du PIB contre 11,4% en 2020. Cela s’explique principalement par la baisse des dépenses liées au Covid-19 et à la santé (réduction de plus de 68 milliards de shekels). Mais aussi par la hausse des recettes fiscales (plus de 30%) et à la croissance.

      Bien que selon les prévisions le déficit budgétaire devrait continuer de rétrécir (3,6% du PIB en 2022 et 3,4% en 2023), il reste cependant plus élevé que sa moyenne entre 2015 et 2019 (2,3%). (Devaux, Eco Emerging // 1st quarter 2022).

      Israël a su faire preuve de résilience face aux nombreuses crises mondiales. Néanmoins, certains effets néfastes de ces crises influent sur l’économie du pays.

       

      Quid de l’inflation et du taux de change

      Qu’est ce que l’inflation ?

      • une augmentation générale et durable des prix
      • une perte du pouvoir d’achat/de valeur de la monnaie
      • une économie nationale touchée dans son ensemble, pas seulement le coût de la vie

      L’inflation que nombreux experts pensaient ne plus voir revenir est réapparue dans la grande majorité des pays occidentaux. Si le taux d’inflation en Israël a dépassé 3,5%, il reste tout de même relativement faible face à celui des pays de l’OCDE (5,8%) et face à l’Union Européenne (6,8%).

      La hausse de l’indice des prix à la consommation était légèrement inférieure au mois de mars par rapport aux prévisions des experts. La Banque d’Israël avait donc fixé les taux d’intérêt plus haut que nécessaire (0,35% au lieu de 0,15%). L’inflation sur les douze derniers mois reste cependant plus élevée que la fourchette cible de la Banque d’Israël (1-3%) et ce, pour le troisième mois consécutif.

      dollar shekel euroLa valeur du shekel face au dollar et à l’euro suscite également beaucoup d’intérêt depuis plusieurs mois. En effet, la volatilité du cours du shekel est très forte et après avoir atteint son niveau le plus bas en janvier 2022 (3,10ILS/$ et 3,50ILS/€), il est remonté en l’espace de quelques mois, jusqu’à atteindre un niveau de 3,46ILS/$ et de 3,65ILS/€ au 22 Mai 2022.

      Le graphique représente le cours du Shekel face à l’Euro et au Dollar sur les cinq dernières années. On remarque une nette corrélation entre ces deux monnaies, bien que le Dollar se montre bien plus fort que l’Euro depuis le début de la guerre en Ukraine.

      Comment expliquer la récente baisse du shekel ?

      économie israélienneTout d’abord, la guerre en Ukraine continue de s’enliser dans un conflit de plus longue durée. De nombreux pays ont pris parti face à la Russie qui elle, ne semble pas revenir sur ses positions. Cependant, les pays de l’Union Européenne se retrouvent dans une situation délicate concernant le gaz et pétrole russe. Pour certains pays comme la Finlande et l’Autriche, le gaz russe représente 75% de leurs importations extra-européenne de gaz, contre 25 à 50% pour la France ou l’Italie. Bruxelles a donc dévoilé un plan énergétique « Repower EU » qui a pour stratégie de se tourner davantage vers d’autres fournisseurs comme les Etats-Unis ou le Moyen-Orient. Cela a pour effet de renforcer les Etats-Unis et le dollar qui, dans ce conflit, jouent le rôle de principal soutien à l’Ukraine. Israël fait quant à elle preuve d’indépendance énergétique face à la Russie, et cherche même à devenir un futur pays exportateur de gaz depuis la découverte et l’exploitation de gisement dans ses territoires maritimes.

      Tensions sécuritaires et instabilité politique

      De plus, les tensions sécuritaires autour de Jérusalem et la dernière vague d’attentats qui a traversé le pays, causant la mort de 19 israéliens, a également joué défavorablement pour le Shekel. Ces périodes de tensions ont pour habitude d’affaiblir la monnaie israélienne. Cependant, cette baisse reste momentanée et le Shekel revient très rapidement à son niveau originel.

      Enfin, la coalition gouvernementale, qui avait jusqu’à présent réussi à rester unie, risque désormais de se dissoudre à la suite de la résurgence du conflit. Cela pourrait engendrer de nouvelles élections et replonger le pays dans une période d’instabilité politique. Économiquement parlant, cela signifierait donc l’incapacité du gouvernement provisoire à voter les futurs budgets et les mesures nécessaires au bon développement du pays.

      Ci-dessous un graphique représentant le cours du Shekel face à l’Euro et au Dollar sur les cinq dernières années. On remarque une nette corrélation entre ces deux monnaies, bien que le Dollar se montre bien plus fort que l’Euro depuis le début de la guerre en Ukraine.

       

      Économie israélienne : quels principaux défis ?

      Nous comprenons donc que malgré un contexte difficile, Israël continue de faire preuve de résilience. Elle le doit à une économie diversifiée et fortement intégrée dans le commerce mondial, notamment par son secteur des technologies de pointe. Malgré tout, des menaces pèsent sur ce petit État. Le conflit israélo-palestinien, la guerre en Ukraine, l’inflation et l’instabilité politique sont les principaux défis que le pays devra relever.

      L’AVIS DE HEREZ ISRAËL

      Investir en Israël peut s’avérer plus difficile qu’auparavant en raison de la situation mondiale. Il est donc judicieux de faire appel à des experts afin d’obtenir la meilleure analyse possible concernant vos projets d’investissements, qu’ils soient immobiliers ou financiers. Si vous êtes intéressés par l’immobilier en Israël ou que vous souhaitez réaliser un audit patrimonial, vous pouvez nous contacter en remplissant le formulaire ci-dessous.

      Achevé de rédiger le 1er juin 2022.

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        Business Awards : Herez Israël, meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine

        La Chambre de commerce Israël-France a inauguré début avril ses Business Awards récompensant les experts français présents en Israël. Parmi eux, Herez Israël comme cabinet de conseil en gestion de patrimoine.

        Fédérer les experts français sur le marché israélien

        Les Français représentent un poids important au sein du marché israélien. Pourtant, un manque de cohésion existe entre les professionnels du business, contrairement au milieu anglophone. Face à ce constat, il devenait nécessaire d’une part de créer un réseau d’experts et ainsi encourager un service de qualité et d’autre part favoriser une meilleure intégration économique des nouveaux immigrants français.

        La Chambre de commerce et d’industrie Israël-France a ainsi lancé le 7 avril 2022 une première cérémonie des Business Awards. Cette dernière a permis de référencer les professionnels locaux et de distinguer les spécialistes parmi les cabinets d’avocats, d’experts-comptables, de conseil en gestion de patrimoine, les banques ainsi que les agences de communication francophones présents en Israël.

        Herez Israël remporte l’award du meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine

        Au cours de cette soirée qui s’est tenue à Tel-Aviv, Son Excellence l’Ambassadeur de France Éric DANON a remis à Herez Israël l’Award du meilleur cabinet de conseil en gestion de patrimoine.

        Les lauréats de cette cérémonie ont été par la suite invités par Qualita pour échanger à ce sujet :

        « Nous sommes ravis qu’il y ait, pour la première fois en Israël, une cohésion parmi les experts du monde francophone. Plus vite nous comprenons que nous devons garder notre essence en tant que français tout en s’adaptant au marché local, plus vite nous arrivons à des résultats » – Laurent Perez, directeur général de Herez Israël

        conseil en gestion de patrimoine

        Les mots de l’équipe Herez

        Nous sommes honorés par cette récompense et souhaitons remercier nos clients, nos partenaires et le groupe Herez. Ce prix est la consécration d’un travail et d’une détermination sans faille depuis la création de Herez Israël.

        Avec l’implication au quotidien de notre équipe, nous avons pu donner vie à Herez en Israël, fidéliser une clientèle exigeante et proposer une offre singulière, compréhensible et adaptée aux attentes des français ayant un lien fort avec Israël.

        Nous continuerons de plus belle !

        Retrouvez notre interview publiée sur Israël Valley ici.

        Qui sommes-nous ?

        Herez est un cabinet de conseil en gestion de patrimoine français fondé en 1995 et qui gère aujourd’hui plus de 3 milliards d’euros. Il y a quelques années, le cabinet a implanté une filiale en Israël pour accompagner les francophones intéressés par l’investissement en Israël. Herez Israël s’est constitué un fort réseau local de partenaires qualifiés et fidélise désormais plus de 100 familles en Israël, grâce à des solutions en shekel compréhensibles et adaptées permettant de pérenniser leur épargne.

         

        Achevé de rédiger le 26 avril 2022.

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          Comprendre l’écosystème des startups israéliennes

          Dans le domaine des nouvelles technologies, la Silicon Valley aux États-Unis est souvent citée en exemple. Cependant, cela fait plusieurs années qu’un petit pays fait également parler de lui en matière d’innovation technologique : Israël, qu’on surnomme même « Israel Valley ». Herez Israël souhaite décrypter pour vous cet écosystème, entre startups, licornes et levées de fonds.

          La Start-up Nation

          C’est en 2009 qu’est paru pour la première fois le livre qui donnera le nouveau surnom de l’État Hébreu, « Israël, la nation start-up ». Écrit par Dan Senor et Saul Singer, ce livre vante les mérites de cet écosystème. Aujourd’hui, Israël est reconnue partout dans le monde pour sa matière grise et sa capacité de prise de risques.

          Le titre de start-up nation est désormais ancré dans la société israélienne. Cependant, il commence à vieillir. Un grand nombre de startups a en effet déjà franchi le cap d’une valorisation estimée à plus d’un milliard de dollars, qu’on appelle licornes. Il est ainsi plus adapté de parler davantage de scale-up nation et d’unicorn nation.  Aujourd’hui, il existe plus de 9000 start-ups israéliennes (selon IVC, fév. 21). Parmi elles, on retrouve 57 licornes, dont 33 datent de 2021 d’après SNC.

          « Les personnes travaillant dans la High Tech sont très conscients qu’Israël – par rapport à sa petite taille – connaît d’étonnantes prouesses technologiques. Il y a une importante concentration de main-d’œuvre en haute technologie talentueuse ici, par rapport à d’autres pays – presque à la mesure de la Silicon Valley » – Bill Gates, fondateur de Microsoft

          Les pépites parmi les startups israéliennes

          investissement start-up IsraëlLe développement éclair de toutes ces jeunes compagnies incitent beaucoup de personnes à investir en elles en espérant trouver une « pépite » telle qu’Etoro, Waze ou encore Wix. L’innovation israélienne se retrouve dans tous les domaines. Médecine, agriculture, automobile, finance, éducation, défense… Bien d’autres sont impactés positivement par le dynamisme de cette innovation.

          Dans sa revue annuelle, IVC, la principale source de données et d’informations économiques dans l’industrie de haute technologie israélienne, a sélectionné les meilleurs investissements de 2021. La quasi-totalité des domaines concernent l’IT et les logiciels d’entreprise.

          Faut-il se concentrer dans ce domaine lorsqu’on souhaite miser sur les pépites de demain ?

          La course à l’investissement dans les « Big 3 »

          investissement startup

          startups israéliennes

          Les levées de fonds des start-ups israéliennes ont atteint un montant record de 25.6 milliards de dollars en 2021seulement, contre 10.8 milliards l’année précédente, d’après SNC.

          De plus, trois secteurs de la Tech ont dominé les investissements. Tout d’abord la FinTech, ensuite les technologies de sécurité (principalement cybersécurité) et enfin l’infrastructure informatique et de données d’entreprise. À eux trois, ils ont représenté, en 2021, 65% du total des fonds levés, contre 52% en 2020 (SNC). Afin de diluer le risque, il est important de diversifier ses investissements notamment de manière sectorielle.

          Le service militaire

          Plusieurs facteurs peuvent expliquer la réussite israélienne en matière d’entrepreneuriat, le premier étant bien évidemment l’armée.

          Le service militaire étant obligatoire, les jeunes à la sortie du lycée doivent consacrer deux à trois ans à la sécurité du pays. Dans la société israélienne, c’est une étape cruciale de la jeunesse. Pendant ces années, ils sont confrontés à de nombreux défis et doivent constamment se dépasser afin d’accomplir leurs missions. Le travail d’équipe est la clef de cette réussite. Ce sont ces qualités qui leurs seront nécessaires en tant que futurs entrepreneurs.

          Il faut également noter que plus récemment, les unités technologiques de renseignements tels que 8200 ou 81, ont permis à de très nombreux jeunes d’accéder à des formations de haute qualité qui leur permettent de se lancer directement dans la High Tech au sortir de l’armée.

          La culture de l’entrepreneuriat

          Secondement, la culture du pays repose elle-même sur l’entrepreneuriat. Theodor Herzl est en ce sens l’un des plus grands entrepreneurs, avec un projet de taille : celui de l’établissement d’un foyer juif. Les pionniers ont dû travailler dur afin de rendre cette terre fertile et de transformer ce désert en une puissance économique mondiale. Israël en tant que nation a su relever de nombreux défis, d’un point de vue militaire, économique, social et même démographique. Tout cela a été rendu possible grâce à ses citoyens qui ont toujours cherché à trouver des solutions là ou d’autres n’en voyaient pas.

          « Si vous le voulez, ce ne sera pas un rêve » – Theodore Herzl

          Le soutien de l’État

          Enfin, l’État fait tout son possible afin de soutenir l’innovation israélienne et prend plusieurs mesures qui permettent aux entrepreneurs de se développer plus facilement. Il consacre 4,94% de son PIB au R&D civil contre 3,1% pour les États-Unis. C’est « le pourcentage le plus élevé au monde » d’après le Ministère de l’économie, des finances et de la relance. Israël fait ainsi concurrence aux États-Unis.

          Tous ces facteurs expliquent en grande partie le succès israélien et le dynamisme de son écosystème.

          Les stades de développement des startups

          Cependant ce qui détermine la réussite d’une idée innovante, c’est son exécution. Afin de pouvoir se développer, une start-up va avoir appel à différents stades de levée de fonds. Plus le stade est avancé, moins le risque est important mais les bénéfices moindres.

          On compte 4 principaux stades de levée de fonds :

          Pre-seed :

          C’est le moment le plus risqué pour investir. On ne vous présente qu’un projet et des suppositions concernant le marché. Si les promesses se réalisent, le potentiel de retour sur investissement est le plus élevé. On estime un besoin de financement entre 50 et 500 mille euros avec une valorisation inférieure à 2,5 millions.

          Seed :Seed

          La compagnie possède déjà son produit/service et ses premiers clients, elle a cependant besoin de se développer pour pouvoir se structurer. Le risque est toujours fort mais déjà moindre. On estime un besoin de financement entre 0,5 et 1,5 million d’euros avec une valorisation inférieure à 5 millions.

          Pre-Serie A :

          La compagnie commence à faire ses preuves et le chiffre d’affaires est de plus en plus constant. Mais elle nécessite davantage de fonds afin de terminer sa structuration et de se déployer à plus grande échelle. On estime un besoin de financement entre 1 et 3 millions d’euros avec une valorisation inférieure à 9 millions.

          Série A :

          Il s’agit du dernier stade en investissement participatif. L’objectif est de stabiliser la compagnie. Les enjeux sont plus importants car ce stade apparaît souvent avant une introduction en bourse ou un rachat par une autre compagnie. On estime un besoin de financement entre 2 et 10 millions d’euros avec une valorisation inférieure à 20 millions.

          Les différents investisseurs

          Il existe plusieurs sources de financement d’une startup.

          Le premier cercle d’investisseurs

          La première est bien évidemment l’autofinancement. C’est l’argent de l’entrepreneur lui-même et de son ou ses associés. Ils peuvent aussi compter parfois sur la love money, c’est-à-dire des fonds apportés par leurs proches qui croient en leur projet. Ils peuvent toujours se tourner vers les banques si cela n’est pas suffisant.

          Cependant, plus on se rapproche de stades avancés, plus les montants nécessaires deviennent importants. Les startups doivent alors recourir à d’autres sources de financement.

          Le financement participatif

          Il existe tout d’abord le crowdfunding (financement participatif). Via des plateformes en ligne, comme OurCrowd en Israël, les entrepreneurs présentent leurs projets et leurs ambitions afin de récolter des fonds de particuliers séduits. C’est un excellent outil de communication.

          Les investisseurs professionnels

          Ces mêmes entrepreneurs peuvent également se tourner vers des business angels. Il s’agit d’investisseurs ayant de l’expérience et qui, en plus de participer au financement du projet, accompagnent les entrepreneurs pour qu’ils réussissent.

          Enfin, les fonds d’investissement ont pour mission de repérer des projets qui leur semblent solides et à fort potentiel. Ils sont d’une aide précieuse car ils peuvent soutenir financièrement et de manière importante les entrepreneurs mais également leur apporter une expertise et des mises en relation. Il existe de nombreux fonds d’investissement en Israël dont beaucoup ont déjà fait leurs preuves.

          Les pièges à éviter pour investir

          La société israélienne possède un excellent écosystème pour le développement de startups. Il peut être intéressant d’allouer jusqu’à 10 % maximum de son patrimoine liquide s’agissant de private equity.

          Attention cependant à limiter les risques. Veillez à privilégier des fonds d’investissement de qualité plutôt qu’investir en direct, à choisir des stades avancés en termes de levées de fond ainsi que diversifier les secteurs d’activité. Il faut de plus être prêt à placer des liquidités sur le long terme. Enfin, il est important d’être conseillé par un professionnel qui connaît le marché et en maîtrise les enjeux.

          Si vous souhaitez être accompagné dans ce nouveau projet, contactez-nous en remplissant le formulaire ci-dessous.

          Achevé de rédiger le 15 mars 2022.

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            Investissement immobilier en Israël : conquérir le désert

            Dans un souci constant de décrypter les meilleures opportunités en Israël aux côtés d’experts qualifiés, Herez Israël signe un partenariat exclusif avec la société de conseil en investissement immobilier et hôtelier Negev Inside. Sa fondatrice, Sandy Madar, nous fait part, dans cette interview, de cette aventure de l’entrepreneuriat dans le sud du pays, où elle guide les francophones vers l’immobilier de demain.

            Herez Israël. En 2019, vous créez Negev Inside. Pourquoi avoir choisi la région du Neguev ?

            investir NeguevSandy Madar : La démographie israélienne ne cesse de croître et doublerait d’ici 2048. Il est donc urgent de développer un nouveau pôle face à seize millions d’habitants prévus. Au-delà de cette nécessité, j’avais envie en tant que franco-israélienne que la clientèle francophone participe à ce développement. Grâce à une expérience de près de dix ans en immobilier, Negev Inside intervient dans l’analyse du marché et de ses opportunités, en s’appuyant sur une double culture et un fort réseau local. À ce jour, les deals conclus avec des clients représentent un volume de plus de 100 millions de shekels.

            Quel intérêt mesurez-vous chez cette clientèle ?

            S.M. : Du fait d’un renforcement conséquent du shekel et de la hausse des prix de l’immobilier à Tel-Aviv et ses alentours, les Français s’intéressent de plus en plus aux endroits excentrés. Je souhaite les aider à choisir des villes stratégiques. Une ville a un fort potentiel de croître si trois secteurs se développent, à savoir : les infrastructures, l’emploi et l’éducation. Comme Beer Sheva.

            Quel est l’état du marché face à ce bouleversement déjà bien engagé ? 

            S.M : En effet, la transformation du Neguev est déjà en marche. De nombreuses opportunités voient continuellement le jour. Avec Herez Israël, nous souhaitons consolider notre positionnement notamment à Beer Sheva, qui est au premier plan de cette transformation. Cela porte déjà ses fruits.

            “Une ville a un fort potentiel de croître si trois secteurs se développent, à savoir : les infrastructures, l’emploi et l’éducation, comme Beer Sheva.”

            Qu’est-ce que représente le Neguev en Israël ?

            Investir à Beer ShevaS.M. : Cette région représente quasiment les deux tiers du pays, avec une population de moins d’un million d’habitants concentrée principalement dans la partie Nord-Ouest. Il existe une dizaine de villes telles que Dimona, Ofakim ou encore Arad (plus de 20 000 habitants), une centaine de yechouvim (petits villages de moins de 2 000 habitants) et bien évidemment Beer Sheva, la métropole du Neguev, qui compte plus de 220 000 habitants. Beer Sheva est une des huit grandes villes d’Israël et la deuxième plus grande ville en termes de superficie, après Jérusalem. La population bédouine représente 2,5% de la population répartie entre une quinzaine de localités reconnues et des villages non reconnus par le gouvernement israélien.

            Quels sont les enjeux de développement dans la région ?

            S.M. : Il en existe plusieurs du fait de sa superficie, des conditions désertiques et des zones dédiées à l’armée israélienne. Parmi eux, il y a la question de régulariser certains villages bédouins, délaissée depuis plus de vingt ans et dorénavant à l’ordre du jour. Il y a, de plus, des infrastructures à développer, comme une station rapide Tel-Aviv – Beer Sheva, un tramway dans la ville, voire un aéroport pour décharger Ben Gurion.

            Beaucoup de problèmes ont néanmoins été résolus. 20% de la production agricole provient du Sud, ce qui est impressionnant pour une région désertique. Des solutions telles que la désalinisation pallie le manque d’eau dans la région, parmi d’autres innovations développées par des startups israéliennes. La Desertech est un nouveau tremplin de richesse à l’économie israélienne. La question du désert concerne la moitié de la planète.

            “Beer Sheva a bondi de plus de 40% depuis 2010, au même titre que le prix moyen d’un appartement en Israël.”

            Comment se porte le marché immobilier ?

            S.M. : Negev Inside se concentre sur Beer Sheva pour le pôle immobilier et dans le reste du Negev pour le pôle hôtelier. Concernant l’immobilier, Beer Sheva a bondi de plus de 40% depuis 2010, au même titre que le prix moyen d’un appartement en Israël. Le prix d’un bien, de 600 000 shekels, est aujourd’hui passé à 1 100 000 shekels. En novembre 2021, plus de 3 000 transactions ont été enregistrées, comme « sa grande sœur » Tel-Aviv. Les investisseurs se tournent principalement autour des universités, où il y a plus de 30 000 étudiants. La population est jeune et active et le maire, Ruvnik Danilovtz, très entreprenant.

            Et s’agissant des hôtels ?

            S.M. : Le Negev a marqué beaucoup de points durant la période Covid grâce à un renforcement du tourisme interne. De nouveaux projets ont vu le jour, tels que le Kedma à Sde Boker ou le Six Senses en plein désert. Des chaînes internationales s’intéressent ainsi à cet endroit magnifique. Le tourisme du désert est de plus en plus en vogue, d’autant plus qu’il vient pallier le problème de désertification. Toute construction doit bien évidemment se faire dans le respect de la nature et de l’environnement, dans un esprit écologique et design.

            Ainsi, cette région présente beaucoup d’intérêt en termes d’investissement pour les années à venir. Ce partenariat avec Herez Israël permet d’accélérer notre développement et celui de la région.

             

            Article achevé de rédiger le 10 mars 2022.

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