We Bayit : l’immobilier haut de gamme à Tel-Aviv
Sommaire
Après des études à New York et plusieurs années d’expérience dans l’immobilier à Paris, Jérémy Marciano fonde We Bayit, une agence dans l’immobilier de luxe à Tel Aviv. En contact permanent avec les principaux acteurs du marché, We Bayit offre un service d’excellence à la hauteur des biens d’exception qui leur sont confiés. En tant que partenaire privilégié de Herez Israël, We Bayit est constamment à la recherche d’opportunités pour répondre aux demandes exigeantes de nos clients, nos expertises étant complémentaires.
Comment le marché de l’immobilier de luxe à Tel-Aviv a-t-il été impacté par la situation de guerre actuelle ?
Nous constatons actuellement une demande très élevée pour les propriétés de moyen et haut de gamme à Tel-Aviv. Il est important de noter que le segment du moyen de gamme à Tel-Aviv commence à partir de 2 500 000 euros. La guerre a accéléré les acquisitions pour de nombreux investisseurs / utilisateurs à travers le monde qui étaient indécis jusqu’à ce jour. Les clients les plus fortunés, qui disposent de liquidités immédiates, sont les premiers à avoir ressenti cette tendance.
Nous observons de plus un afflux significatif de clients venant d’Europe, notamment de Londres et de Suisse. Ainsi qu’une forte vague en provenance des États-Unis. La nouvelle génération d’Américains qui achetait précédemment à Jérusalem est désormais plus attirée par Tel-Aviv.
Enfin, 80 % de nos demandes concernent des budgets débutant à 10 000 000 shekels, pouvant aller jusqu’à 100 000 000 shekels pour une seule unité. Au cours du dernier mois, nous avons vendu des appartements pour un montant total supérieur à 100 000 000 shekels.
Nous observons un afflux significatif de clients venant d’Europe, notamment de Londres et de Suisse
Avez-vous observé un changement dans le profil des acheteurs intéressés par l'immobilier à Tel-Aviv mise à part leur nationalité ?
Le profil des acheteurs a effectivement évolué, non seulement en raison de la guerre mais aussi de manière générale. La guerre a simplement accéléré ce phénomène. Nous observons une vague de jeunes acheteurs issus des secteurs de la tech, de la finance et du e-commerce, qui trouvent Tel-Aviv toujours aussi attractif malgré les prix élevés. Cette nouvelle génération a en effet toujours connu un Tel-Aviv où les prix au mètre carré étaient élevés. Elle ne partage donc pas les mêmes réflexions que la génération précédente, qui a vu les prix exploser. Ces jeunes acheteurs se lancent donc dans l’aventure de manière plus spontanée et avec des montants importants. À cela, ajoutez une touche de sionisme, et le cocktail devient rapidement explosif.
En parallèle, un autre phénomène notable a émergé : les propriétaires de portefeuilles fonciers importants à l’étranger ont commencé à vendre leurs biens pour rapatrier leurs fonds en Israël. Ils cherchent à reconstituer progressivement leur portefeuille patrimonial ici. De nombreux Israéliens sont également revenus aux sources en raison du contexte actuel et de la montée soudaine d’un antisémitisme ravageur.
La nouvelle génération d’Américains qui achetait à Jérusalem est désormais attirée par Tel-Aviv
Nous observons de plus un afflux significatif de clients venant d’Europe, notamment de Londres et de Suisse. Ainsi qu’une forte vague en provenance des États-Unis. La nouvelle génération d’Américains qui achetait précédemment à Jérusalem est désormais plus attirée par Tel-Aviv.
Enfin, 80 % de nos demandes concernent des budgets débutant à 10 000 000 shekels, pouvant aller jusqu’à 100 000 000 shekels pour une seule unité. Au cours du dernier mois, nous avons vendu des appartements pour un montant total supérieur à 100 000 000 shekels.
Qu’est-ce qui fait votre particularité ?
Ce qui nous distingue, c’est l’acharnement quotidien, la vérification minutieuse des dossiers en amont et la grande passion pour ce métier qui permet à de nombreuses personnes de changer de vie. We Bayit accompagne ses clients depuis le début du processus jusqu’à la fin, et souvent au-delà. Nous maintenons une totale discrétion, sans publier les biens et travaillons uniquement par le bouche-à-oreille.
En parallèle, un autre phénomène notable a émergé : les propriétaires de portefeuilles fonciers importants à l’étranger ont commencé à vendre leurs biens pour rapatrier leurs fonds en Israël. Ils cherchent à reconstituer progressivement leur portefeuille patrimonial ici. De nombreux Israéliens sont également revenus aux sources en raison du contexte actuel et de la montée soudaine d’un antisémitisme ravageur.
Quels sont les défis majeurs auxquels vous faites face dans votre activité immobilière ?
Le défi majeur est de transmettre la réalité du marché aux nouveaux acquéreurs. En termes de prix, de règlementations juridiques, l’absence de LOI CARREZ que nous aimons tant, de diagnostic technique… Heureusement, nous sommes entourés de nombreux experts capables de résoudre tous types de problèmes auxquels nous sommes confrontés. Un autre défi est de plus faire le pont entre nos deux cultures, française et israélienne, dont les méthodes de négociation, entre autres, diffèrent.
Le défi majeur est de transmettre la réalité du marché aux nouveaux acquéreurs
Quel message souhaitez-vous transmettre aux investisseurs potentiels qui pourraient hésiter à cause de l'instabilité actuelle en Israël ?
Le marché israélien, et en particulier celui de Tel-Aviv, est un marché à fort potentiel en constante évolution depuis 30 ans. C’est l’un des rares marchés où les appartements se vendent plus chers d’un mois à l’autre. Chaque acheteur s’engage à hauteur de 50 % du prix d’achat en apport initial, ce qui rend une crise avec une bulle immobilière à Tel-Aviv peu probable. En comparaison avec la France, où le financement peut atteindre jusqu’à 90 % du bien, le taux d’engagement à Tel-Aviv est beaucoup plus élevé, ce qui stabilise le marché. Les plus-values au mètre carré sont importantes et rapides dans certains cas.
Pour finir, j’ai à cœur de transmettre à tous mes clients un point crucial : l’achat d’un bien immobilier en Israël est un processus qui mérite une attention particulière. Peu importe si vous passez par le meilleur agent, le meilleur expert ou le plus grand cabinet d’avocats. Peu importe si vous avez des milliards d’euros ou de dollars à votre disposition. Si la terre décide que ce n’est pas le bon moment pour vous ou que ce n’est pas votre destin à ce moment précis, il est important de le reconnaître et de s’y conformer.