Le Forum du Patrimoine à Tel-Aviv – Avant/après le 7 octobre

Le traditionnel Forum du Patrimoine organisé par Herez Israël s’est tenu le 7 juillet 2024 à la Bourse de Tel-Aviv.

Rendez-vous incontournable des investisseurs à Tel-Aviv

Le Forum du patrimoine est un évènement organisé annuellement à Tel-Aviv par le cabinet de conseil en investissement Herez Israël, filiale telavivienne de Maison Herez. Il propose aux particuliers francophones un accès privilégié à des expert(e)s qualifiés présents en Israël et à des thématiques patrimoniales d’actualité.

L’édition 2024, sous l’égide de la CCIIF Chambre de Commerce et d’Industrie Israël France, a réuni près de 150 personnes à la Bourse de Tel-Aviv.

💡Le thème, spécial cette année, invite à une réflexion profonde sur les événements et les changements significatifs qui ont eu lieu en Israël et dans le monde neuf mois après le 7 octobre.

Quels impacts cette date a eu sur la société israélienne ? Les speakers ont pu partager leurs analyses sur l’environnement économique, financier et juridique avant et après le 7 octobre, ainsi que ses implications pour les investisseurs et les marchés. Voici un récapitulatif de la soirée ci-dessous.

 

Tsahi Halevi, la guest star de l’édition 2024 du forum du patrimoine

Cette soirée de conférences autour de l’investissement a été inaugurée par l’artiste israélien Tsahi Halevi. L’acteur et musicien a répondu, en français, aux questions d’Ethan Sagroun. Il a retracé son service militaire dans l’unité spéciale « Mistaravim » en tant que hayal boded et sa carrière artistique notamment dans la série israélienne Fauda. Tsahi Halevi a de plus partagé sa vision du pays et souligné l’importance de l’unité du peuple Juif.

Le programme du Forum du Patrimoine

Plusieurs experts ont pris la parole pour décrypter le marché israélien après un buffet dinatoire :
  • Julien Roitman, président de la Chambre de Commerce Israël-France a parlé du rôle de la Chambre. Celle-ci promeut l’image de la France et son attractivité économique auprès d’Israël et vice-versa. Elle aide également les entreprises à développer leur business.

 

  • Moshe Assuline, expert comptable et fondateur d’Assuline & co est revenu sur l’environnement financier et fiscal après le 7 octobre. Différents sujets ont été évoqués comme l’acquisition d’un bien en Israël par une société étrangère et optimisation de financement ainsi que des nouvelles directives fiscales.

 

  • Ohad Rozen, fondateur de Reality Group. Le leader des fonds immobiliers en Israël est venu exceptionnellement nous parler de son activité. Entre des éléments macro économiques immobiliers et quelques exemples de projets réalisés. Leur stratégie est, pour rappel, d’exploiter au maximum le potentiel de biens immobiliers en changeant l’utilisation du bien. Ils collaborent de plus étroitement avec les autorités locales pour contribuer au développement urbain des villes.

 

  • Nathan Vatine, avocat francophone du cabinet Vatine Cohen à Césarée. La conférence a débuté par l’activité de l’association Keren Or Caesaria qui vient en aide particulièrement aux soldats depuis le 7 octobre. Après un point économique et immobilier, Nathan Vatine a développé les caractéristiques d’un projet situé à Or Yam, nouveau quartier résidentiel à proximité du golf de Césarée.

 

  • Enfin, Laurent Perez, directeur général de Herez Israël. Il a proposé un état des lieux de l’environnement économique en Israël en comparant quelques fondamentaux avant et après le 7 octobre. Le pays est à l’aube d’un nouveau cycle durable qui sera témoin de fortes vagues d’alyadont on observe aujourd’hui les prémisses. La High Tech reste également un moteur de l’économie en Israël envers lequel le monde a confiance. Laurent Perez a poursuit par un état des lieux de l’immobilier. Pour finir par un exemple de stratégie d’investissement pour des époux souhaitant des revenus complémentaires et protéger leurs enfants.

Conclusion

Nous tenions à remercier chaleureusement nos éminents speakers qui ont partagé leurs expertises. Nous remercions vivement nos invités ainsi que nos partenaires pour ce moment de réflexions stimulantes.

Herez Israël reste disponible si vous souhaitez prendre rendez-vous, sans engagement, pour vous conseiller dans vos problématiques patrimoniales.

Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

 

Achevé de rédiger le 21 juillet 2024.

Ê T R E – R A P P E L É ?

 

    Michael Gabay : comment récupérer ses impôts en Israël ?

    Les impôts Israéliens doivent en moyenne 8000 shekels par famille. « Ehzer mass » en hébreu est la possibilité pour le particulier israélien de réclamer auprès de l’Etat des impôts payés en trop. Dans quels cas avons-nous le droit de récupérer des impôts ? Combien peut-on réclamer ? Nous avons interrogé Michael Gabay, CEO de Mdg-Conseil, spécialisé dans la fiscalité des particuliers depuis plus de 20 ans et qui s’occupe de récupérer pour vous vos impôts.

    Herez Israël. Comment fonctionne le système fiscal israélien ?

    Michael Gabay. La principale caractéristique du système fiscal israélien est le prélèvement à la source. Cela signifie que les impôts sont prélevés directement par l’Etat. Malheureusement, ce système génère un écart entre les impôts payés et les impôts perçus (8000 nis en moyenne par famille selon la direction des impôts). Les salariés israéliens représentent plus de 90% des personnes pouvant réclamer un trop perçu, la plupart étant concernés par le prélèvement à la source.

    « Les salariés israéliens représentent plus de 90% des personnes pouvant réclamer un trop perçu. »

    Pourquoi cet écart existe entre impôts payés et perçus ?

    Le calcul du prélèvement à la source est mensuel, ce qui ne reflète pas la réalité vécue par le salarié. En effet, le salarié peut connaître plusieurs évolutions. A titre d’exemple, nous pouvons citer le changement d’employeur, le chômage (pendant le Corona), ou encore un nouvel enfant dans le foyer. Il existe également d’autres raisons comme la méconnaissance des droits du salarié ou encore les dons aux associations et les pertes sur les investissements.

    « Le calcul du prélèvement à la source ne reflète pas la réalité vécue par le salarié. »

    Les olim Hadachim sont donc aussi concernés.

    Complètement. Les lois relatives aux impôts sont difficilement accessibles, particulièrement pour les nouveaux immigrants. Le olé ne fait généralement pas la démarche pour récupérer ses impôts. Pourtant, il bénéficie de nombreux avantages durant ses premières années d’alya. Et ses droits peuvent être « gelés » et donc reportés si le olé a fait son service militaire, a fait des études ou était à l’étranger. Le crédit d’impôts total sur les 4 années est de 7,5 points soit 21 780 nis.

    A noter de plus qu’il existe une loi qui exonère d’impôts les Olim Hadachim sur leurs revenus générés à l’étranger pendant une période de 10 ans. En effet, dans certains cas, un salarié d’une société israélienne voyageant régulièrement à l’étranger peut bénéficier d’une exonération d’une partie de ses revenus.

    « Le olé hadach ne fait pas la démarche pour récupérer ses impôts. Pourtant, il bénéficie de nombreux avantages durant ses premières années d’alya »

    Comment récupérer ses impôts ?

    Vous pouvez réclamer votre dû sur les six dernières années. Il faut faire une déclaration annuelle de revenus en remplissant le document officiel. Il faut ensuite envoyer ce document ainsi que tous les justificatifs voire une lettre écrite qui appuieront la demande de remboursement. Un professionnel saura déceler précisément les sources de « ehzer mass ». Il existe aussi des situations exceptionnelles où le contribuable a une dette envers les impôts, c’est pourquoi nous vous recommandons de le vérifier.

    Jusqu’où proposez-vous l’accompagnement à la récupération des impôts ?

    Nous accompagnons depuis plus de 20 ans les personnes intéressées à faire cette démarche. Nous avons pu récupérer plusieurs millions de shekels d’impôts pour nos clients. Cela représente un gain de temps et d’argent considérable. Nous analysons ainsi au peigne fin votre situation et décelons les niches fiscales. Nous faisons une simulation puis nous remplissons et déposons la déclaration. Enfin, nous vous proposons un suivi jusqu’à la récupération totale de votre dû. Vous ne payez un pourcentage que si vous êtes effectivement remboursés.

    Pour vérifier l’éligibilité et avoir un premier retour, merci de remplir ce questionnaire en cliquant sur le bouton :

    Interview réalisée le 23 mai 2024

    Le Forum du Patrimoine à Jérusalem – Un nouveau cycle d’opportunités

    Le traditionnel Forum du Patrimoine organisé par Herez Israël s’est exporté pour la deuxième fois à Jérusalem, le 19 mai dernier au Musée d’Israël.

    A la rencontre de Jérusalem

    Le Forum du patrimoine est un évènement organisé annuellement à Tel-Aviv par le cabinet de conseil en investissement Herez Israël. Il propose aux particuliers francophones un accès privilégié à des expert(e)s qualifiés présents en Israël et à des thématiques patrimoniales d’actualité. Rendez-vous annuel incontournable à Tel-Aviv depuis l’origine de la filiale telavivienne de Maison Herez, le forum s’est exporté pour la deuxième fois à Jérusalem cette année, après avoir fait un tour à Raanana et Netanya.

    Près de 100 personnes se sont ainsi réunies le 19 mai dernier, au Modern Restaurant du Musée d’Israël.

     

    Un nouveau cycle d’opportunités en Israël

    Cette soirée de conférences autour de l’investissement a été inaugurée par Dr Emmanuel Navon, CEO d’Elnet Israël. Le thème était : « un nouveau cycle d’opportunités ». Israël a par le passé fait preuve de résilience. Le pays est en effet doté de forts leviers de croissance que nous avons mis en avant au cours de la soirée. Plusieurs experts ont pris la parole pour décrypter le marché israélien après un buffet dinatoire. L’occasion pour eux de prodiguer des conseils aux particuliers familiers avec le monde de l’investissement et d’échanger avec eux. Optimisations et montages immobiliers, classes d’actifs à privilégier dans ce contexte ou encore les nuances des contrats d’assurance…

     

    Retour en images de cet évènement par la journaliste Jennifer Hassan-Smith et i24NEWS.

    Le programme

    Emmanuel Navon a introduit la soirée en expliquant que l’économie israélienne allait rebondir à la condition que le prochain gouvernement s’attaque aux causes des coûts élevés. Il faut également selon lui mettre en œuvre une réforme judiciaire équilibrée soutenue par une large majorité d’Israéliens et adopter une législation qui appliquera le devoir militaire à tous les citoyens israéliens.

    Benjamin Berros, fondateur de 2be finance, cabinet de courtage en assurances, est revenu sur les différentes optimisations possibles sur les contrats d’assurance, notamment prendre un crédit collatéral grâce à sa police d’épargne jusqu’à 80% du montant placé.

    Ensuite, une table ronde réunissant Tsionna Berros, directrice d’agence – banque privée internationale francophone Mizrahi Tefahot et Moshe Assuline, expert-comptable et fondateur du cabinet Assuline & co, s’est concentrée sur l’acquisition immobilière via une société. Si ce dispositif se distingue de la SCI en France, il présente plusieurs avantages.

    Enfin, Laurent Perez, directeur général de Herez Israël, a comparé l’environnement avant et après le 7 octobre. Inflation, prévisions du PIB, chômage… De forts leviers de croissance existent en Israël. La crise majeure actuelle a permis une prise de conscience collective qu’il n’y a pas d’autre endroit comme Israël. Le monde ne peut de plus pas se passer de la matière grise d’Israël.​

    Loin d’être la fin du monde, nous sommes à l’aube d’un nouveau cycle durable​. Nous attendons une hausse lente et durable d’alyot pendant les 10 prochaines années, contrairement à l’alya de 2014, avec un fort besoin d’investir en Israël. ​

    Conclusion

    Nous tenions à remercier chaleureusement nos éminents speakers qui ont partagé leurs expertises, nos invités ainsi que nos partenaires pour ce moment inoubliable de rencontres et de réflexions stimulantes.

    Nous restons disponibles si vous souhaitez prendre rendez-vous, sans engagement, pour vous conseiller dans vos problématiques patrimoniales.

    Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

     

    Achevé de rédiger le 3 juin 2024.

    Ê T R E – R A P P E L É ?

     

      Qui est l’investisseur israélien de 2024 ?

      En Janvier 2024, la Bourse de Tel Aviv (Tel Aviv Stock Exchange) a publié les résultats d’une étude concernant l’investisseur israélien type de 2024. Quelles sont ses caractéristiques, ses tendances d’investissement et ses motivations ? Nous vous proposons d’en découvrir les détails dans cet article ainsi qu’un focus Herez sur une classe d’actifs.

       

      La moitié de la population n’investit pas

      Cette étude a été menée par Shiluv par le biais d’une enquête en ligne auprès d’un échantillon national représentatif de la population juive adulte en Israël. La moitié est investisseur actif / ancien investisseur, tandis que l’autre moitié n’investit pas du tout. Par rapport à une précédente enquête de fin 2022, la part des investisseurs actifs a baissé de 4%, passant de 42 à 38%. La grande part des investisseurs actifs a entre 30 et 49 ans (40%), suivis par les jeunes de moins de 29 ans (27%), le reste étant les plus âgés. 57% des investisseurs actifs sont des hommes.

       

      L’investisseur israélien de 2024 est prudent…

      L’investisseur israélien de 2024 fait preuve de prudence et de réflexion avant d’investir, en étant attentif au climat géopolitique et économique d’Israël.

      Plusieurs critères sont importants pour lui. Sur le podium : le niveau de risque faible (67%) en premier, suivi par le track record et les faibles frais (48%). La confiance ne vient qu’en cinquième position. Ils sont tout de même influencés par leurs cercles familial et amical, voire la presse et les sites économiques. Ses décisions sont également motivées par le contexte (changement de gouvernement potentiel, le 7 octobre, réforme judiciaire).

      En conclusion, les facteurs externes et l’environnement sont plus importants pour l’investisseur que les facteurs internes et personnels.

       

      … mais optimiste

      Les investisseurs conservent une foi robuste dans le marché financier et sont prêts à investir plus. Ils anticipent ainsi la réponse positive du marché en cas de changement dans la composition gouvernementale.

      Les deux principaux obstacles à l’investissement sur les marchés de capitaux sont cependant le manque de liquidités disponibles (60%) et la crainte de perdre son argent (environ un tiers). Le manque de temps est également un obstacle tout comme l’incompréhension. La réduction des impôts pourraient les encourager à investir plus. Les investisseurs souhaitent mieux comprendre les placements et s’appuyer sur des sources professionnelles.

      Prendre rendez-vous pour comprendre vos placements

      Une majorité indépendante

      Selon les données, près de 58% gèrent leurs portefeuilles de façon indépendante. 13% choisissent d’être à la fois conseillés et autonomes.

      Les supports privilégiés : les résultats montrent que les plateformes d’investissement bancaire (41%) est le choix privilégié pour la gestion autonome des portefeuilles, suivies par les sociétés de placement (30%) et plateformes de banques d’investissement et conseillers bancaires (24% pour chacun). Les plateformes locales et étrangères de trading en cryptomonnaies atteignent 6%.

       

      L’investisseur israélien est fortement exposé à l’étranger

      Selon les données recueillies, les israéliens détiennent en moyenne 3,4 produits d’investissement. Parmi ces produits, les actions israéliennes sont le produit d’investissement le plus populaire sur le marché des capitaux. En effet, 46 % des investisseurs actifs en gestion autonome ont indiqué qu’ils investissaient dans des actions israéliennes. Cette préférence pour les actions nationales pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment la familiarité avec les entreprises locales, ainsi que la conviction en la résilience et la croissance du marché israélien.

      Cependant, bien que les actions israéliennes soient dominantes, les investisseurs ne se limitent pas uniquement à ce marché. Environ 42 % des portefeuilles des investisseurs autonomes sont constitués d’actions étrangères, démontrant ainsi une diversification géographique dans leurs investissements. Cette diversification est souvent considérée comme une stratégie prudente pour atténuer les risques liés à la concentration excessive sur un seul marché.

      Cette étude révèle cependant un aspect préoccupant : les régulations semblent avantager les investissements étrangers au détriment des investissements en Israël. Les institutions financières locales sont limitées dans leur capacité à facturer des frais de gestion pour les produits indiciels israéliens, alors qu’aucune restriction similaire n’existe pour les produits étrangers. Cette disparité réglementaire risque de pousser les institutions à privilégier les investissements étrangers, ce qui pourrait freiner les investissements en Israël.

       

      Mises à part les actions, l’investisseur israélien opte pour les dépôts bancaires et les obligations

      Une analyse plus approfondie des choix d’investissement révèle également des préférences particulières en matière de produits financiers. En dehors du marché des capitaux, les dépôts bancaires sont le produit d’investissement le plus courant, représentant 46 % des portefeuilles des investisseurs et les investissements en devises étrangères avec 27 % des investisseurs qui y ont alloué des fonds.

      Il faut également noter l’importante part de la cryptomonnaie dans les portefeuilles d’investissement de 11%.

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      Secteurs phares : high tech, banques et immobilier

      En première position, sans surprise pour la Scale-up nation, le secteur de la high tech prime dans le portefeuille de l’investisseur israélien autonome (38%), suivi de près par les banques (30%), l’immobilier et la construction (22%), ainsi que les services financiers (19%).

      Cependant, un quart des investisseurs ne sont pas certains des secteurs dans lesquels ils sont investis. Cette incertitude pourrait être attribuée à la complexité croissante du marché financier et à la nécessité pour les investisseurs de mieux comprendre leurs portefeuilles.

       

      Facteurs impactant les décisions d’investissement

      Les décisions d’investissement en Israël sont influencées par une multitude de facteurs, allant des relations personnelles à l’environnement économique global. La liquidité est très importante aux yeux de l’investisseur israélien (60%). Il recherche de bonnes conditions fiscales (35%), et des conseils pertinents pour une meilleure compréhension des produits.

      L’une des conclusions de l’étude est l’importance de la confiance des amis et de la famille : 38% des non investisseurs la citent comme un facteur clé pour entrer sur le marché. Cette confiance est suivie de près par le revenu supplémentaire et les recommandations professionnelles.

      Par ailleurs, les médias économiques ont une influence plus significative que les conseillers bancaires dans la prise de décision d’investissement. Les investisseurs accordent une importance croissante à des facteurs tels que le niveau de risque et la confiance en la gestion de leurs investissements.

      L’intelligence artificielle émerge également comme un outil potentiellement précieux pour la prise de décisions d’investissement, bien que son adoption soit encore relativement faible parmi les investisseurs israéliens.

      En ce qui concerne les événements extérieurs, le changement de gouvernement est perçu comme ayant le plus grand potentiel d’influence sur la disposition à investir (impact positif sur l’investissement pour la plupart) suivi de près par d’autres événements majeurs tels que la situation sécuritaire (impact négatif surtout pour les investisseurs passas) et la réforme juridique (impact négatif surtout pour les investisseurs actifs).

       

      Conclusion

      L’investisseur israélien témoigne d’une confiance solide dans le marché financier, tout en accordant une attention particulière à la sécurité et à l’information. La gestion autonome reste prédominante, bien que de nouveaux entrants optent pour un conseil externe professionnel. La diversification, tant géographique que sectorielle, est une tendance notable, bien que des asymétries réglementaires encouragent les investissements étrangers au détriment des investissements locaux. Les secteurs de la High Tech, des banques et de l’immobilier retiennent particulièrement l’attention des investisseurs. A noter que la volonté d’investir dans l’immobilier chez les investisseurs actifs a diminué de 6% par rapport à l’étude précédente. L’étude conclut que les investisseurs restent optimistes quant à l’avenir. Cependant, des efforts sont nécessaires pour stimuler davantage la confiance des investisseurs et pour exploiter pleinement le potentiel du marché financier israélien.

      Avis Herez. Comment allier protection et marchés financiers ? Focus sur les produits structurés

      Les produits structurés correspondent aux besoins des investisseurs averses au risque mais qui souhaitent s’exposer au marché des actions. Ces produits ont de nombreux avantages :

      • Rendement intéressant (>5%)
      • Protection relative du capital et des coupons
      • Possibilité du sur-mesure
      • Solution de diversification

      Les produits structurés sont complexes : ils nécessitent de faire appel à des experts, rechercher une indépendance de l’émetteur et vérifier la lisibilité du sous-jacent. Il faut de plus prévoir une échéance longue et s’assurer qu’ils sont adaptés à votre situation.

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      Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

      Sources :

      L’investisseur israélien 2024 | Site web de TASE

      tase-researchch-2024.pdf

      Achevé de rédiger le 06 mai 2024.

      Ê T R E – R A P P E L É ?

       

        Club Jeunes – Accompagner les jeunes actifs en Israël

        Il y a un an, nous avons lancé le Club Jeunes. Le but de ce club est d’accompagner les jeunes francophones installé(e)s en Israël dans la gestion de leur épargne.

        Faut-il amasser un patrimoine avant d’investir ?

        Nous entendons souvent cette idée reçue : il faudrait attendre un certain temps avant d’investir un montant amassé.

        Il y a un an, nous avons lancé le « Club jeunes ». Un programme d’investissement destiné aux jeunes actives et actifs francophones installé(e)s en Israël.

        Nous sommes partis d’un constat simple :

        • Beaucoup de jeunes talents en Israël n’ont pas forcément d’éducation financière. Pourtant, savoir gérer son budget, pouvoir financer un bien immobilier, faire face aux imprévus… est indispensable.
        • Les jeunes pensent ne pas avoir de force de frappe d’investissement. Pourtant, ils ont un avantage de taille : le temps. Plus on épargne tôt de manière régulière, plus le capital grossit et plus les intérêts s’accumulent. Il est donc possible de commencer à investir alors même que vous ne disposez pas d’un gros patrimoine. Comme disait Warren Buffett, il faut débuter « avec le bon état d’esprit, les bons mots et le bon plan ».
        • Enfin, les jeunes francophones ont un fort besoin d’accompagnement en Israël. Ils ne maîtrisent pas forcément les codes, à moins d’avoir un entourage averti.

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        Nous avons rencontré depuis près d’une centaine d’entre eux, chacun avec un parcours et des projets différents. Tous ont un profil prometteur. Les jeunes d’aujourd’hui sont en effet les décideurs de demain.

        Nous voulions ainsi les accompagner à l’aube de leur carrière professionnelle et leur donner des conseils éclairés sur la manière de gérer leur épargne. Il existe en Israël des solutions pertinentes pour permettre à ces jeunes de poser la première pierre de leur patrimoine. Nous relevons le défi de les accompagner sur le long terme.

        « Devenir riche débute avec le bon état d’esprit, les bons mots et le bon plan. »​ Warren Buffett

        Soirée de lancement – 40 jeunes investisseurs

        Investir jeunes Israël

        Nous avons eu le plaisir d’accueillir une quarantaine de jeunes le 1er avril dernier dans les bureaux d’une fintech israélienne partenaire, pour la première soirée de réunion du Club Jeunes, lancé par notre cabinet l’année dernière.

        Nous avons parlé économie israélienne, opportunités d’investissement et partagé un moment de networking.

        Nous sommes fiers de notre engagement à écouter les besoins de la jeunesse francophone et à y répondre. Si vous souhaitez commencer à investir, n’attendez pas.

        Conclusion

        Nous remercions nos partenaires pour leurs précieux soutiens.

        Nous restons à votre disposition pour toute question ou rendez-vous.

        Contactez-nous par mail via herez.israel@herez.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

         

        Achevé de rédiger le 07 avril 2024.

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          Dr Emmanuel Navon : à quoi ressemblera l’Israël d’après-guerre ?

          Dr Emmanuel Navon est un universitaire renommé, spécialiste en sciences politiques et en relations internationales. Depuis près d’un an, il est CEO de ELNET-Israël, une ONG qui promeut les relations entre Israël et l’Europe. Nous lui avons posé nos questions pour brosser le portrait de l’Israël d’après-guerre.

          Herez Israël. A quel moment aura lieu la fin de guerre ?

          Dr Emmanuel Navon. Il existe un flou sur ce que constitue la fin de la guerre. Est-ce que cela signifie l’élimination de Yahya Sinwar et de Mohammed Deïf ? Un accord avec le Qatar moyennant la libération de tous les otages ? Ce qui semble se dégager, ce sont des opérations de haute intensité, depuis le début des opérations terrestres, qui devraient se poursuivre jusqu’au milieu du mois de janvier. Nous pouvons nous attendre ensuite à des opérations de plus faible intensité, avec une zone tampon et des interventions ponctuelles dans la bande de Gaza.

          Israël gardera-t-elle le contrôle sur Gaza ?

          Israël conservera sa liberté d’action sur le pan militaire dans la bande de Gaza, comme en Judée-Samarie. Si Israël parvient à décapiter politiquement le Hamas, alors il n’y aura plus de gouvernement local, mais un gouvernement militaire israélien ne pourra être que temporaire. Une autorité mandataire, cogérée avec les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, est cependant à prévoir jusqu’à ce que des élections aient lieu et un gouvernement gazaoui soit établi.

          Peut-on s’attendre à une guerre de même ampleur que Gaza au Liban ?

          L’attentisme et la passivité qui ont produit le 7 octobre appartiennent désormais au passé. La guerre a révélé au-delà de tout doute que la stratégie défensive ne fonctionne pas et ne sera plus acceptée par les Israéliens. Il faut donc s’attendre à une opération militaire israélienne au Liban.

          Israël peut-elle compter sur un soutien indéfectible de la part des Etats-Unis ?

          La position du Président Biden est très claire : les Etats-Unis soutiennent toute opération militaire qui empêcherait la répétition du 7 octobre. Cela donne donc à Israël une très grande liberté d’action, moyennant cependant plus d’efforts du côté de l’aide humanitaire.

          Sans un Israël fort et redouté par ses ennemis, aucun Juif dans le monde n’est en sécurité

          Quand est-ce qu’un nouveau gouvernement en Israël pourrait voir le jour ?

          Il est encore trop tôt pour en parler. Benny Gantz lui-même ne sait pas quand il quittera le cabinet de guerre. Il est cependant évident que de nouvelles élections auront lieu courant 2024.

          La solidarité de la société israélienne qu’on observe depuis le début de la guerre va-t-elle perdurer ?

           

          Israël guerreNous le savons, à la veille de la guerre la société israélienne était très divisée. Aujourd’hui, nous observons une grande solidarité nationale. Mais les divisions referont surface après la guerre. Beaucoup d’Israéliens ont néanmoins compris que les divisions ont des effets dévastateurs. Il faut apprendre à se « disputer » autrement et se souvenir que nous avons un pays en commun.

          Il faut apprendre à se « disputer » autrement et se souvenir que nous avons un pays en commun

          La réforme judiciaire, interrompue par la guerre, avait en effet énormément divisé la société israélienne. Quel est votre avis là-dessus ?

          La réforme judiciaire a été taillée sur mesure pour Netanyahou, qui avait toujours fait l’éloge de l’indépendance de la Cour Suprême jusqu’à sa mise en examen.  La tension sociale n’était donc pas autour de la réforme mais autour de Netanyahou . Après la guerre, il faudra avoir une convention nationale et un débat apaisé sur une réforme équilibrée et consensuelle du système judiciaire.

          Après la guerre, il faudra avoir une convention nationale et un débat apaisé sur une réforme équilibrée et consensuelle du système judiciaire

          D’après le ministère israélien de l’immigration, la volonté d’Alya (immigration vers Israël) par les familles françaises a augmenté de plus de 400 % depuis le 7 octobre. Ce regain d’intérêt est-il une simple tendance ou se transformera en réalité ?

          L’Alya est une démarche personnelle. Se poser des questions en temps de crise est normal. D’une manière générale, la guerre a démontré que sans un Israël fort et redouté par ses ennemis, aucun Juif dans le monde n’est en sécurité. C’est une leçon fondamentale de cette guerre.

          L’économie israélienne va-t-elle pouvoir reprendre rapidement ?

          Avant la guerre, les investissements étaient déjà au ralenti du fait des tensions sociales et des incertitudes autour de la réforme judiciaire. La guerre coûte cher, de nombreux acteurs économiques actifs sont mobilisés, et des secteurs entiers tels que la restauration et le tourisme sont très touchés. Remettre les comptes au vert prendra du temps. L’économie israélienne, qui a prouvé sa capacité à se ressaisir après la seconde Intifada, a de nombreux avantages comparatifs et une forte valeur ajoutée.

          Interview réalisée le 25 décembre 2023

          Ê T R E – R A P P E L É ?