Nathan Vatine : encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales
Originaire de Nice, Nathan Vatine est un avocat indépendant depuis 1980 en Israël. Implanté à Césarée, son cabinet est spécialisé dans la fiscalité, l’immobilier et la fiscalité internationale. Engagé pour la communauté, il aide particulièrement les soldats depuis le 7 octobre. Nathan Vatine a fait partie des speakers de notre traditionnel forum du patrimoine le 7 juillet dernier à Tel-Aviv.
Vous avez étudié en France et détenez plusieurs diplômes. Pourquoi avoir finalement choisi Israël ?
Je suis né à Nice et j’ai obtenu un DEA en droit international public et privé, une maitrise de droit général et de droit public, une maitrise en sciences économiques ainsi qu’un certificat d’études fiscales internationales. J’ai effectivement choisi Israël, le jour de l’opération Entebbe. La réaction de la France, qui regrettait seulement les morts ougandais, m’avait alors extrêmement déçu. Ce n’est pas sans rappeler ce que nous traversons aujourd’hui. J’ai donc fait mon alya très jeune. J’ai passé les équivalences d’avocat en Israël pour devenir indépendant rapidement, depuis 1980.
Quelles sont les spécialités du cabinet Vatine Cohen ?
Nous sommes spécialisés dans l’immobilier, la fiscalité immobilière et la fiscalité internationale. Nous maîtrisons notamment les conventions bilatérales afin d’éviter la double imposition. Nous mettons ainsi en place des montages pour optimiser la fiscalité de nos clients sur leurs revenus en Israël et à l’étranger. Nous nous occupons également de successions, étant notaire.
Il faut encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales.
Quels sont les grands défis auxquels le secteur de l'immobilier doit aujourd’hui répondre ?
Actuellement, l’antisémitisme fait rage dans le monde. Si l’on rajoute à cela les récentes élections françaises et les prochaines élections aux Etats-Unis, le grand défi serait de proposer des solutions à nos frères de diaspora pour avoir un pied à terre en Israël. Il faut en effet encourager l’installation en Israël, à travers par exemple des constructions fiscales pour leur éviter la taxe d’enregistrement de 8%. Je pense que venir ici est un acte de solidarité et un acte averti pour assurer son avenir et celui de ses enfants. C’est le moment pour le faire car les prix risquent de s’envoler dans quelques mois et le shekel est encore relativement bas. Les prix immobiliers n’ont presque pas baissé pendant la guerre, ce qui est exceptionnel. Nous avons de l’autre côté une baisse des constructions, une augmentation des coûts de construction et une forte demande intérieure et extérieure.
Vous êtes engagé à Césarée dans un projet associatif, pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous avons créé il y a 20 ans une association à Césarée nommée Keren Or Caesaria, en collaboration avec l’association Meir Panim Or-Akiva, dont le but était de parer au clivage social entre la société aisée de Césarée par rapport à Or Akiva et sa région, en grosse difficulté.
Le 7 octobre, nos 600 volontaires étaient prêts à répondre aux besoins des soldats. Nous avons récemment lancé un nouveau projet, « Yad Haim » q uipropose un prêt d’équipements réutilisables aux réservistes.
Quel message souhaitez-vous transmettre aux investisseurs potentiels qui pourraient hésiter à cause de l'instabilité actuelle en Israël ?
Oui, j’ai été contacté par la maison Herez pour ce projet que j’ai étudié et que je soutiens. Il s’agit d’un projet exceptionnel dans le nouveau quartier d’Or Yam, près du golf de Césarée. Il s’agit de 3 immeubles de 17 étages dont la livraison est prévue dans 3 ans.
Nous vous invitons à nous contacter via le formulaire ci-dessous pour en parler plus en détails.