Le Private Equity en Israël

Qu’est-ce que le Private Equity ?

L’investissement en Private EquityPrivate Equity investment ») est une classe d’actifs alternative qui consiste à investir dans le capital d’entreprises non cotées en bourse.. La société de Private Equity aide ensuite les dirigeants des entreprises non cotées à améliorer leur stratégie afin de leurs permettre de créer plus rapidement de la valeur. Cette aide se manifeste au travers d’un soutien financier mais également managérial et stratégique pour accroitre le potentiel de l’entreprise. Le but ultime étant à terme, d’obtenir le rendement le plus haut au moment de la revente de l’entreprise pour générer une juteuse plus-value.

Private Equity & Club Deal dans la gestion de votre patrimoine - Herez Israel

Quels sont les différents types de Private Equity ?

Il en existe quatre, qui se réfèrent aux étapes clés de la maturité de l’entreprise :

  • Le capital-innovation ou « venture capital » en anglais, il s’agit d’investir dans la société pour l’aider à sa création.
  • Le capital-développement intervient dans le développement et l’accélération de croissance de l’entreprise.
  • Le capital-transmission permet comme son nom l’indique la transmission de la société une fois arrivée à maturité lorsqu’elle dégage du cash, aidée par le fond d’investissement en Private Equity (« Private Equity fund »).
  • Le capital-retournement concerne les investissements liés à la restructuration d’une entreprise en perte de souffle. Le fond de Private Equity apporte ici un soutien financier mais également stratégique.

En France, la loi Macron 2015 permet pour les particuliers d’investir en Private Equity au travers de leurs contrats d’assurance-vie à hauteur de 10% des encours de celui-ci.

Le Private Equity est-il plus performant que les actions ?

Une étude du cabinet Ernest Young a démontré que de 2007 à 2016 le marché du Private Equity a entrainé une performance de 8,7% annuelle contre seulement 3% pour les entreprises listées du CAC 40.

Cependant, même si la performance de ce support d’investissement est supérieure à celle du marché action, il n’est pas sans risques, il est donc préférable de rester prudent et ne dédier à ce véhicule d’investissement qu’une faible part dans son portefeuille, de 5% à 10%.

Le point de différenciation majeur avec les actions cotées est la liquidité du placement (« long term investment »), soit un horizon de placement de 8 à 10 ans.

cabinet en gestion de patrimoine Installé en Israel

Private Equity Israel

Le Private Equity a pris de l’ampleur en Israël dans les années 90, aujourd’hui près de 300 fonds nationaux et internationaux y sont actifs. Le secteur a d’ailleurs largement contribué à l’explosion du High-Tech de manière générale pour lui donner aujourd’hui le nom de « Strat-Up Nation » ou « Silicon Wadi » derrière la Californie.

D’une part, les fonds d’investissement soutiennent financièrement les différentes start-ups en investissant dans leurs structures et ainsi, se constituent un portefeuille d’entreprise (« portfolio compagnies »).

D’autre part, les équipes de direction (« management teams ») des géants internationaux comme Cisco, Sony et bien d’autres ont ouvert des bureaux de Recherche et Développement en Israël. Ils n’hésitent pas également à racheter bon nombre de start-up en Israël pour consolider leur compétitivité. Exemple récent, Intel rachète la start-up israélienne Habana Labs pour 2 milliards de dollars.

 

Startup Nation en Israël

Plus de 6.400 Startup sont opérationnelles aujourd’hui en Israël. La Startup Nation a connu une décennie en plein essor avec 587 exits d’une valeur de 70 milliards de dollars selon les données compilées par PwC Israël.

Les entrepreneurs de Startup, jadis désireux de vendre leurs entreprises au plus offrant dès qu’ils le pouvaient, tiennent maintenant plus longtemps et collectent plus d’argent auprès de capital-risque ou de fonds de capital-investissement pour faire croître leur entreprise par eux-mêmes.

 

L’accord de la décennie a été l’acquisition par le géant américain de la technologie Intel Corp. d’Israël Mobileye, un fabricant de technologies autonomes basé à Jérusalem, pour la modique somme de 15,3 milliards de dollars.

 Les géants de la Tech en Israël 

Les entrepreneurs collectent aujourd’hui de plus en plus d’argent en Israël auprès de fonds de capital-risque venant de l’étranger et de multinationales en recherche constante d’opportunités d’investissement (« investment opportunities »),

 

Selon une liste dressée par Techcrunch, en décembre 2019, sur plus de 500 licornes existantes définies comme des sociétés de technologie privées (« Private technology companies ») estimées à plus de 1 milliard de dollars, 30 ont été fondées par des Israéliens. En 2019, la valeur totale des sorties a atteint 9,9 milliards de dollars dans 80 transactions pour une taille moyenne de transaction de 124 millions de dollars.

 

Intel Corp. étant la société étrangère la plus active entre 2014 et 2019, participant à 52 accords d’investissement de capital-risque. Elle a également acquis cinq sociétés pour un total de 17,5 milliards de dollars.

Un futur toujours prometteur

Pour l’avenir, l’expansion semble devoir se poursuivre, Israël se positionnant comme un leader dans un certain nombre de domaines en croissance: la cybersécurité, alors que la menace des pirates informatiques se développe à l’échelle mondiale; les voitures autonomes, car les embouteillages et la pollution deviennent des défis majeurs; les technologies de la santé, où la technologie et les soins se rencontrent, conduisant à des médicaments plus précis et à de meilleurs outils de diagnostic et de surveillance; les technologies alimentaires, alors que le monde recherche des alternatives plus saines et plus environnementales; technologies agricoles; l’intelligence artificielle et autres objets connectés qui imprègnent déjà tous les secteurs de notre vie.

Au vu de l’intérêt croissant pour le Private Equity, nous pouvons aisément avancer que le secteur a encore de beaux jours devant lui, suscitant toujours plus d’intérêt pour les investisseurs désireux de rendements et de décorrélation de leurs actifs aux marchés traditionnels 

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    Olim hadashim Israël : Aides ? Fiscalité ?

    Israël est réputée pour offrir de généreux avantages aux immigrants, Olim Hadashim, fraîchement arrivés. Cependant, la grande diversité de ces avantages peut s’avérer floue pour un potentiel immigrant qui souhaite étudier les différentes brochures afin de passer le cap de l’alyah.

    Olim Hadashim : Quels avantages fiscaux ?

    Même les Israéliens qui retournent en Israël après avoir vécu à l’étranger pendant un certain nombre d’années ne sont pas en mesure d’obtenir une image claire des avantages et des subventions auxquels ils ont droit. Nous présenterons les questions importantes pour les Olim Hadashim et les « citoyens de retour ». Puis, nous ferons le point sur les avantages et la fiscalité israélienne, d’un nouvel arrivant en Terre Sainte !

    Les bénéficiaires des avantages fiscaux selon l’administration fiscale israélienne

    1.   Ole : un nouvel immigrant en Israël.
    2.  Citoyen israélien de retour. Un individu qui revient en Israël après avoir vécu en dehors d’Israël sans interruption entre 6 et 10 ans. Et ayant ainsi cessé d’être un résident israélien. Aussi, ces personnes ont droit aux mêmes avantages qu’un Ole Hadash.
    Olim hadashim -Image RJA1988 - Pixabay

    Avantages pour les nouveaux immigrants & citoyens de retour

    Privé et professionnel

    Pour commencer, 10 ans d’exonération de l’impôt sur les revenus hors d’Israël. Et y compris revenus passifs tels que les dividendes, intérêts, loyers, redevances ou encore pensions, générés par les actifs détenus à l’étranger. Ou bien encore les plus-values ​​de la vente de bien situés à l’étranger.

    Entreprise

    De même, les entreprises établies à l’étranger et appartenant à un Ole sont également exemptées pendant 10 ans d’être définies comme société israélienne. Ce qui signifie que la société en question ne sera pas considérée comme société israélienne à des fins fiscales pendant cette période. Une aide peut être apportée dans ce cas par un professionnel en fiscalité, gestionnaire de patrimoine, avocat ou un expert-comptable.

    Les crédits d’impôt non imposables pour les Olim

    Tous les résidents israéliens ont droit à des points de crédit (réduction par mois du montant de l’impôt) qui ne sont pas imposables. Les Olim qui travaillent ont droit à des points supplémentaires pendant une période de trois ans et demi après leur Alya. La première année et demi donnant 3 points de crédits supplémentaire. Puis l’année suivante, 2 points. Et la dernière année, encore un point. En outre, des réductions supplémentaires sont disponibles selon les cas (mères actives, soldats démobilisés etc).

    Autres avantages fournis aux Olim par le gouvernement israélien

    Panier d’absorption (Sal Klita)

    Aide financière fournie par le ministère israélien de l’absorption des immigrants. Pour les personnes qui arrivent de l’étranger avec un visa d’Olé en Israël, le premier paiement est donné à l’aéroport. La suite du panier intégration Israel est réglée en 6 versements mensuels.

    Aide au loyer

    Le ministère du Logement offre une aide au loyer à partir du huitième mois suivant la aliyah.

    Couverture maladie

    L’Institut national d’assurance (Bituach Leumi) offre une couverture de base gratuite dans tout fonds de santé (Kupat Cholim) de son choix la première année après l’aliyah.

    Rabais sur la taxe foncière municipale (Arnona)

    Toutes mairies d’Israël facturent des taxes foncières municipales aux locataires et propriétaires. Les Olim bénéficient d’une remise de 70 à 90% sur les paiements d’Arnona pour une superficie jusqu’à 100 m2.

    Ulpan

    Cours gratuits d’hébreu, disponibles à travers tout le pays. Un cours standardisé d’Ulpan se déroule pendant 5 mois.

    Frais de scolarité universitaires subventionnés

    Les Olim jusqu’à l’âge de 23 ans peuvent recevoir une aide pour un cours universitaire d’un an (mechina) et pour une License ou un diplôme jusqu’à 27 ans.

    Avantages douaniers

    Un Olé est autorisé à apporter des appareils électroménagers et des articles ménagers de n’importe quel pays en franchise de taxe.

    Rabais hypothécaire

    Aussi un Olé a droit à des taux d’intérêt inférieurs aux taux du marché jusqu’à environ 150 000 shekels.

    Vol gratuit vers Israël

    Les nouveaux Olim sont éligibles pour un vol EL AL gratuit vers Israël  à partir de n’importe quel pays pour l’Aliah.

    Transport gratuit depuis l’aéroport Ben Gourion

    Le Olé reçoit un taxi gratuit de l’aéroport jusqu’à sa première destination après avoir fait son Aliah.

    Avantage douanier pour une voiture achetée / importée

    Un Olé paie un taux d’imposition réduit sur l’achat d’une voiture en Israël ou sur l’importation d’une voiture de l’étranger.

    Fiscalité Israel - Olim hadashim

    Mieux comprendre la fiscalité en Israël

    L’impôt est un prélèvement obligatoire collecté par l’État sur les différentes sources de revenus d’un individu, sur lesquelles, il est parfois également possible, d’appliquer un abattement fiscal.

    Et encore faut-il être familiarisé avec le domaine de l’imposition afin de savoir quoi déduire. Sujet vaste et assez nébuleux en France. Tout en reconnaissant qu’il n’est pas non plus toujours simple d’y voir clair pour un Olé Hadash.

    En tant que français nous redoutons cette taxe pour le moins onéreuse au service de la redistribution, si chère au modèle de l’État Providence en France. Rappelons que la France est restée en 2018 le pays de l’OCDE où la part des impôts dans le produit intérieur brut (PIB) était la plus élevée avec 46,1%, comme en 2017.

    Imposition israélienne

    Aussi, un citoyen est reconnu comme contribuable israélien lorsque son centre d’intérêt vital est en Israël et y vit plus de 183 jours dans l’année. Point qui diffère par rapport à la France, la notion de « foyer fiscal » n’existe pas en Israël, l’imposition incombe donc de manière individuelle à chaque citoyen.

    L’approche pour déterminer le revenu imposable est dite « progressive ». C’est à dire que l’impôt évolue selon le revenu. Et à cela, vous pouvez retrancher les exonérations et déductions (type crédit d’impôt) prévues par le gouvernement israélien. L’état hébreux distingue deux types de revenus, les « d’actifs » issus directement du travail (le salaire par exemple). Ensuite, les « passifs » proviennent de toute autre source de revenus (rendement locatif, produits financiers etc..). Revenus actifs et passifs sont imposables par tranches qui diffèrent selon le type de revenus.

    Amendement 168 Israel

    L’amendement 168 et les conventions fiscales

    L’État hébreux a modifié la fiscalité des nouveaux immigrants en votant l’amendement 168 en 2008. Cet amendement s’appelle loi « Milchan ».

    Dispositif fiscal pour inciter les juifs en diaspora à faire leur alyah.

    Et permet aux Olim Hadashim de ne pas procéder à une déclaration d’impôts.

    Mais en sus d’être exonérés d’imposition en Israël sur tous les revenus issus de l’étranger pendant 10 ans après la date d’alyah. Perçue par certains comme une incitation à l’alyah à des fins plus fiscales que patriotiques, cette loi a valu à l’État d’Israël le statut de paradis fiscal le plus généreux.

    Nouvelles normes internationales

    Aussi, en matière de transparence fiscale permettent aujourd’hui à Israël de jouer la carte de la coopération. Et ce grâce à l’échange automatique d’informations instauré par l’OCDE. La dessus, la France et Israël ont signé à Jérusalem le 31/07/1995 une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions, de prévenir l’évasion et la fraude fiscale. Un citoyen français qui décide de s’installer en Israël, sera donc redevable de ses impôts en Israël et non plus en France.

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