Nathan Vatine : encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales

Originaire de Nice, Nathan Vatine est un avocat indépendant depuis 1980 en Israël. Implanté à Césarée, son cabinet est spécialisé dans la fiscalité, l’immobilier et la fiscalité internationale. Engagé pour la communauté, il aide particulièrement les soldats depuis le 7 octobre. Nathan Vatine a fait partie des speakers de notre traditionnel forum du patrimoine le 7 juillet dernier à Tel-Aviv.

Vous avez étudié en France et détenez plusieurs diplômes. Pourquoi avoir finalement choisi Israël ?

Je suis né à Nice et j’ai obtenu un DEA en droit international public et privé, une maitrise de droit général et de droit public, une maitrise en sciences économiques ainsi qu’un certificat d’études fiscales internationales. J’ai effectivement choisi Israël, le jour de l’opération Entebbe. La réaction de la France, qui regrettait seulement les morts ougandais, m’avait alors extrêmement déçu. Ce n’est pas sans rappeler ce que nous traversons aujourd’hui. J’ai donc fait mon alya très jeune. J’ai passé les équivalences d’avocat en Israël pour devenir indépendant rapidement, depuis 1980.

Quelles sont les spécialités du cabinet Vatine Cohen ?

Nous sommes spécialisés dans l’immobilier, la fiscalité immobilière et la fiscalité internationale. Nous maîtrisons notamment les conventions bilatérales afin d’éviter la double imposition. Nous mettons ainsi en place des montages pour optimiser la fiscalité de nos clients sur leurs revenus en Israël et à l’étranger. Nous nous occupons également de successions, étant notaire.

« Il faut encourager l’installation en Israël à travers des constructions fiscales. »

Quels sont les grands défis auxquels le secteur de l’immobilier doit aujourd’hui répondre ?

Actuellement, l’antisémitisme fait rage dans le monde. Si l’on rajoute à cela les récentes élections françaises et les prochaines élections aux Etats-Unis, le grand défi serait de proposer des solutions à nos frères de diaspora pour avoir un pied à terre en Israël. Il faut en effet encourager l’installation en Israël, à travers par exemple des constructions fiscales pour leur éviter la taxe d’enregistrement de 8%. Je pense que venir ici est un acte de solidarité et un acte averti pour assurer son avenir et celui de ses enfants. C’est le moment pour le faire car les prix risquent de s’envoler dans quelques mois et le shekel est encore relativement bas. Les prix immobiliers n’ont presque pas baissé pendant la guerre, ce qui est exceptionnel. Nous avons de l’autre côté une baisse des constructions, une augmentation des coûts de construction et une forte demande intérieure et extérieure.

7 octobre

Vous êtes engagé à Césarée dans un projet associatif, pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons créé il y a 20 ans une association à Césarée nommée Keren Or Caesaria, en collaboration avec l’association Meir Panim Or-Akiva​, dont le but était de parer au clivage social entre la société aisée de Césarée par rapport à Or Akiva et sa région, en grosse difficulté. Le 7 octobre, nos 600 volontaires étaient prêts à répondre aux besoins des soldats. Nous avons récemment lancé un nouveau projet, « Yad Haim » qui propose un prêt d’équipements réutilisables aux réservistes.

Vous avez également une activité immobilière.

immobilier Israël

Oui, j’ai été contacté par la maison Herez pour ce projet que j’ai étudié et que je soutiens. Il s’agit d’un projet exceptionnel dans le nouveau quartier d’Or Yam, près du golf de Césarée. Il s’agit de 3 immeubles de 17 étages dont la livraison est prévue dans 3 ans. Nous vous invitons à nous contacter via le formulaire ci-dessous pour en parler plus en détails.

Interview réalisée le 09 juillet 2024

 

Ê T R E – R A P P E L É ?

 

    Edo Blecher : valoriser l’immobilier par le développement urbain

    Nous sommes fiers de compter parmi nos partenaires Reality. Le leader des fonds immobiliers en Israël compte 3 Mds de dollars sous gestion. Nos valeurs communes et leur proposition différenciante nous permettent de proposer le meilleur à nos clients investisseurs. Fondé en 2008, le groupe excelle dans l’identification d’actif immobilier avec un potentiel de valorisation significatif. La reconversion de projets sous-utilisés afin de maximiser leur valeur et leurs rendements est un exemple. Edo Blecher, Chief Financial Officer, nous parle de l’impact du 7 octobre sur l’activité du groupe et ses principaux défis.

    Le 7 octobre a bouleversé Israël sur beaucoup d’aspects. Quel impact cela a eu sur l’immobilier détenu par les fonds de Reality en Israël ?

    Le 7 octobre est un jour tragique qui a affecté tout le monde à bien des égards. En termes d’activité des fonds, environ 80 % des actifs sont situés dans la région du Gush Dan et environ 60 % à Tel-Aviv même. La raison pour laquelle nous achetons des biens principalement dans ces zones vient de notre volonté de réduire l’exposition aux influences extérieures telles que la commercialisation des terres par l’État, qui, comme nous le savons, possède environ 90 % des terres du pays, principalement dans les zones périphériques et non dans le Gush Dan. Il n’y a donc aucun effet visible sur les activités des fonds après cette date.

    Et pour les investisseurs ?

    La guerre a provoqué un plus grand sentiment de sionisme. Nous avons remarqué que de nombreux investisseurs qui débattaient depuis longtemps de l’opportunité d’investir en Israël, ont décidé précisément après le début de la guerre d’investir dans notre fonds. Je pense qu’une autre raison est objective. Après la crise que traverse Israël (réforme juridique, hausse des taux d’intérêt et guerre), on estime qu’une période de prospérité importante suivra. Ainsi, c’est le bon moment pour investir avec des experts qui disposent d’expérience et de liquidités significatives pour bénéficier de profits futurs.

    « Nous avons choisi principalement les zones du Gush Dan et Tel-Aviv afin de minimiser l’exposition aux influences externes, telles que la commercialisation des terres par l’État. »

    Quelles observations faites-vous sur les principaux défis du marché immobilier ?

    L’augmentation des taux d’intérêt est le facteur qui a le plus affecté notre domaine d’activité au cours des deux dernières années. Nous avons constaté une baisse de l’activité du marché immobilier en général, depuis les particuliers souhaitant acquérir un bien, jusqu’aux entreprises et aux fonds. De plus, la vente immobilière est plus difficile aujourd’hui en raison du manque de liquidités des sociétés immobilières et du faible appétit pour les terrains. Il est difficile pour les nouveaux fonds avec peu d’expertise qui ont acquis des terrains d’y faire face.

    « L’augmentation des taux d’intérêt est le facteur qui a le plus affecté notre domaine d’activité au cours des deux dernières années. »

    Comment Reality remédie à ces problématiques ?

    La baisse des ventes immobilières représente des opportunités d’acquisitions attrayantes (entreprises ou terrains) pour le cinquième fonds que nous avons lancé. Nous sommes convaincus que nous en profiteront grâce aux capitaux levés d’environ 2 milliards de shekels en mai 2023. De plus, nous valorisons les actifs que nous détenons via des stratégies de développement urbain, augmentant ainsi leur valeur malgré les coûts d’intérêt plus élevés et des transactions moins fréquentes.

    Par exemple, une parcelle de terrain d’environ 55 dunams destinée à un développement industriel a été transformée au cours d’un processus de développement (TABA) sur une période de 4 ans, en 730 unités résidentielles environ et des dizaines de milliers de mètres carrés destinés au commerce, à l’emploi et au logement dit « protégé ». Il est aisé de comprendre que cette transformation a ajouté une valeur significative au terrain. Même en cas de baisse des prix des terrains, le bénéfice reste important. En effet, nous avons vendu la majorité du terrain avec un profit de plusieurs dizaines de millions de shekels à Africa Israel Residences.

    En outre, nous établissons des accords commerciaux créatifs et sur mesure, incluant des prêts, des conditions de paiement, des mécanismes de hausse pour compenser un prix de base non convenu, etc.

    « Nous valorisons les actifs que nous détenons via des stratégies de développement urbain. »

    À qui vendez-vous vos projets et quel volume cela représente ?

    Le fonds ne construit pas d’immobilier résidentiel dans le cadre de sa politique d’investissement. Nous sommes un acteur privilégié sur le marché immobilier local et nous développons des terrains jusqu’à ce qu’un promoteur prend le relais pour exécuter le projet jusqu’à la construction finale et la vente des appartements (B2B).

    Ces dernières années, les terrains que nous achetons représentent des volumes financiers importants et la plupart des entreprises auxquelles nous vendons les terrains sont des entreprises leaders du marché, mais pas seulement. Chaque transaction a un acheteur avec des caractéristiques spécifiques et nous avons le savoir-faire et l’accès à l’ensemble du marché. Jusqu’à présent, nous avons vendu environ 40 projets pour des milliards de shekels.

     

    Pourquoi avoir choisi Tel-Aviv pour 60% de vos acquisitions immobilières ? Comment identifiez-vous les actifs à potentiel ?

    Nous opérons dans le domaine depuis 16 ans et sommes le seul fonds equity immobilier en Israël spécialisé dans la valorisation immobilière. Nous avons une profonde connaissance de Tel-Aviv en particulier. C’est essentiel pour comprendre le développement de la ville, les souhaits de l’autorité locale et, non moins important, les besoins des résidents. Notre quartier préféré dans la ville se trouve aux portes de Jaffa où nous développons des milliers de logements.

    Le groupe est composé de plusieurs départements, comprenant des experts qui localisent des projets et y réalisent des évaluations immobilières, en relation avec le département d’expertise et le département de gestion de projet dirigé par l’architecte Avishai Kimmeldorf, ancien ingénieur de la municipalité de Hadera. Rien ne remplace l’expérience, démontré par le track record très réussi de nombreux projets dans la ville de Tel-Aviv.

    « Rien ne remplace l’expérience, démontré par le track record très réussi de nombreux projets dans la ville de Tel-Aviv. »

    Quels enseignements tirez-vous des fonds précédents pour votre cinquième fonds ?

    Il est impossible de baser des business plans sur la hausse des prix et des faibles taux d’intérêt, la situation aujourd’hui nous le montre bien. Nous avons toujours préparé des business plans sans hypothèses d’augmentation des prix et prévoyons toujours un plan de repli qui définit ce qui se passe si le plan initial ne fonctionne pas. Même dans cette situation, il est important pour nous de veiller à ce qu’il y ait des bénéfices intéressants.

    Nous avons amélioré notre capacité à planifier et à communiquer avec les autorités locales et d’autres parties prenantes, accélérant ainsi les processus de planification. Nous améliorons constamment nos capacités financières et les systèmes informatiques, rendant les processus plus intelligents et plus rapides qu’auparavant.

    Venez rencontrer Reality au Forum du Patrimoine le 7 juillet prochain à la Bourse de Tel-Aviv ! Inscription ici.

    Interview réalisée le 24 juin 2024 et traduite de l’hébreu en français par nos équipes.

     

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      Israël Jarmon : une façon accessible de parvenir à la propriété près de Jérusalem

      Un projet immobilier à Mitspe Yehouda, nouvelle ville à quelques kilomètres du centre de Jérusalem, est en train de voir le jour. Nous avons interviewé Israël Jarmon, , le directeur commercial pour le public francophone sur les avancées de ce projet.

      Herez Israël. Pouvez-vous dresser un état des lieux du projet ?

      En février dernier, le gouvernement a approuvé la régularisation de neuf implantations dans le Shomron, dont Mitspe Yehouda, et a demandé l’avancée des autorisations de construction. L’obtention d’un TABA (le document qui précisera définitivement les droits de construction et permettra l’émission des permis de construire) est estimée à deux ans. Les plans sont en préparation chez l’architecte. Il y a eu de plus plusieurs rendez-vous avec la commission régionale du Goush Etsion. Le projet avance bien.

       

      Pensez-vous que la guerre va accélérer ou au contraire freiner ce processus ?

      La politique est un élément majeur du projet. Deux forces pourraient s’y opposer : d’une part la gauche israélienne et d’autre part une politique américaine restrictive. Aujourd’hui, la gauche recule énormément pour des raisons évidentes.

      Concernant les Etats-Unis, qui sont actuellement de notre côté, ils n’oseront pas interdire à moyen terme des projets de construction pour loger des populations juives. Les républicains comprennent bien que la « judaïsation » du territoire est obligatoire.

      De plus, la carte d’Israël va sûrement être modifiée. À la suite de ce traumatisme national, les habitants ne voudront pas forcément vivre aux alentours de Gaza. Israël n’a pas d’autre choix que de purifier cette zone du « cancer » Hamas. Mais cela ne va pas durer trop longtemps compte tenu du lourd tribut de la guerre. Le retour à la vie normale impliquera de reloger des Israéliens voire de loger de nouvelles personnes. Les juifs du monde entier vivent aussi un traumatisme face à la haine. Ils observent qu’Israël est capable de reprendre le contrôle de la situation et protéger ses habitants, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays occidentaux.

       

      Israël est capable de reprendre le contrôle de la situation et protéger ses habitants, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays occidentaux.

      Pouvez-vous nous donner la valorisation récente donnée par les experts des parcelles à la vente ?

      Mitspe Yehouda

       

      La rareté de l’immobilier en Israël fait que les prix sont exorbitants. Notre projet est une façon accessible de parvenir à la propriété, non loin de la ville sainte. La dernière expertise officielle fixe un prix de la parcelle en l’état actuel à 520.000 nis et une fois le TABA obtenu à 750.000 nis. Nous avons la possibilité aujourd’hui de proposer un nombre limité de parcelles au prix de 240.000 nis inférieur au prix du promoteur qui vend à ce jour à 260.000 nis actuellement, cela grâce à notre prise de position très en amont sur ce projet.

      La rareté de l’immobilier en Israël fait que les prix sont exorbitants.

      Quelles sont les leçons à tirer de cette guerre ?

      D’un point de vue politique, la meilleure des guerres est la construction car c’est la seule façon de créer des villes juives et protéger la population. Ce qui s’est passé le 7 octobre est la conséquence d’une désoccupation d’un terrain. Concernant le sud-est de Jérusalem, le terrain est vide. Mitspe Yehouda est censé devenir une ville de plus de 200.000 habitants entre notre terrain privé et le terrain gouvernemental. Cela représente 4.000 dunam, 40.000 appartements, une autoroute à 4 voies qui va de Jérusalem à Mitspe Yehouda et qui continue jusqu’à Arad.

      D’un point de vue politique, la meilleure des guerres est la construction

      Votre conseil pour les francophones ?

      Il faut réaliser qu’il s’agit d’une réelle opportunité. Une nouvelle ville en Israël, qui plus est près de Jérusalem pour une somme modique… La parcelle donne le droit de construire un appartement de 100 m² pour environ un million de shekel, ce qui est rare en Israël. La valorisation attendue promet d’être très intéressante. D’autant plus s’il l’on prend en compte la démographie importante d’Israël couplée à une potentielle forte Alya depuis les évènements.

      La genèse du projet

      Le gouvernement avait autorisé la construction de ce projet dès 1984, mais faute de construction, cette autorisation est devenue caduque. L’acquisition des terres de Mitspe Yehouda a pris fin en 2014 : une partie appartient à l’Etat et l’autre est une terre privée. Le terrain d’appartenance privée concerne le projet référencé. L’équipe en place est très dynamique et participe activement à l’accélération des autorisations sur le terrain. Pour plus d’informations retrouvez notre précédente interview ici.

      Interview réalisée le 20 novembre 2023

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        Sandy Madar : focus sur l’immobilier dans le Negev au sud d’Israël

        Le sud d’Israël a été sauvagement attaqué le 7 octobre dernier. Nous avons souhaité faire un état des lieux avec Sandy Madar, fondatrice de NEGEV INSIDE et spécialiste de l’immobilier dans le sud. S’il est pour le moment difficile de se projeter, la spécialiste du Negev conseille pour celles et ceux qui ont la capacité d’investir dans cette zone, en profitant du taux de change eur-nis intéressant et de la période propice à la négociation. Sandy Madar porte un message optimiste fort et pense fermement qu’après cette guerre le Neguev fleurira plus que jamais, dans un cadre encore plus sécurisé.

        Herez Israël. Quelle place a le Negev en Israël ?

        Sandy Madar. Il a une place stratégique.

        Le Negev est une zone désertique dans le sud d’Israël, qui représente quasiment deux tiers du pays, avec une population de moins d’un million d’habitants concentrée principalement dans la partie Nord-Ouest. Il s’agit tout d’abord d’une zone test pour développer la technologie du désert (Desert Tech) principalement sur les sujets tel que l’eau, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures.

        De plus, le Negev représente un point névralgique pour le renforcement de l’indépendance d’Israël. On l’a bien vu, il existe encore des peuples qui remettent en cause l’existence d’Israël. D’un point de vue interne, Israël présente une démographie importante. Il n’est pas possible de concentrer l’ensemble de la population dans le centre du pays. Il est donc nécessaire de développer cet espace notamment pour une amélioration de la qualité de vie.  

        Enfin, depuis 2005, plus de 20 milliards de shekels ont été investis par le gouvernement dans le Negev. Beer Sheva, sa capitale, est la deuxième plus grande ville d’Israël. Ville universitaire, parc high-tech, futur quartier militaire cyber, nouvel hôpital… Les infrastructures, l’emploi et l’éducation y sont en pleine évolution.

        carte Israël Le Negev en rouge sur la carte.

        Quelles sont les conséquences de la guerre pour le moment dans cette zone ?

        Etant donné l’attaque surprenante qui a eu lieu il y a un mois à l’ouest du Negev, à la frontière de Gaza, l’activité en général est au ralenti.

        Cette attaque a des conséquences graves au niveau :

        1. Du déplacement des familles du Sud vers le centre du pays
        2. De l’agriculture non prise en charge
        3. De l’arrêt des chantiers immobiliers avec les travailleurs palestiniens
        4. De la circulation réduite dû au nombre important de roquettes dans cette zone

        L’activité en général est au ralenti

        Quel regard portez vous en tant qu’experte sur l’avenir de l’immobilier dans le sud ?

        Nous avons commencé cette guerre par un bilan désastreux. Mais après chaque évènement tragique de l’Histoire nous observons de nombreuses opportunités. A chaque krach boursier, quand la courbe atteint son seuil de tolérance, elle finit toujours par remonter de plus belle.

        Le manque de visibilité de cette guerre enlève la confiance aux investisseurs. Le cycle économique reste à mon avis un cycle avant tout psychologique très fort.

        Dès aujourd’hui, il existe des opportunités à saisir du fait du renforcement de l’euro et de l’assouplissement des négociations en matière d’achat de biens immobiliers étant donné le contexte.

        Plaçons nous après-guerre, où le Negev deviendra l’emblème de l’investissement par excellence.

        Après chaque évènement tragique de l’Histoire nous observons de nombreuses opportunités

        Citez nous une ville dans le Negev qui pour vous saura se relever post guerre

        Beer Sheva sans hésiter. Rappelons qu’avant l’éclatement, la ville de Béer Sheva, la deuxième plus grande ville du pays après Jérusalem, était en effervescence. De nombreux projets, des chantiers actifs, des demandes de permis auprès de la mairie… Nous pouvons citer par exemple la finalisation de la base militaire pour le pôle Cyber, l’agrandissement du Park High Tech ou encore les fondations de Kiryat Modiin (le centre d’Informations de Tsahal).

        Concernant l’immobilier, Beer Sheva a bondi de plus de 40% depuis 2010, au même titre que le prix moyen d’un appartement en Israël. S’il était possible d’acheter dans un projet neuf autour de 16,000 shk/m², Israël s’attend après la guerre à une très forte augmentation des investissements et donc mécaniquement à des prix plus élevés. Les investissements sont toujours une question de cycle, il faut savoir quand rentrer sur les marchés ! Le timing est selon nous plus que pertinent, avec une forte possibilité de négocier et un marché momentanément piloté par les acheteurs.

        Le timing est selon nous plus que pertinent

        Merci Sandy, nous pensons aussi qu’après une année 2023 atone sur l’immobilier, cette période est propice pour investir le marché. Car une sortie de guerre est toujours synonyme de construction et de reprise.

         

        Contactez-nous pour recevoir les projets que nous avons retenus.

         

        Interview réalisée en novembre 2023.

         

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          Olivier Ejnes : Le marché immobilier de Jérusalem est un marché unique

          Avec 30 ans d’expérience dans la construction et l’immobilier, Dovi Hemli et Olivier Ejnes ont fondé Capital Invest, spécialisé dans le secteur de la construction et de l’immobilier de luxe en Israël. Depuis trois ans, la Maison Herez les accompagne sur une opération de construction immobilière dans le cadre d’un projet de renouveau urbain mis en place par l’Etat. Cette opération est située en plein cœur de Jérusalem, près du quartier huppé de la Moshava. À l’occasion des préventes de certaines unités, nous avons interviewé Olivier Ejnes sur les spécificités du marché immobilier de Jérusalem.

          Herez Israël. Qui sont les investisseurs du marché immobilier de Jérusalem ?

          Olivier Ejnes. Le marché immobilier sur lequel nous travaillons est unique. Nos clients sont, en général, des Juifs orthodoxes étrangers. Beaucoup proviennent des Etats-Unis. Ce ne sont pas à proprement parler des investisseurs, mais plutôt des acheteurs qui sont attachés à la Ville Sainte et qui ressentent le besoin d’y acheter quelques mètres carrés. Pour eux, le prix n’est pas un obstacle. La clientèle américaine ne se soucie pas du prix, nous pouvons en effet le voir pendant la période des fêtes juives où les locations d’appartements peuvent atteindre les 50 000 dollars la semaine pour pouvoir loger dans certains quartiers de Jérusalem.

          « Le dollar s’est énormément renforcé. Il s’agit d’un moment propice à l’achat pour les Américains »

          Quels sont les volumes et les prix en 2023, comparés à l’année 2022 ?

          L’année 2023 ne connait pas de baisse par rapport à 2022. Il y a toujours autant de demande voire plus, mais attendons la fin de l’année pour le confirmer. D’autant plus que la population américaine se rattrape après avoir été éloignés durant la période « corona ». À cela s’ajoute le dollar qui s’est énormément renforcé. Il s’agit d’un moment propice à l’achat pour eux.

          Comment expliquer cette différence par rapport aux autres villes israéliennes où l’attentisme est de mise ?

          Dans un contexte de crise et de hausse des taux d’intérêt, le marché immobilier en Israël a connu un ralentissement généralisé. Les Israéliens ne se précipitent pas vers les banques pour financer l’achat d’un bien immobilier. Or les villes comme Ashkelon, Ashdod, Netanya… sont des villes où le client est local. À l’inverse, Jérusalem est un marché d’étrangers dans les quartiers comme Rehavia, Talbieh, Moshava… Ces étrangers ont suffisamment de fonds pour acquérir un bien immobilier. Certains américains demandent des financements bancaires, mais ce sont pour des raisons fiscales. Il existe toujours des acheteurs qui achètent « cash » un bien à 20 millions de shekels par exemple.

          Quelle tendance observez-vous sur la typologie de clientèle sur ce marché ?

          Nous observons depuis plusieurs années un rajeunissement de notre clientèle. Alors que l’achat d’une résidence secondaire concernait plutôt les retraités ou les personnes bien avancées dans leurs carrières, il y a désormais de plus en plus de jeunes. Il s’agit de trentenaires ayant fait un exit dans la High Tech ou ayant réussi dans l’immobilier aux Etats-Unis, par exemple, qui peuvent acheter des biens à 10 ou 15 millions de shekels.

          «Jérusalem est un marché d’étrangers dans les quartiers comme Rehavia, Talbieh, Moshava… »

          Quelles sont vos prévisions pour les années à venir sur ce marché ?

          Elles sont très positives. Il s’agit d’un marché où le besoin de détenir un bien en Israël est grandissant et va de pair avec la montée de l’antisémitisme dans le monde.

          Un dernier mot sur vos projets en cours et les premiers retours que vous observez ?

          immobilier Jerusalem

          Vous êtes un de nos fidèles collaborateurs et nous vous en remercions. Nous sommes très enthousiastes sur nos projets, notamment le projet Hamaguid dont la construction débutera fin 2023. Entre le dépôt du dossier à la banque et la validation des projets, nous observons une augmentation des prix de 25 à 30%. Les préventes de quelques unités, négociées spécialement pour la Maison Herez, seront bientôt clôturées et nous vous invitons à vous y intéresser de plus près.

           

          Interview réalisée en septembre 2023.

           

          Ê T R E – R A P P E L É ?

           

            Immobilier : partenariat Groupe Eli Haddad x Herez Israël

            Communiqué de presse – Mai 2023

            Nous assistons aujourd’hui à un point d’inflexion sur les prix de l’immobilier israélien. Il s’agit donc d’un moment intéressant pour surpondérer la place de l’immobilier dans son patrimoine.

            Fort de ce constat et dans un souci constant de décrypter les meilleures opportunités en Israël aux côtés d’experts qualifiés, Herez Israël signe un partenariat aux conditions exclusives avec Eli HADDAD, avocat-notaire.

            Groupe Eli HADDAD :
            Maître Eli HADDAD ouvre son cabinet en 1997 en plein cœur du quartier de la city à Ashdod. Spécialisé dans le droit foncier, son cabinet est aujourd’hui un acteur de premier plan regroupant une équipe de plus d’une trentaine de professionnels.
            En parallèle, et depuis 25 ans, Eli HADDAD a une activité de commercialisation et promotion de projets immobiliers faisant de lui un des acteurs majeurs dans tout le pays.
            L’objet de ce partenariat est de proposer aux clients du cabinet Herez Israël d’investir dans un club deal avec Eli HADDAD et ses équipes sur des projets à forte valeur ajoutée aux revenus récurrents et intéressants.
            « Nous sommes ravis d’annoncer notre partenariat avec le multi family office Herez Israël. Ensemble, nous unissons nos forces et nos expertises pour offrir des solutions immobilières innovantes à nos clients. » – Me Eli Haddad

            Laurent Perez, Directeur Général de Herez Israel poursuit :

            « Cette collaboration nous permet de rester à l’avant-garde du marché en combinant notre savoir-faire avec celui d’Eli Haddad et nous adapter à un marché en constante évolution. »

            Herez Israël, filiale d’Herez, groupe français de premier plan spécialisé dans le conseil en gestion de patrimoine, a été créée pour renforcer la proximité avec nos clients désormais installés en Israël, et plus largement, proposer une offre de services sur mesure aux francophones intéressés par l’investissement en Israël.